"J'ai autrefois voyagé dans ces régions, et j'ai connu bien des choses sauvages et étranges. Mais j'avais oublié Bombadil, si, en fait, c'est le même qui parcourait les bois et les collines il y a longtemps et qui, même alors, était plus vieux que les vieux. [...] C'est une créature étrange, mais peut-être aurais-je dû le convoquer à notre conseil. "
Il existe plusieurs films, mais je retiendrai Le Seigneur des anneaux a été adapté par Peter Jackson en trois films, sortis entre 2001 et 2003 avec Viggo Mortensen (Aragorn), Elijah Wood (Frodon Sacquet), Orlando Bloom (Legolas), Hugo Weaving (Elrond)...
Relecture dans le cadre d'une Lc sur Livr@ddict avec : Taliesin, Liselle, Snow, Amethyst, Azariel87, Lou, Ebeth, SophieLJ, Jana, Anneso, Nathalie, Pommette, Setsuka, julien le naufragé, Lonewolf, Spocky, mypianocanta, tidyup95, louve, ptitelfe, betynou, tachas, anasthassia, Sakina, Sephiria, Alphard, louberee
Discours d'Elrond, lors du Conseil de Fondcombe. [Livre II, 3/4 du c 2]
L'auteur
Ayant déjà présenté JRR Tolkien (ici) je vais surtout parler de son rapport au Seigneur Des Anneaux (SDA).
JRR Tolkien a mis plus de quinze ans pour écrire le SDA (1938 – 1954), notamment à cause de la Guerre, mais aussi à cause de périodes de découragement face à l’ampleur du projet. De surcroit, l’auteur à très mal vécu la séparation d’avec son fils Christopher. Toutefois, il est parvenu à surmonter toutes ces épreuves et à terminé une première version manuscrite de son livre en 1949.
Les années suivantes ont été consacrées à la dactylographie (avec deux doigts !) et aux nombreuses révisions du texte. Tolkien est un maniaque avéré… et a retouché plusieurs fois chaque chapitre pour les rendre « parfait ». De surcroit, l’éditeur voulait publier en premier Le Silmarillion (alors inachevé), mais finalement accepta de publier le SDA d'abord, puis Le Silmarillion quand celui-ci serait terminé.
JRR Tolkien aurait voulu que le livre ne soit pas coupé en trois partie, mais le prix du papier à imposé ce format… les deux premiers tomes furent publiés en 1954, emportant un assez net succès du public et de la critique. Le troisième fut publié en 1955. Délai imposé par la fabrication de la carte par Christopher Tolkien (le fils) sur les indications de son père. Ce tome comporte aussi les appendices avec par exemple le Sindarin…
L’ensemble du SDA fut à nouveau révisé en 1965- 1966 par l’auteur, en même temps que le Silmarillion… (Publié de façon posthume en 1977)
Les années suivantes ont été consacrées à la dactylographie (avec deux doigts !) et aux nombreuses révisions du texte. Tolkien est un maniaque avéré… et a retouché plusieurs fois chaque chapitre pour les rendre « parfait ». De surcroit, l’éditeur voulait publier en premier Le Silmarillion (alors inachevé), mais finalement accepta de publier le SDA d'abord, puis Le Silmarillion quand celui-ci serait terminé.
JRR Tolkien aurait voulu que le livre ne soit pas coupé en trois partie, mais le prix du papier à imposé ce format… les deux premiers tomes furent publiés en 1954, emportant un assez net succès du public et de la critique. Le troisième fut publié en 1955. Délai imposé par la fabrication de la carte par Christopher Tolkien (le fils) sur les indications de son père. Ce tome comporte aussi les appendices avec par exemple le Sindarin…
L’ensemble du SDA fut à nouveau révisé en 1965- 1966 par l’auteur, en même temps que le Silmarillion… (Publié de façon posthume en 1977)
Le résumé officiel
Frodon Sacquet, jeune Hobbit de la Comté dépêché par Gandalf le magicien, a la lourde tâche de détruire l'anneau légué par son oncle Bilbon : l'Anneau Unique de Sauron. Accompagné de la Communauté formée à Fondcombe, il doit jeter ce fléau destructeur, au coeur de la Montagne du Destin située au Mordor, la place-forte même de Sauron. Au cours de leur long voyage, les membres de la Communauté traverseront une grande partie de la Terre du Milieu et affronteront épreuves et séparations. Mais ils devront toujours persévérer pour accomplir leur quête, car l'avenir de tous les peuples libres est entre leurs mains.
