Éditeur : XO Jeunesse — Nb de pages : 387
Série : Susan Hopper
Catégorie : Fantastique/Jeunesse
Cendrine Wolf est née à Colmar. Elle a fait des études de sport (elle est spécialisée en escalade et en judo) et travaillé dans le milieu socioculturel, au sein des quartiers dits « difficiles ». Sa mission : canaliser l’énergie, et parfois la violence, des jeunes. Fonceuse, spontanée, déterminée, elle aime l’illustration, qu’elle a découverte sur le tard en autodidacte, la vitesse sous toutes ses formes et la littérature fantastique.
Cendrine Wolf et Anne Plichota — Image du Site Officiel |
Anne Plichota est née à Dijon, a habité en Vendée, à Lyon, Bordeaux, Besançon... Après des études de langue et culture chinoises, elle a séjourné quelque temps en Corée et travaillé en Chine. Elle a eu plusieurs métiers : prof de chinois ; vendeuse de guirlandes, de foulards et de toutes sortes de choses ; aide-soignante dans des hospices ; écrivain public (faire des courriers amoureux avait sa préférence) ; bibliothécaire… Elle se consacre aujourd’hui entièrement à l’écriture. Elle aime le travail ; la littérature anglaise et américaine ; la littérature gothique ; écouter les gens, leurs histoires, leur destin… la musique.
Un manoir en Écosse… Susan n’en revient pas. Du haut de ses 14 ans, elle savoure pour la première fois le confort d’un grand lit moelleux dans une chambre bien à elle. Et cela, grâce aux Hopper qui viennent de l’adopter.
Soudain, ce n’est plus la douceur du drap qu’elle sent sous ses orteils, mais un sol rocailleux et froid. Une brise glacée lui caresse les joues. En ouvrant les yeux, elle distingue une statue qui se découpe dans le brouillard. À ses pieds, les pierres tombales s’étendent à perte de vue. Un cimetière. Elle se trouve en plein milieu d’un cimetière. Et des tombes s’échappent lentement une ombre, puis une autre, et une autre encore…
Un rêve. Ce ne peut être qu’un rêve.
Mais si ce n’était pas le cas ?
Si la malédiction qui pèse sur Susan depuis sa naissance l’avait finalement rattrapée ?
Soudain, ce n’est plus la douceur du drap qu’elle sent sous ses orteils, mais un sol rocailleux et froid. Une brise glacée lui caresse les joues. En ouvrant les yeux, elle distingue une statue qui se découpe dans le brouillard. À ses pieds, les pierres tombales s’étendent à perte de vue. Un cimetière. Elle se trouve en plein milieu d’un cimetière. Et des tombes s’échappent lentement une ombre, puis une autre, et une autre encore…
Un rêve. Ce ne peut être qu’un rêve.
Mais si ce n’était pas le cas ?
Si la malédiction qui pèse sur Susan depuis sa naissance l’avait finalement rattrapée ?
Le tome Deux devrait sortir en octobre 2014.
Cet été (2013), ma choupette est tombée en panne de lecture (!) lors de nos vacances, malgré plusieurs livres emportés... et, dans une charmante librairie de Sarlat, nous avons fait l'acquisition de plusieurs romans jeunesse, dont celui-ci.
Toujours en quête de lettres pour mon ABC imaginaire, j'ai opté pour ce premier tome qui comptera pour la lettre W.
Une enfant survit, de façon extraordinaire à un feu immense, qui, outre de rendre sa maison en ruine, lui vole père et mère. Cette enfant, ballottée de famille d'accueil en centre pour orphelin, nous la retrouvons à 14 ans, affublée d'un drôle de petit caractère et d'une marinière. Attirée par l'odeur d'une femme, elle fera tout son possible pour partir avec cette famille.
Les deux auteures ont choisi une narration extérieure, omnisciente, et suivent essentiellement Susan, avec quelques courts passages derrière les autres protagonistes. L'ensemble se veut cohérent, les scènes s’enchaînent vivement, les descriptions sont soit riches, soit simples, suivant le thème abordé. Celles du cimetière sont à frémir, celles des lieux communs passés sous silence, pour notre plus grand plaisir !
Le style, que je découvre, alors que la saga Oska Pollock hante ma Wish depuis longtemps, m'a bien plu. Cette alternance de phrases longues (pas trop) et courtes donne beaucoup de dynamisme, et les mots laissés seuls viennent appuyer les sensations. C'est un style déjà rencontré, et même utilisé dans mon propre roman, et qui, à chaque fois, m'emporte. Ici, les dialogues viennent compléter cette écriture, mais je les ai parfois trouvé un peu « absents ». Certes, l'action prône. Certes, les personnages et leurs sentiments prennent une grande part de l'histoire, et la partie centrale avec la narration du passé n’entraîne pas vers de longs dialogues. Mais c'est un petit regret, car j'ai trouvé dommage que certaines conversations soient retranscrites en souvenir...
Par contre, les dialogues liés à Georgette sont très amusants. J'ai eu peu de l'effet redondance, mais tout est mesuré, et l'effet comique utilisé avec sagesse.
