FitzChevalerie, jeune adolescent, est un Assassin Royal et le principal héros de cette majestueuse série écrite par Robin Hobb.
Éditeur: France Loisirs
Nb de pages : 437
Série : l'Assassin Royal
Catégorie : Fantasy
Traducteur : A. Mousnier-Lompré.
Nb de pages : 437
Série : l'Assassin Royal
Catégorie : Fantasy
Traducteur : A. Mousnier-Lompré.
Pourquoi ce livre ?
Ce livre
Au château de Castelcerf le roi Subtil Loinvoyant règne sur les Six Duchés ; il est aidé dans sa lourde tâche par son fils Chevalerie qui comme son père et tous les nobles du royaume porte le nom de la qualité que ses parents espéraient le voir développer. Ainsi le frère du Roi-servant s'appelle t'il Vérité et leur demi-frère, né d'un second lit, Royal.
Suite à une aventure restée inconnue de tous, Chevalerie donne à la lignée un nouveau descendant : un bâtard, dont la simple existence va bouleverser le fragile équilibre qu'avait établi le roi pour contrôler ses turbulents fils. Ce héros malgré lui, nommé Fitz, voit son avenir s'assombrir au fil du temps. Alors que les autres enfants ont déjà leur place à la cour et dans ses intrigues, lui devra la mériter et servir la couronne en devenant ce que personne ne voulait être : l'Assassin royal. Au service de son roi il apprendra les poisons, le meurtre et la trahison..
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Biographie
Voir l'article sur la série.
L'histoire
- Dans ce deuxième, le temps est plus court, et se concentre sur une année. Une année riche pour Fitz, qui apprend peu à peu que son rôle sera, durant sa vie, difficile, que sa place n'a rien de facile.
Mon avis
Dans la lignée du premier tome, nous retrouvons un jeune homme en pleine croissance, et en quête de lui-même. Ses mésaventures du premier tome ont laissé des séquelles qu'il tente de cacher à son entourage. Umbre n'est pas dupe et lui conseille de se ménager... conseil vain, bien sûr pour ce jeune homme fougueux. Ses escapades en pleine campagne avec son nouvel ami loup ne sont pas de tout repos. Fitz sait pertinemment qu'il en doit plus retomber dans une liaison mentale avec un animal. La mort de loupiot, son ami canin du premier tome lui a coûté, et le Vif est considéré comme une tare. Pourtant, doucement, mais sûrement, le petit loup s'immisce dans sa tête et le lien qui les unit sera finalement une force. Les passages entre les deux êtres sont brillants ! Robin Hobb a su mêler les sentiments de Fitz et d’Œil-de-nuit, rendre la relation au départ complexe, transparente et fluide. Lorsque nous les suivons dans les différents combats, il devient difficile de discerner qui est qui, qui fait quoi. C'est ce que ressent Fitz qui ne sait plus trop si c'est lui-même ou le loup qui a agi. Et c'est vraiment bien écrit.
Ces rares scènes entre le loup et Fitz sont les seules à amener un brin d'action. C'est peut-être le seul bémol que je pourrais trouver à ce livre. Beaucoup de chapitres tournent autour ses pensées, des songes, des rêves et finalement peu comportent de l'action pure. J'avoue que cela ne m'a pas énormément gêné lors de la lecture, c'est un point qui ressort en réalisant cette chronique.
Dans ce deuxième tome, des éléments nouveaux sont apportés, avec des relations plus poussées avec certains personnages. Nous retrouvons Patience, la belle-mère de Fitz si j'ose dire, avec un rôle fort intéressant. Fitz comprend qu'elle l'a toujours protégé et commence à douter de cette folie excentrique qu'elle montre. Ce personnage qui ne m'avait pas vraiment attiré dans le premier devient réellement passionnant. On entrevoit ce que Chevalerie a aimé chez elle... Elle est accompagnée de Brodette qui cache elle aussi bien son jeu et surtout, ce qui va plaire et déplaire a notre jeune homme, de Molly !
Car l'auteure a créé dans ce livre une petite amourette. Fitz grandit, et son cœur (et son corps) aussi. Le jeune homme s'est épris de la belle Molly. D'elle, je me souvenais d'un détail dans le premier tome : la belle partait avec un jeune homme. L'auteure a su composer autour des éléments qu'elle a amenés dans l'apprenti assassin (tome 1) et leur donner une signification. Ainsi, le jeune homme qui l'accompagne et rend Fitz jaloux n'est qu'un cousin...
J'ai beaucoup aimé la façon dont est traitée toute la relation qui naît entre eux. Fitz est un personnage de sang royal, et cible de bien des regards. Il ne peut afficher son attirance sans pour Moly sans que cela ne suscite un intérêt pour ces détracteurs ! Du coup, Royal (son oncle et aléatoirement, toujours aussi retors et conspirateur) aborde la demoiselle et la fait culpabiliser... elle ne peut, ne doit accorder de crédit au jeune bâtard. D'un autre côté, Patience met Fitz en garde. Son comportement pourrait entraîner une situation fort délétère pour la jeune chambrière qui est au château pour accumuler un petit pécule qui lui permettra de rouvrir une échoppe. Une liaison entre eux, pire un enfant hors mariage serait vraiment un comportement indigne d'un membre de la famille royale !