Le film
Il existe plusieurs films, mais je retiendrai Le Seigneur des anneaux a été adapté par Peter Jackson en trois films, sortis entre 2001 et 2003 avec Viggo Mortensen (Aragorn), Elijah Wood (Frodon Sacquet), Orlando Bloom (Legolas), Hugo Weaving (Elrond)...
Les trois films sont assez fidèles au livre (ce qui est assez rare) et ce sont essentiellement des coupures de parties non liées à l'intrigue de l'anneau qui ont été faites, notamment lors de la première partie du premier tome (la comté) qui dure 19 ans dans le livre... A noter aussi que c'est Elrond aidé de Gandalf qui normalement soulève les eaux pour empêcher les Nazgùl de franchir la rivière et s'emparer de Frodon... Et bien sûr l'absence de Tom Bombadil.
Une des plus importantes différences est lors du deuxième film qui montre une alternance entre le groupe d' Aragorn et celui de Frodon, alors que ce sont deux histoires distinctes dans la narration (livre III et IV). Autre divergence, Faramir résiste au pouvoir de l'anneau et que contrairement au film, il aide Frodon à traverser le Gondor.
Enfin, Saroumane et Grima s'échappent vers la comté et sont finalement tués à la fin du livre, contrairement à ce que montre le troisième film (version longue).
L'histoire
La communauté de l'anneau
Le livre commence après un prologue (relativement long et parfois considéré comme assez rébarbatif) qui présente la Comté, ses us et coutumes, et surtout les Hobbits ! Ces petits êtres (environ un mètre) apparentés aux hommes, dont ils sont une sorte de copie miniature contrairement aux nains, sont d'un naturel très joyeux. Ce fameux prologue se termine par l'évocation de l'histoire de Bilbon. JRR Tolkien fait ici un rappel des évènements, pour le cas où nous n'aurions pas lu l'histoire de ce Hobbit voyageur...et l'histoire a proprement dite du SDA ne démarre que 61 ans après son retour lors des préparatif d'une réception donnée pour les cent onze ans de Bilbon Saquet.
C'est un passage que j'aime beaucoup, car nous y rencontrons Gandalf. Lorsque j'ai lu ce livre la première fois, c'est à ce moment là que j'ai succombé au charme ! Ce personnage est l'un de mes préférés. Il incarne la magie, certes, mais détient une aura merveilleuse, similaire à celle de Merlin dans les légendes Arthurienne. Dès lors, je n'ai pu me détacher des pages de cet ouvrage, et j'ai crissé des dents lorsqu'il affronte le Balrog et chute dans la Moria...
Mais, pour en revenir à l'histoire, Bilbon va tirer sa révérence de façon superbe mais très dangereuse. Son acte pourtant innocent, va entrainer son neveu dans la plus sombre aventure parvenue à un Hobbit, si l'on oublie celle de Sméagol. Toutefois, il s'écoulera dix-neufs années entre le départ de Bilbon avec ces amis nains, et le retour de Gandalf. Frodon qui a alors cinquante ans, prenait régulièrement des nouvelles du monde et avait connaissance de la guerre qui se préparait à l'Est. Ce passage est particulièrement bien traité par l'auteur. Il y montre toute la souffrance des hommes face à la peur de la guerre, face aux conflits sous-jacents. Il monte aussi le pouvoir de la rumeur : destructeur, angoissant.