L'intrigue est savamment menée, avec une montée en puissance, des découvertes faites au fil des pages, de l'angoisse grandissante, et une fin digne des meilleures séries... ouvrant bien évidemment sur la suite. Autant dire que la suite sera achetée...
Comment ? je ne vous en dis rien ? Eh bien non, je ne vous en dis rien, après tout, le but est que vous succombiez au charme. Mais nous sommes dans un manoir Écossais, et j'ai parlé de cimetière, cela devrait vous évoquer quelque chose. Je toucherai un mot sur les rêves de Susan, tous plus flippants les uns que les autres, avec une ambiance gore parfois assez poussée.
Le style, que je découvre, alors que la saga Oska Pollock hante ma Wish depuis longtemps, m'a bien plu. Cette alternance de phrases longues (pas trop) et courtes donne beaucoup de dynamisme, et les mots laissés seuls viennent appuyer les sensations. C'est un style déjà rencontré, et même utilisé dans mon propre roman, et qui, à chaque fois, m'emporte. Ici, les dialogues viennent compléter cette écriture, mais je les ai parfois trouvé un peu « absents ». Certes, l'action prône. Certes, les personnages et leurs sentiments prennent une grande part de l'histoire, et la partie centrale avec la narration du passé n’entraîne pas vers de longs dialogues. Mais c'est un petit regret, car j'ai trouvé dommage que certaines conversations soient retranscrites en souvenir...
Par contre, les dialogues liés à Georgette sont très amusants. J'ai eu peu de l'effet redondance, mais tout est mesuré, et l'effet comique utilisé avec sagesse.
L'intrigue est savamment menée, avec une montée en puissance, des découvertes faites au fil des pages, de l'angoisse grandissante, et une fin digne des meilleures séries... ouvrant bien évidemment sur la suite. Autant dire que la suite sera achetée...
"La maison brûlait et elle, minuscule petite fille agenouillée sur son lit, regardait le spectacle flamboyant, beaucoup plus impressionnant que celui auquel elle était habituée quand elle regardait son père travailler. Il avait fait les choses en grand, cette fois-ci. Ces étincelles, les flammes qui couvraient les murs et le plafond, ce rugissement de fauve, c'était si beau ! Comment aurait-elle pu s'empêcher d'applaudir ? "(prologue)
Comment ? je ne vous en dis rien ? Eh bien non, je ne vous en dis rien, après tout, le but est que vous succombiez au charme. Mais nous sommes dans un manoir Écossais, et j'ai parlé de cimetière, cela devrait vous évoquer quelque chose. Je toucherai un mot sur les rêves de Susan, tous plus flippants les uns que les autres, avec une ambiance gore parfois assez poussée.
Autant les personnages de Georgette, Alfred et Hélène m'ont bien plu, autant j'ai trouvé celui de Susan un peu survolé. Ce manque de profondeur m'a dérangé à plusieurs moments.
"- Qu'est-ce qu'on fabrique dans un cimetière ? lança Susan en réprimant un frisson. Tout autour d'eux étaient éparpillées des tombes. Certaines, branlantes et érodées, semblaient ne plus avoir d'âge.
- Ze sais pas... zozota Georgette, tremblante de froid. Mais ze suis sûre d'une zose, c'est que ze me zèle les coussinets."Eliot, quant à lui, est touchant par sa pathologie, mais elle ne suffit pas à créer un personnage, et, là encore, ce manque de charisme m'a turlupiné.
Les lieux sont assez restreints, puisque l'essentiel de l'histoire se passe au Manoir Hopper, avec quelques scènes à l'Orphelinat (Home) et dans la masure d'Alfred. Le Manoir est décrit sobrement, c'est surtout l'ambiance qui est dépeinte. Les scènes des rêves se déroulent dans un espace lumineux, ou dans un cimetière.
Le temps est assez court, et l'ensemble se déroule en été, avant la reprise scolaire.
Les mots pour : Style, intrigue, Georgette
Les mots contre : manque de profondeur des personnages principaux, dialogues en souvenirs
Notation : 15/20
Un très joli premier tome, avec une intrigue intéressante et menée avec talent. Un style efficace, des scènes drôles, d'autres, poignantes, une belle combinaison (^^). J’émettrais un bémol, toutefois, sur le manque de profondeur.
4 commentaires :
Tiens cendrine Wolf sera au salon du livre samedi....peut être que....
Ah, dommage, je ne passerai sur le salon que dimanche... Faut d’ailleurs que je trouve le programme, je ne m'en suis pas encore inquiété ^^
Et puis, samedi, j'ai une autre rencontre à faire, si tu vois ce que je veux dire....
biz
C'est très long d'attendre la suite de ce roman que j'ai lu dès sa sorti ! J'ai beaucoup aimé! :D Merci pour ton avis.
Octobre ! effectivement cela peut sembler loin, mais écrivant moi-même, je trouve ce timming "normal" et il prouve que les auteures ne font pas appel a des subalternes qui feraient tout le travail. Les vrais auteurs ne peuvent pas sortir un livre tous les trois mois...
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