Mémoire de ma mémoire de Gérard Chaliand


Alors que le génocide Arménien n’est toujours pas reconnu par la Turquie, Mémoire de ma mémoire de Gérard Chaliand revient sur ces événements, en cette triste année d’anniversaire.


Éditeur : Points

Nb de pages : 120
Série : / 
Catégorie : essai – histoire

Traducteur : /

Pourquoi ce livre ? 

Ce livre m’a été offert par les Éditions Points
en partenariat avec le site Livr@ddict.
Je les remercie pour cette découverte.


« La mémoire de ma mémoire n’est pas ce que j’ai vécu mais ce dont j’ai hérité. L’écho d’un passé. Elle est la partie immergée de mon histoire. L’amont nocturne de ma saga. Le caillot que j’avais dans le poing au jour de ma naissance et dont, enfant, on m’a transmis la tragédie. Et que j’ai voulu oublier. » Centré sur le drame vécu par les Arméniens de l’Empire ottoman entre la fin du XIXe siècle et les lendemains de la Première Guerre mondiale, ce récit d’une rare puissance mêle l’Histoire, les dits de la mémoire familiale, les images et les vestiges qu’en drainent leurs héritiers. Jamais ce qu’on a dénommé le premier génocide du XXe siècle n’avait trouvé une expression aussi épique ni aussi universelle.


Poète, géostratège, spécialiste des conflits, Gérard Chaliand est considéré comme l’un des rares spécialistes mondiaux des groupes révolutionnaires armés. Il est aussi un éminent universitaire qui enseigne en Europe et aux États-Unis, auteur de nombreux ouvrages géopolitiques.




Ce livre se veut un recueil de souvenirs, des événements passés, du génocide.


100 ans ! Et un manque de reconnaissance de cette extermination en règle des Arméniens, voilà le constat que l’on peut tirer de l’histoire, aujourd’hui. 

Mais le livre que je vous présente a été écrit en 2003. Les éditions Points ont choisi de le ressortir en cette triste année anniversaire, pour que nous n’oubliions pas. Pour que ces actes ne se perdent pas dans le fil du temps et que l’on ne puisse plus éradiquer ainsi toute une population, toute une ethnie.

Devoir de mémoire

Car, nous avons un devoir de mémoire ! Et s’il est impossible de passer sous silence l’horreur des camps de concentration de la guerre 39/45, il en est de même pour ce peuple trucidé. D’autant que les motivations premières des agresseurs sont un peu similaires : une croyance différente, un mode de vie autre.

La liberté a été bafouée. Encore une fois. La liberté de penser, de croire, de vivre, tout simplement.

Un style particulier

Le livre pourrait être vraiment intéressant si le style très particulier choisi par l’auteur qui alterne trois types de narration rend la lecture ardue et pesante. S’autant qu’il se joue de la chronologie, revient donc sur le passé après avoir raconté une période tampon, puis évoque la suite.

Enfin, comme ces textes ont, apparemment, été écrits séparément avant d’être réunis dans un recueil, on retrouve de nombreuses répétitions de l’un à l’autre. Cela concerne essentiellement des scènes très dures et violentes, qui, du coup, perdent de leur impact.

Ce livre raconte pourtant une histoire troublante et ce choix stylistique le dessert.


Les mots pour : Devoir de mémoire

Les mots contre : Style, répétitions.

Notation :

Style (sur 5) 3 Intrigue (/4) 3 Personnages principaux (/3) /
Style 1 Crédibilité 1,5 Personnages secondaires (/1) /
Narration 1 Action 0,5
Description 1 Violence/tendresse 1 Temps et espace (/2) 0,5
Sensation générale (/3) 1,5 Rythme général (/2) 0,5 Total (/20) 10


Un devoir de mémoire malheureusement desservi par un style très particulier.
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