Gone de Michael Grant



Éditeur : Egmont - Nb de pages : 560
Série : Gone 
Catégorie : Fantastique - Jeunesse



Michael Grant est né en 1943 aux States.

Elevé dans une famille de militaires, il a fréquenté dix écoles dans cinq États différents, ainsi que trois établissements en France. Son choix du métier d'auteur est lié à cette habitude de mobilité... on peut écrire partout.


Imaginez. En plein cours d'histoire, ils sont en train de prendre des notes quand tout à coup... plus de professeur ! Affolés, ils sortent de classe et se rendent compte qu'il n'y a plus aucun adulte. Comme s'ils s'étaient évaporés. En fait, tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser.Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et à tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d'euphorie, les enfants doivent maintenant s'organiser pour survivre. Qui va s'occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre en urgence ! Sam devient malgré lui l'un des responsables de l'organisation mais, bien vite, il va devoir affronter d'autres chefs de bandes, aux idées beaucoup plus sombres.



La série se compose de 6 livres

Gone, tome 1 (Gone) [lu]
Gone, tome 2 : La Faim (Hunger)
Gone, tome 3 : Mensonges (Lies)
Gone, tome 4 : L’Épidémie (Plague)
Gone, tome 5 : La Peur (Fear)
Gone, tome 6 : La Lumière (Light)



Pas d'adaptation prévue, à ce jour...




Depuis quelques années, je tente de lire trois à quatre livre en anglais par an. Du coup, lorsque j'ai la chance d'en trouver un, je l'achète. Puis, il stagne plus ou moins longtemps dans ma Pal. 

Livre lu dans le cadre du challenges ABC imaginaire, et du challenge un mois une consigne, où il fallait lire un livre errant depuis longtemps dans notre Pal... 


Que se passerai-t-il, si, d'un coup, tous les adultes venaient à disparaître ?


Je n'ai pas la capacité de traiter du niveau stylistique de ce livre, puisque je l'ai lui en anglais. Je dirai juste que sa lecture a été assez facile, mis à part quelques mots qui m'étaient inconnus, comme "scapegoat" (bouc émissaire) mais la plus part étaient largement compréhensible dans l'histoire et le flot des mots. Du coup, je dirais que le style est assez simple. Ce qui se confirme, si je me réfère aux quelques citations et exemples glanés sur le net...en français.
"- Où est votre prof ? s’enquit Astrid.
Haussement d’épaules collectif.
- Il a fait pouf, répondit Quinn, espérant la faire rire.
- Quoi, il n’est pas dans le couloir ? demanda Mary. Astrid secoua la tête.
- Il se passe quelque chose de bizarre.
Mon groupe de maths… On était trois, plus la prof. Ils ont tous disparu.
- Quoi ? fit Sam.[...]
– Ils sont partis. Ils ont tous… disparu.
- Et ta prof ?demanda Edilio.
- Elle aussi.
- Pouf, répéta Quinn, avec moins d’entrain cette fois.Il commençait peut-être à se dire que ce n’était pas si drôle, en fin de compte."
 La narration est indirecte et tourne autour des personnages, avec une préférence pour Sam et Lana (dans la première partie). Ce mode permet de bien comprendre tout ce qui se passe dans cette zone, snas se focaliser sur un seul personnage.

L'idée générale, la disparition des parents, n'est pas novatrice. Le livre (et le film - 2008) "Les Enfants de Timpelbach" de  Henry Winterfeld (1937) traite déjà de ce sujet, bien que les parents de cette histoire aient décidé volontairement de partir, abandonnant leurs enfants à leur sort, afin de leur donner une leçon. Très bon roman, et très belle adaptation.

Ici, si l'auteur reprend une forme d'organisation similaire, avec des caractères qui émergent et trouvent naturellement leur place, - l'un au restau, l'autre en garde enfant - les bases ne sont pas les mêmes : les parents n'apparaissent pas au bout que quelques heures ! La réalité est aussi plus cruelle, la vie et la mort se confrontent, les blessures deviennent rapidement graves, faute de soins adaptés, les bobos s'accumulent et tout cela n'est qu'une infime partie de l'histoire.

Car, Michael Grant a choisi de donner à ces enfants des dons, des pouvoirs magiques un peu spéciaux. X-men chez les ados. Et un enfant hyper-rapide, et un capable de disparaitre, etc. Chacun développant un don correspondant à son caractère, ainsi Lana qui se soigne, dans un premier temps, puis devient la guérisseuse des autres.

Comme de bien entendu, et comme dans le livre de Winterfeld, deux clans vont s'affronter pour la prise de pouvoir de la ville. C'est là une des bases de l'histoire, et la source des combats (assez violents). Caine, un jeune mutant, va devenir le nouveau maire de la ville et tenter d'imposer sa loi. Maitre de son pouvoir, et l'un des plus puissants, il va contrôler les autres et surtout créer un système barbare pour empêcher les autres jeunes de se révolter contre lui et les siens. Assisté d'une jeune fille aussi belle que cruelle et d'un garçon que je qualifierai de psychopathe, il attaque, en fin de tome, la ville et s'oppose au héros du livre, Sam qu'il cherche à tuer, tout simplement.

On est bien loin des gentilles histoire pour adolescent. L'auteur montre ici la violence, la cruauté, même à quatorze ans. C'est un bonne histoire, avec de nombreuses ouvertures, peu de temps morts, mais l'ensemble manque un peu de profondeur.

Sans compter que la raison de la disparition est annoncée, à mon gout, un peu trop rapidement. Et les ados ne cherchent pas de clé, de solution, alors qu'il savent comment et pourquoi les parents ont disparus. Ils acceptent ce fait, et continuent leur route.

Enfin, le mur, cette création n'est pas sans rappeler celle du Dome (Stephen King), cercle enfermant une bourgade, avec là aussi des conflits. Ce ne sont là que les deux points "communs", il est assez difficile de vraiment comparer les deux livres.


Les personnages, nombreux, manquent de développement. Justement parce qu'ils sont nombreux. On apprend de petites choses sur eux, mais le rythme de l'histoire ne permet pas de s'appesantir. 
J'ai beaucoup aimé Astrid et Marie, les deux plus "sages" bien que la seconde ait de gros problémes personnel à gérer.



Le temps est décompté depuis l'accident (disparition) jusqu'à la fin du livre, mais je en vous donnerai pas la raiosn de ce décompte, puisqu'elle entre dans l'intrigue.

Les lieux sont restreints : la zone ! Un cercle autour de la centrale, à quelques kilomètres de Perdido Beach.  


Les mots pour : Intrigue, idée

Les mots contre : Style un peu plat, personnages survolés,

Notation : 14/20



Avis mitigé. De bonnes idées et une organisation des ados crédible avec des conflits de pouvoir, mais des scènes d'une rare violence, des incompréhensions et un petit manque de profondeur, sans oublier ce Dome, oups... ce mur en rappelant un autre. La fin, un peu confuse, ajoute un point à ma perplexité.

3 commentaires :

Unknown a dit…

J'aimerais bien tenter cette saga ^^

Froggy a dit…

Un roman qui est dans ma PAL et que je souhaite découvrir bientôt... Merci pour ce partage Nanet :-)

Buckette a dit…

Pareil j'ai trouvé que parfois c'était plat et long... Je pense toutefois que je tenterais le deuxième tome :)

 

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