Or et nuit de Mathieu Rivero


Et si Shéhérazade vous contait une nouvelle histoire ? Découvrez son aventure dans ce roman fantasy de Mathieu Rivero : Or et nuit.


Éditions Les Moutons électriques

Nb de pages : 250.

Série : / 

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Traducteur : /.
Illustration :

***
Catégorie : Fantasy
Partenariat : /
Challenge : ABC 2019.


Des mille et une histoires que j’ai pu conter, aucune n’est aussi fabuleuse que celle que je m’apprête à te narrer.

On y voyage de cités mortes en jardins luxuriants, de royaumes en déserts et de geôles en palais. On y croise djinns et ghûls, sultans et dragons, reines et démons, et les lignées maudites s’y affrontent autant que les passions se déchaînent. Vois-tu, elle recèle en son cœur une bien plus unique distinction. Cette histoire d’amour et de mort est vraie : je l’ai vécue. Parole de Shéhérazade..






L’histoire

  •  Un nouveau conte des mille et une nuits... 

Mon avis

Ce livre m’a été prêté par une amie, car Mathieu Rivero sera aux prochaines Aventuriales et je voulais, si possible, avoir lu un de ses livres.

Le résumé et la couverture, magnifique, m’attiraient.

Le mot du livre.

Mathieu Rivero reprend le format originel des Contes des Milles et une nuit, avec une mise en abyme et un récit enchâssé. Prenons la définition sur le site études littéraires.

Une mise en abyme désigne l’enchâssement d’un récit dans un autre récit, d’une scène de théâtre dans une autre scène de théâtre (théâtre dans le théâtre), ou encore d’un tableau dans un tableau, etc. 
C’est ce procédé qui est mis en place dans les contes des Milles et une nuit. Shéhérazade raconte des contes, mais sa propre histoire en est une.

On retrouve ce procédé dans de nombreux livres et en fantastique, l’un des plus connus reste L’Histoire sans fin, de Michael Ende. Je l’ai moi-même utilisé dans Syr Ynis.

Au cinéma, Inception est basé sur un principe similaire, avec des rêves dans des rêves. Ou encore dans le film Shakespeare In Love (qui n’est pas de la fantasy, mais j’adore ce film !) où les acteurs de la pièce de Shakespeare Roméo et Juliette vivent un parallèle troublant. 

Dans ce roman, on a bien deux récits : un enchâssé (le conte narré par l’héroïne) et un enchâssant (l’histoire de Shéhérazade), qui sert de cadre au second.

Shéhérazade

Parlons justement de cette héroïne, Shéhérazade.

Le roi de Perse, Chariar, a fait exécuter son épouse pour cause d’adultère (vrai). Puis, convaincu que toutes les femmes sont perfides, il décide d’épouser chaque jour une vierge qu’il fait exécuter au matin de la nuit de noces pour se venger, mais surtout, pour être certain de ne pas être une nouvelle fois trahi.

Shéhérazade se porte alors volontaire pour faire cesser le massacre, et met au point un stratagème avec sa sœur cadette Dinarzade. Le soir de son mariage, elle raconte une histoire palpitante au sultan sans la terminer. Son époux veut alors tellement connaître la suite qu’il lui laisse la vie sauve pour une journée de plus.

Chaque nuit, Shéhérazade finit l’histoire de la veille et en commence une nouvelle en les reliant les unes aux autres. Ce stratagème dura pendant mille et une nuits au bout desquelles le sultan abandonne sa résolution et décide de garder Shéhérazade auprès de lui pour toujours, ayant reconnu ses qualités de cœur et d’esprit.

L’histoire de ce roman commence alors que la jeune femme, lassée par son époux, décide de partir. Kidnappée, elle reprend son habitude et se lance dans un nouveau conte...


Deux histoires, deux avis. 

Mais dans la partie concernant cette narratrice, j’ai décroché ! Je ne suis pas parvenue à imaginer le personnage. Comme si l’auteur avait forcé le trait.

Heureusement, le conte, avec une histoire de magie sombre et par moment romanesque, a su m’envoûter. J’y ai retrouvé cette touche mystérieuse qui fait la force des livres merveilleux. Tout y est possible, les rêves les plus fous, les tapis qui volent, les génies qui vivent dans une lanterne. Ici aussi on flirte avec l’improbable, mais la tournure et le ton utilisé, les mots mènent le lecteur vers un sentiment serein. On accepte l’intrigue, puisqu’elle est baignée de cette aura particulière.


Au final

Les mots pour : procédé littéraire, conte.

Les mots contre : longueurs, histoire de Shéhérazade.


En bref : un conte merveilleux enchâssé dans une histoire moins convaincante. Une jolie plume, mais quelques longueurs. 

 

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