Le Prophète blanc de Robin Hobb (série)


Quinze après, Fitz se sent vieux et un brin inutile. Mais cet exil qu'il s'est choisi va se confronter à la réalité de son pays... Découvrez les nouvelles aventures de Fitz dans ce roman charnière de la série l'assassin royal : Le prophète blanc de Robin Hobb. 


Éditions France loisirs

Nb de pages : 442.

Série : L’assassin royal –Le prophète blanc

*** 
Traducteur : A. Mousnier-Lompré.
Illustration : ?

***
Catégorie : Fantasy
Partenariat : /
Challenge : ABC imaginaire 2018.


Quinze années ont passé.
Loin de la cour, et le cœur blessé, Fitz s’est réfugié dans une chaumière isolée avec son inséparable œil-de-loup pour unique compagnon. Il espère enfin avoir trouvé la paix et rompu avec son terrible passé. Mais c’est compter sans son destin. Car, bientôt, des visiteurs inattendus viennent tour à tour troubler sa retraite avec des motifs déguisés : Umbre, son vieux mentor ; Astérie, la ménestrelle avec laquelle il entretient épisodiquement des relations amoureuses ; et le fou, toujours plein d’entrain, sur qui les années semblent n’avoir aucune prise.
À mots plus ou moins couverts, tous trois lui soufflent la même chose : on a besoin de lui à Castelcerf, où règne la reine Kettricken, pour retrouver le prince héritier Devoir, qui a disparu dans de mystérieuses conditions. Après un long combat intérieur, Fitz décide de se mettre en route. Mais, pour éviter d’être reconnu, c’est en valet qu’il s’introduit à la cour et commence la difficile quête du prince sur lequel se portaient tous les espoirs.
Les obstacles ne vont pas tarder à surgir de tous les côtés.

Titre original : Fool's Errand (2002)

Série et Biographie – Tome précédent - Tome suivant


L’histoire

  •  Quinze années se sont écoulées et Fitz devient narrateur... entre souvenirs et espoirs, mensonges et vérités, il nous guide vers la suite de la série et de nouvelles aventures.

Mon avis

Grande fan de Robin Hobb, j’ai eu (enfin) l’opportunité de la rencontrer en mai dernier lors du salon des imaginales 2018 et mis ce livre dans ma pile à lire dès mon retour. Mais voilà, le temps court, file et me vole des jours... et ce n’est que durant mes congés que j’ai réellement pu plonger dans ces pages exquises.

Maturité et souvenirs. 


Ce tome comporte moins d’aventure rocambolesque. Axé sur une narration des quinze années sautées depuis le tome 6, le livre se veut plus posé, plus mature, aussi. Fitz a vieilli et se tourne ver ses actes, les jauge à l’aune de ses rides et ses souvenirs s’entachent de regrets, parfois, de remords aussi.

Devenu père adoptif d’un jeune adolescent, il lui inculque les bases d’une vie pleine de sagesses, de respect des autres et de la nature. Il lui offre aussi un toit et de quoi se sustenter, mais se rend compte qu’il a omis un détail crucial : il ne lui a pas préparé d’avenir !

Rappels...

Mais Fitz ne vit pas isolé. Déjà son loup l’accompagne. Vieillissant, lui aussi. On notera son étrange longévité que Robin Hobb explique sans entrer dans les détails par un partage des forces vitales avec Fitz. C’est crédible.

Lors de leurs pérégrinations durant les cinq premières années, les deux adeptes du vif ont rencontré leurs frères et ont pu glaner quelques rudiments et explications sur cette drôle de magie. Ils ont aussi entrevu ce que la séparation, due à la mort de l’un des deux pourrait entraîner ainsi que le refus de celle-ci. D’ailleurs, ils ont déjà frôlé et expérimenté cet état. Or, le temps et les rhumatismes les poussent vers des choix. Encore faut-il accepter d’y penser. Car comme le dit le loup, ce que tu ne peux gérer aujourd’hui, pourquoi y penses-tu ? 

Néanmoins, dans tout le pays, ce Vif est mis à mal et ses porteurs sont lapidés, pendus ou encore brûlés. Accusés de tous les maux, ils se voient considérés comme des créatures immondes, à exterminer. Fitz va se confronter à une (rare) scène où il devra montrer les crocs, tout en restant maître de lui-même. Montrer son don reviendrait a se faire tuer, encore une fois ou à dévoiler sa véritable identité (il se cache sous un pseudonyme). Aussi préfère-t-il se taire et s’enfermer dans sa cabane (au fond des bois).

... et politique.


Sauf que des visiteurs s’imposent. Quatre, pour être précise. Je ne détaillerai pas qui ils sont, mais ils vont pousser Fitz à sortir de sa cahute et reprendre part à la vie de Castelcerf, chacun à sa façon. Toute la partie politique avec la gouvernance de la Reine en attendant que le prince puisse prendre les rênes du pays est amenée par ces visiteurs et leurs récits.

Et l’Art ? 

Cette magie reste le point faible de Fitz. Volontairement, son mentor l’a blessé lors de sa jeunesse et l’a éloigné d’une possibilité de maîtrise. Ce sont donc ses rêves et quelques dérapages qui lui ont permis les exploits contés précédemment. Du moins, c’est ce qu’il affirme... Mais c’est cet art qu’on lui demande d’utiliser, encore une fois, pour sauver son pays.

Car le prince à disparu !

La suite ? 

Évidemment ! J’ai adoré ce livre et je me vois mal m’arrêter en si bon chemin.

Au final

Les mots pour : style, aventure, passé, rappels, nouveauté

Les mots contre : /


En bref : un roman charnière qui intronise à merveille une nouvelle série de livres. Des personnages plus matures, plus posés et une politique bien pensée. Un vrai bon roman ! 

2 commentaires :

Frankie a dit…

Je me rappelle quand j'ai lu ce 7e tome, j'étais en joie. Car quand j'avais fini le tome 6, la série était terminée. Ce fut un plaisir de retrouver Fitz et Oeil de nuit. Je t'envie d'avoir encore de nombreux tomes à lire !

nanet a dit…

J'avoue que je prends mon temps 😀

 

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