Ainsi lorsque Gandalf réapparait et explique à Frodon qu'il détient un anneau de pouvoir, en lui relatant l'histoire de ce dernier, le jeune Hobbit décide de détruire cet anneau. Cela se révèle bien sûr impossible, et il se voit dans l'obligation d'accepter la lourde et affreuse mission que lui confie l'Istari (magicien). Le périple commencera deux mois plus tard, sans Gandalf... qui aurait pourtant du être là.
Déjà dans ces premières pages, l'auteur a tissé son personnage, la trame générale, les fondements du monde et de l'histoire particulière : la quête qui prend forme. Et pourtant nous ne sommes même pas au quart du livre. Je ne vais pas narrer toute l'histoire (ce ne serait plus un article, mais un véritable résumé) je voudrai juste revenir sur des points majeurs qui m'ont plu et me font encore vibrer lorsque je les lis.
- La rencontre avec Grand pas, cet homme encapuchonné de noirceur mais au cœur immense, et aux yeux révélant une grande tristesse. La sagesse dont il fait preuve n'a d'égal que sa fougue au combat. Et son amour pour Alwen est l'une des plus belle histoire d'amour qui m'est été donnée de lire. Beaucoup de personnes ont dit que Tolkien était misogyne et qu'il n'y avait pas de femmes dans ces livres. Ce n'est pas mon avis. Certes, il n'y a pas de femme dans la communauté. Mais tout de même Arwen et Galadriel sont deux femmes majeures de cet ouvrage !
- L'énigmatique Tom Bombadil...Cet être, ni homme ni Hobbit, vivant de et par la forêt à laquelle il voue une dévotion sans fin et qui le lui rend bien. Le passage dure quelques chapitres et pourrait allégrement être supprimé de l'histoire globale ! Et pourtant, il est pour moi un des moments que j'aime le plus : mystérieux, magique, et donnant la véritable vision de l'œuvre de Tolkien. Il a dit lui même que ce personnage était une "anomalie" et "qu'il avait simplement besoin d'une « aventure » en chemin". Tolkien avait déjà écrit sur ce personnage lors d'un poème paru en 1934 dans Oxford Magazin : «The Adventures of Tom Bombadil». (Source). L'auteur expliquera que Tom est fondamentalement bon, et a surtout renoncé à toutes formes de pouvoir. Le fait que l'anneau n'est aucune prise sur lui (il ne disparait pas lorsqu'il le passe à son doigt) traduit le fait que Tom est sorti "du jeu du bien et du mal". Il vit dans un monde à part... Et c'est pour cela que je l'aime !
- La communauté et ses personnages, avec Légolas, bien sûr et Gimli. Leur dualité, leur amitié même si elle n'en est qu'aux prémices dans ce livre. Lorsque j'ai lu ce livre, la première fois, j'ai haie Boromir. Je le regarde beaucoup plus sereinement à présent. Quand aux Orques... ces êtres sont vraiment des saletés. Et plus je relis cette histoire, plus je les déteste.
Enfin, les Elfes et notamment Elrond (même s'il est un semi-elfe, mais c'est une autre très belle histoire) et Galadriel. Ils sont devenus tellement mythique, donnant la base des êtres Elfique pour de nombreux écrits... A ce sujet, je voulais rebondir sur une autre rumeur évoquée au sujet de Tolkien. De nombreux détracteurs ont targué ces écrits de racistes à cause des grands Elfes blonds... Mais, ce serait passer justement à côté de tout ce que l'auteur à voulu nous montrer, nous apporter dans ces livres : l'amour entre les peuples (Aragorn et Arwen), le respect des différences (les héros sont des Hobbits qui mesurent un mètres !) et l'amitié entre les peuples (Légolas et Gimli... )
Dans cette relecture, je me suis attardée sur Foncombe, que j'aime toujours autant. C'est vraiment une belle citée. D'ailleurs l'extrait que j'ai choisi pour le début de cet article... lie Fondcombe et Tom Bombadil.
