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vendredi 17 décembre 2021

Par-delà l'horizon, anthologie ActuSF


« Leur SF est moins de la Science-Fiction à l’ancienne, nourrie de savoirs scientifiques objectivables, qu’une nouvelle Science de la Fiction des littératures de l’imaginaire » Par-delà l’horizon, anthologie ActuSF



Éditions ActuSF


Nb de pages : 509

Série : / 

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Traducteur : /.
Illustration : ZARIEL

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Catégorie : fantastique, fantasy, SF
Partenariat :  ActuSF
Challenge :.

De quoi la science-fiction française est-elle le nom ?


Rassemblant dix-neuf auteurs et autrices, Par-delà l’horizon est une anthologie ambitionnant de faire un point d’étape sur la SF hexagonale contemporaine.

Le futur, lointain ou très proche, les réseaux, l’hyper connexion, la technologie, les désastres écologiques, politiques, sociétaux… et surtout l’humain, sont au cœur de leurs histoires, de leur fables en permanence reliées à notre monde. Dix-neuf textes de science-fiction pour parler d’avenirs mais surtout de notre présent.

« Leur SF est moins de la Science-Fiction à l’ancienne, nourrie de savoirs scientifiques objectivables, qu’une nouvelle Science de la Fiction des littératures de l’imaginaire, (…) intensément connectée à notre réel pour tenter d’en exorciser les peurs, voire pour le réinventer, ce réel, « par – delà l’horizon » que l’on croyait si obstrué. »

Postface d’Ariel Kyrou.



Livre papier 978-2-37686-386-1                                                             Parution : 22 octobre 2021

Je devais récupérer ce livre, choisi pour de la sélection d’octobre, lors des imaginales, mais, disons qu’il y a eu un oublie de la part de l’éditeur et de moi-même… du coup, j’ai reçu le livre mi-novembre. 

Les auteurs

Avec Stéphane Beauverger, Pierre Bordage, Jeanne-A Debats, Jean-Laurent Del Socorro, Lauriane Dufant, Silène Edgar, Léo Henry, Frédéric Jaccaud, LL Kloetzer, Christian Léourier, Romain Lucazeau, luvan, Audrey Pleynet, Émilie Querbalec, Michael Roch, Floriane Soulas, Ketty Steward et Chris Vuklisevic.

Mon avis

Je lis peu de SF. C’est un fait.

Sébastien Guillot commence sa préface en donnant justement des mots similaires : « Je n’aime pas la science-fiction, d’ailleurs je n’en lis jamais » reprenant ce que de nombreux lecteurs opposent lorsque des livres leur sont proposés…   

Pourquoi ? Si eux ne savent pas forcément répondre, j’ai personnellement réfléchi au sujet.
 
On m’a demandé, dernièrement ce que je n’aimais pas dans la SF, justement, pour m’écarter de cette catégorie. J’ai eu du mal à répondre, jonglant sur la hard SF, sur les termes bizarres et assez incompréhensibles de vitesse-parsec-et autres joyeusetés qui m’obligent à chaque fois à ouvrir un dico… Dans son regard, je lisais sa propre incompréhension, et elle appuyait sur les aventures riches, les mondes en créations, les personnages différents. Notre discussion, bien que passionnante de heurtait à mon inculture. 
 
Et, ActuSF a sorti une Anthologie sur la SF. Une sorte de bilan de ce qu’est la SF de nos jours.  

Des textes variés

L’ensemble des nouvelles donne une image de la SF assez riche. Si j’ai vraiment apprécié certaines nouvelles, j’ai eu beaucoup de mal avec d’autres (pas de nom, c’est un avis très subjectif), dont une que j’ai même abandonnée en cours de lecture.
 
J’ai eu plaisir à retrouver des plumes connues, comme celle de Silène, qui signe le texte que j’ai préféré dans cette anthologie, Jean Laurent Del Socorro ou encore Émilie Querbalec, Floriane Soulas, Jeanne-A Debats et Pierre Bordage. Avec leur style propre, leur sens des mots, ils m’ont emporté dans des aventures passionnantes et tellement différentes les unes des autres. 
 
J’ai aussi découvert tous les autres et je lirai d’autres textes de ces auteurs.
 

Et du coup, la SF ? 

 
J’ai pu clarifier un peu plus ce que j’aimais ou pas. Dès que la SF se fait fantasque, aventurière, avec un monde à découvrir par des missions et des combats (pas trop gores), je suis happée. Dès que la politique prend le dessus, je fuis. Des vaisseaux où se passent des histoires, sans déplacements, finalement prétextes d’une aventure qui se nicherait tout aussi bien sur une planète, OK.  Mais des trucs inexpliqués, ou abordés avec l’obligation d’une connaissance des termes, des codes, des rouages de cette spécificité, non. 
 
Et, dans ce livre, on trouve tout cela. Ce qui en fait une anthologie riche et agréable. Et comme je dis souvent, l’avantage des nouvelles, c’est que si l’une ne vous convient pas, vous pouvez passer à la suivante.
 
Pour terminer, je voudrais emprunter les mots de la couverture : 
Leur SF est moins de la Science-Fiction à l’ancienne, nourrie de savoirs scientifiques objectivables, qu’une nouvelle Science de la Fiction des littératures de l’imaginaire (…) intensément connectée à notre réel pour tenter d’en exorciser les peurs, voire pour le réinventer, ce réel, « par – delà l’horizon » que l’on croyait si obstrué.
Je continuerai donc à découvrir la SF à travers les aventures (humaines ou extraterrestres) 


Au final

Les mots pour : diversité, bilan, richesse, préface et postface.

Les mots contre : quelques textes plus ardus en ce qui me concerne


En bref : une anthologie savoureuse, à déguster chaque soir, comme des bonbons de l’avent, pour que l’imaginaire soit et reste une porte vers l’aventure. 


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