J'ai souri lors de cette belle scène, surtout en imaginant Fitz se faire sermonner par sa belle-mère...
Les personnages sont très attachants. Je ne reviens pas sur Burrich, ou encore le Fou que je vous laisse découvrir, je parlerai d'une femme que j'ai trouvé charmante, puisque bizarre. Patience. La femme du père de Fitz... Elle aurait pu le haïr, le traîner dans la boue comme d'autres le font dans ce château, mais elle choisit de l'aimer et de lui donne ce qu'elle n'a pas pu offrir à ces propres enfants. C'est touchant et on sent là l'âme de l'auteur, une femme.
Nous en apprenons plus sur le Fou, qui en devient encore plus mystérieux. C'est très fort, et cela donne encore plus envie de lire la suite. Il était un des personnages que j'avais le plus appréciés dans le premier, cela se confirme...
Les personnages sont très attachants. Je ne reviens pas sur Burrich, ou encore le Fou que je vous laisse découvrir, je parlerai d'une femme que j'ai trouvé charmante, puisque bizarre. Patience. La femme du père de Fitz... Elle aurait pu le haïr, le traîner dans la boue comme d'autres le font dans ce château, mais elle choisit de l'aimer et de lui donne ce qu'elle n'a pas pu offrir à ces propres enfants. C'est touchant et on sent là l'âme de l'auteur, une femme.
Nous en apprenons plus sur le Fou, qui en devient encore plus mystérieux. C'est très fort, et cela donne encore plus envie de lire la suite. Il était un des personnages que j'avais le plus appréciés dans le premier, cela se confirme...
Je terminerai par l'intrigue sur livre qui est bien pauvre. Nous suivons l'arrivée dans le château de Kettricken, la femme de Vérité, le roi-servant. Femme de tête et habituée à d'autres mœurs, elle va devoir gagner non seulement le cœur de son peuple, mais aussi celui de son mari. Fitz se voit confier comme mission de la protéger... Il y parviendra, même si l'on a l'impression qu'il passe son temps à visiter les différents protagonistes de ce tome.
Comme dans le premier tome, les introductions de chapitres narrent l'histoire de Castelcerf, le l'Art..., et quelques rappels mit en exergue, sans vraiment raconter les évènements déjà évoqués. Ces petits paragraphes sont en rapport avec le sujet traité dans les chapitres, mais de façon insidieuse, douce.
Comme dans le premier tome, les introductions de chapitres narrent l'histoire de Castelcerf, le l'Art..., et quelques rappels mit en exergue, sans vraiment raconter les évènements déjà évoqués. Ces petits paragraphes sont en rapport avec le sujet traité dans les chapitres, mais de façon insidieuse, douce.
Les éléments se mettent doucement en place, et Fitz avance. Il continue à tenter de maîtriser son Art avec Vérité, il surveille Kettricken et lui apporte des informations sur le château, les us et coutumes, jusqu'à l'emmener vers un projet : faire revivre le jardin de la reine. Notre héros tente aussi de sortir son roi Subtil des griffes de son propre fils... enfin, il se voit aussi confier par le Fou la mission bizarre d'en apprendre plus sur les Anciens et de retrouver les autres Artiseurs. Cela fait beaucoup pour un seul jeune homme, et, comme je l'ai évoqué un peu plus haut, toutes ces missions sont purement intellectuelles... ce qui ôte encore plus la possibilité de grandes scènes d'actions. Fort « heureusement » restent les Forgisés, ces hommes sans « âmes », victimes des pirates rouges, et qui arpentent le pays en quête de nourriture.
Au final
Les mots pour : Un style indéniable, intrigue, Vif, Art, magie, Personnages
Les mots contre : quelques longueurs et répétitions,
Les mots contre : quelques longueurs et répétitions,
Style : 4.75/5 |
Intrigue : 4/4
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Personnages : 4/4
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Écriture : 2.75 | Crédibilité : 2 |
P principal(aux) : 3/3
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Narration : 1 | Action : 1 |
P secondaires : 1/1
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Description : 1 | Violence/Tendresse : 1 |
Temps et espaces : 1.75/2
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Sensation générale : 2/3
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Rythme général : 1.5/2
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Total : 18/20
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En bref : un deuxième tome passionnant, même s'il manque un peu d'action. Il s'agit bien évidemment d'un tome de transition, qui ouvre vers les chapitres à venir, en donnant à Fitz une entité, une personnalité plus mûre. Il en a terminé avec l'apprentissage, et va pouvoir devenir véritablement l'homme du roi !
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