Je doute d'être capable de réaliser une étude de style pour ce grand et magnifique auteur. Aussi vais-je me contenter d'énumérer quelques points évidents.
Toute la narration est extérieure. JRR Tolkien est le conteur, et suit les personnages tour à tour, donnant leur position, leurs actes mais aussi leurs sentiments.
Les descriptions de JRR Tolkien sont souvent qualifiées de grandioses et un peu pompeuses. C'est vrai qu'il donne nombre détails sur les décors, les lieux où se situent les aventures. Il les dépeint avec des mots, ce que nous pourrions voir si nous étions à la place des Hobbits... J'avoue que cela me plait énormément, mais je conçois que cela puisse donner cette sensation de lenteur au livre, de manque d'action. et puis qui contredirait que la description de la Moria est splendide ? ou encore les forêts elfiques...
Les personages, comme les décors sont éminemment détaillés. On sait tout d'eux, depuis leur taille, la couleur de leurs yeux, mais aussi leur ascendance, ce qui dans ce livre à une grande importance. Les hommes sont tous fils de... Aragorn fils de Arathorn... J'avoue que je n'ai jamais été perturbée par les détails donnés mais que je ne peux résister à la beauté des mots de cet homme.
« Elle était jeune et en même temps pas. Les tresses de ses cheveux sombres n'étaient touchées d'aucun givre, ses bras blancs et son clair visage étaient lisses et sans défaut, et la lumière des étoiles brillait dans ses yeux, gris comme une nuit sans nuage ; elle avait de plus un port de reine, la pensée et le savoir se révélaient dans son regard comme dans celui de quelqu'un qui a connu maintes choses qu'apportent les années. » Description d'Arwen dans Le Seigneur des anneaux. [Livre II milieu du chapitre 1]
Le temps est évoqué tout au long du livre par des références, après le prologue qui explique clairement que ces temps ne nous sont relatés que grâce aux Hobbits... "car c'est vers cette époque que, chez les Hobbits, la légende commence à devenir de l'histoire avec une datation des années". Ce subterfuge permet à JRR Tolkien de nous donner des valeur de temps que nous pouvons comprendre, nous pauvres mortels... car imaginez ce que cela donnerait en valeur d'Elfe !
Mais trêve de plaisanterie, de façon générale, l'auteur nous donne des points de repère dans le temps tout au long de la narration. "A la fin du tiers Age", "Douze autres années s'écoulèrent". Il suffit aussi de se souvenir que toute l'épopée narrée dans le Seigneur des Anneaux ne dure au final que treize mois ! contrairement à l'histoire de la Terre du Milieu qui dure plus de 9 mille ans...
Ce livre est pour moi une sorte de bible.
Lu et relu, au point de connaitre certains passage par cœur, je n'ai pas eu longtemps à chercher par exemple pour retrouver la citation sur Arwen, il reste un livre plein de mystères. Certes, mes relectures sont à présent axée surtout sur le texte, sur des détails... mais le plaisir reste entier.
- La rencontre avec Grand pas, cet homme encapuchonné de noirceur mais au cœur immense, et aux yeux révélant une grande tristesse. La sagesse dont il fait preuve n'a d'égal que sa fougue au combat. Et son amour pour Alwen est l'une des plus belle histoire d'amour qui m'est été donnée de lire. Beaucoup de personnes ont dit que Tolkien était misogyne et qu'il n'y avait pas de femmes dans ces livres. Ce n'est pas mon avis. Certes, il n'y a pas de femme dans la communauté. Mais tout de même Arwen et Galadriel sont deux femmes majeures de cet ouvrage !
- L'énigmatique Tom Bombadil...Cet être, ni homme ni Hobbit, vivant de et par la forêt à laquelle il voue une dévotion sans fin et qui le lui rend bien. Le passage dure quelques chapitres et pourrait allégrement être supprimé de l'histoire globale ! Et pourtant, il est pour moi un des moments que j'aime le plus : mystérieux, magique, et donnant la véritable vision de l'œuvre de Tolkien. Il a dit lui même que ce personnage était une "anomalie" et "qu'il avait simplement besoin d'une « aventure » en chemin". Tolkien avait déjà écrit sur ce personnage lors d'un poème paru en 1934 dans Oxford Magazin : «The Adventures of Tom Bombadil». (Source). L'auteur expliquera que Tom est fondamentalement bon, et a surtout renoncé à toutes formes de pouvoir. Le fait que l'anneau n'est aucune prise sur lui (il ne disparait pas lorsqu'il le passe à son doigt) traduit le fait que Tom est sorti "du jeu du bien et du mal". Il vit dans un monde à part... Et c'est pour cela que je l'aime !
- La communauté et ses personnages, avec Légolas, bien sûr et Gimli. Leur dualité, leur amitié même si elle n'en est qu'aux prémices dans ce livre. Lorsque j'ai lu ce livre, la première fois, j'ai haie Boromir. Je le regarde beaucoup plus sereinement à présent. Quand aux Orques... ces êtres sont vraiment des saletés. Et plus je relis cette histoire, plus je les déteste.
Enfin, les Elfes et notamment Elrond (même s'il est un semi-elfe, mais c'est une autre très belle histoire) et Galadriel. Ils sont devenus tellement mythique, donnant la base des êtres Elfique pour de nombreux écrits... A ce sujet, je voulais rebondir sur une autre rumeur évoquée au sujet de Tolkien. De nombreux détracteurs ont targué ces écrits de racistes à cause des grands Elfes blonds... Mais, ce serait passer justement à côté de tout ce que l'auteur à voulu nous montrer, nous apporter dans ces livres : l'amour entre les peuples (Aragorn et Arwen), le respect des différences (les héros sont des Hobbits qui mesurent un mètres !) et l'amitié entre les peuples (Légolas et Gimli... )
Dans cette relecture, je me suis attardée sur Foncombe, que j'aime toujours autant. C'est vraiment une belle citée. D'ailleurs l'extrait que j'ai choisi pour le début de cet article... lie Fondcombe et Tom Bombadil.
Le Style
Je doute d'être capable de réaliser une étude de style pour ce grand et magnifique auteur. Aussi vais-je me contenter d'énumérer quelques points évidents.
Toute la narration est extérieure. JRR Tolkien est le conteur, et suit les personnages tour à tour, donnant leur position, leurs actes mais aussi leurs sentiments.
Les descriptions de JRR Tolkien sont souvent qualifiées de grandioses et un peu pompeuses. C'est vrai qu'il donne nombre détails sur les décors, les lieux où se situent les aventures. Il les dépeint avec des mots, ce que nous pourrions voir si nous étions à la place des Hobbits... J'avoue que cela me plait énormément, mais je conçois que cela puisse donner cette sensation de lenteur au livre, de manque d'action. et puis qui contredirait que la description de la Moria est splendide ? ou encore les forêts elfiques...
Les personages, comme les décors sont éminemment détaillés. On sait tout d'eux, depuis leur taille, la couleur de leurs yeux, mais aussi leur ascendance, ce qui dans ce livre à une grande importance. Les hommes sont tous fils de... Aragorn fils de Arathorn... J'avoue que je n'ai jamais été perturbée par les détails donnés mais que je ne peux résister à la beauté des mots de cet homme.
« Elle était jeune et en même temps pas. Les tresses de ses cheveux sombres n'étaient touchées d'aucun givre, ses bras blancs et son clair visage étaient lisses et sans défaut, et la lumière des étoiles brillait dans ses yeux, gris comme une nuit sans nuage ; elle avait de plus un port de reine, la pensée et le savoir se révélaient dans son regard comme dans celui de quelqu'un qui a connu maintes choses qu'apportent les années. » Description d'Arwen dans Le Seigneur des anneaux. [Livre II milieu du chapitre 1]
Le temps est évoqué tout au long du livre par des références, après le prologue qui explique clairement que ces temps ne nous sont relatés que grâce aux Hobbits... "car c'est vers cette époque que, chez les Hobbits, la légende commence à devenir de l'histoire avec une datation des années". Ce subterfuge permet à JRR Tolkien de nous donner des valeur de temps que nous pouvons comprendre, nous pauvres mortels... car imaginez ce que cela donnerait en valeur d'Elfe !
Mais trêve de plaisanterie, de façon générale, l'auteur nous donne des points de repère dans le temps tout au long de la narration. "A la fin du tiers Age", "Douze autres années s'écoulèrent". Il suffit aussi de se souvenir que toute l'épopée narrée dans le Seigneur des Anneaux ne dure au final que treize mois ! contrairement à l'histoire de la Terre du Milieu qui dure plus de 9 mille ans...
Au final
Ce livre est pour moi une sorte de bible.
Lu et relu, au point de connaitre certains passage par cœur, je n'ai pas eu longtemps à chercher par exemple pour retrouver la citation sur Arwen, il reste un livre plein de mystères. Certes, mes relectures sont à présent axée surtout sur le texte, sur des détails... mais le plaisir reste entier.
Relecture dans le cadre d'une Lc sur Livr@ddict avec : Taliesin, Liselle, Snow, Amethyst, Azariel87, Lou, Ebeth, SophieLJ, Jana, Anneso, Nathalie, Pommette, Setsuka, julien le naufragé, Lonewolf, Spocky, mypianocanta, tidyup95, louve, ptitelfe, betynou, tachas, anasthassia, Sakina, Sephiria, Alphard, louberee
20 commentaires :
Clap clap clap! Bravo! J'ai adoré ta critique. Mais si je peux me permettre :
"Mais tout de même Arwen et Galadriel sont deux femmes majeures de cet ouvrage ! " N'oublions pas non plus Eowyn (j'ai hâte de la retrouver, je n'ai jamais lu en français les tomes 2 et 3, et je n'ai aucun souvenir!)
Wahou, bravo pour cette "critique" hyper complète ! On sent que tu as vraiment adoré ce livre.
J'ai moi aussi beaucoup aimé cette lecture mais je n'irai pas jusqu'à parler de bible...
@ Ptitelfe : Oui, Eowyn aussi... mais, cet article parle uniquement du tome 1 ^^ j'ai gardé un petit passage sur elle pour a suite ! (va bien falloir que je trouve quelque chose à dire sur les autres livres)
Biz
@ jana : Merci. C'est tout simplement le seul livre que je peux lire et relire sans me lasser, je l'ouvre en me disant, bon, voyons voir et hop... je plonge et je ne peux pas le lâcher ! j'ai cherché avant-hier un truc dans le tome trois (pour la partie sur les films), et j'ai lu un chapitre complet sans m'en rendre compte : une vrai drogue.
Biz
Ta critique est très complète !!
Merci pour les précisions sur Tom Bombadil,j'aime bien également la bio de Tolkien.
Ce n'est pas encore un coup de cœur pour moi mais une belle découverte quand même !
Un très bel avis !
Je suis d'accord avec toi que certaines accusations sur Tolkien paraissent injustifiées comme par exemple le machisme.
Et moi aussi, j'aime ce Tom Bombadil, si mystérieux ^^
@ Amethyst : Merci. J'espère que tu sera conquise par le second tome (livres 3 et 4) Le premier est souvent le plus décrié, car il installe l'univers de Tolkien.
Biz
@ Walpurgis : Le machisme vient de l'époque choisie par l'auteur. Mais lorsque l'on regarde en profondeur, on voit que des femmes ont un sacré pouvoir dans ces bouquins : Eowyn (volontairement non citée dans ce premier opus) Galadriel... Ce sont de maitresse-femme qui allient beauté et courage. Il y a d'autres femmes dans les autres œuvres : Contes et légendes... toujours très belles, et puissante, souvent.
Biz
Bravo !! J'ai adoré ta critique ! On voit vraiment tu aimes le roman !
Le roman m'a globalement plu malgré quelques passages, je ne pense pas que ce soit un genre de lecture à prendre à la légére.. les descriptions nous font vite perdre le fil !
La relation entre Legolas et Gimli m'a laissé perplexe, j'ai eu l'impression que leur soudaine amitié, tombée du ciel !
Boromir, définitivement je ne l'aime pas !!
Par contre j'ai eu la surprise d'adorer Aragorn !
Je ne peux m'empêcher de faire des comparaisons avec le film mais dans ce dernier : Aragorn ne parait moins rassurant alors que Tolkien nous donne toute la magie pour l'aimer !
Ce n'est pas un coup de coeur, mais il me tarde lire la suite en lecture commune, j'en attends beaucoup des deux autres !
Merci. Comme je le dis dans l'article, ce roman a changé ma façon de voir les livres, les aventures n général. A chacune des périodes de ma vie (pourtant encore courte ^^) je l'ai relu, et à chaque fois, j'y a vu autre chose.
L'image donnée par les films fausse effectivement l'idée que l'on se fait des personnages en lisant. Mais ces films sont tout de même très bons... sauf qu'ils sont une vision de l'histoire par quelques hommes, alors qu'un livre laisse notre imagination créer d'autres images.
Biz
Je suis occupé à le relire justement... Un vrais plaisir!
Par contre je ne vois pas pourquoi tu le classe en uchronie?
Quelle chronique : complète, enthousiaste et disant tant de choses que, Mon Dieu, j'ai l'impression d'avoir écrit un bien piètre article à côté. Je suis d'accord avec tout ce que tu dis et je te tire mon chapeau pour un tel travail. :)
@ Julien : j'avais répondu sur l'article Légende ^^ (C'est juste une merveille ce livre. J'ai vu que tu avais lu d'autres livres de l'auteur, je pense m'y mettre sérieusement...)
Pour l'ucrhonie, je reste sur une définition mariant utopie et non-temps : un monde // en quelque sorte... une réécriture de ce qu'aurait pu être l'histoire. C'est une distinction par rapport à de la SF purement utopique, ou de l'Urban-fantasy qui souvent se déroule de nos jours. Il me faudrait créer un item Heroïc-fantasy ^^ mais toutes sont-elles uchronique ?
Bonne relecture du SDA ! C'est aussi une merveille...
Biz
@ Mypianocanta : Merci. J'aime cet auteur, ces œuvres et j'ai eu beaucoup de mal à réaliser cet article mais je ne voulais pas juste dire : J'adore ! j'ai mis environ une semaine à écrire celui-ci... (et j'y ai encore trouvé des fautes, grrr)
Biz, nanet
Quelle magnifique critique !!
L'idée de relire ce monument de la littérature fait son bonhomme de chemin dans ma tête depuis quelques temps, et je dois dire que ton avis me donne vraiment très envie de m'y replonger !!
En plus j'adore aussi les films, et je prévois de lire Bilbo pour mon challenge ABC. Je pense d'ailleurs lire Bilbo en premier, histoire de m'imprégner de l'univers de Tolkien avant de replonger dans le SDA :D
EN tout cas merci pour ta critique, qui est vraiment de qualité ! Tes avis sont toujours très complets et bien argumentés !
J'ai lu Bilbo après avoir découvert le SDA, et il reste pour moi une joli histoire mais je n'arrive pas en devenir "fan"...
Je te souhaite une agréable relecture.
Merci, biz, nanet
J'ai lu le premier tome lorsque j'étais plus jeune, mais je n'avais pas continuer car je trouvais ça trop dure à lire pour mon âge.
Ils m'attendent sagement dans ma bibliothèque.
Cela dit, les films sont pour moi plus que grandioses.
J'espère que tu recroiseras cette fabuleuse histoire. Biz
Je partage exactement ton avis!! Cette trilogie est LA Bible de tout fan de Fantasy qui se respecte!!!
@ Ahérée : as-tu lu le Silmarillion. J'ai un légère préférence pour ce livre...
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