Éditeur : Nathan — Nb de pages : 326
Série : /
Catégorie : Drame, jeunesse, romance
John Green est né en 1977 à Indianapolis.
Écrivain américain, auteur de livres pour jeunes adultes, il a également réalisé un vidéo-blog sur YouTube avec son frère Hank Green. Il a été numéro un de la liste des meilleures ventes du New York Times pour Nos étoiles contraires en 2011.
Son site
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie
un film de Josh Boone avec Shailene Woodley, Ansel Elgort...
Au vu des nombreux articles dithyrambiques sur ce livre, lorsqu’une collègue me l'a proposé en lecture, je n'ai pu qu'accepter...
Tout est dit dans le résumé.
C'est un beau livre, c'est vrai, mais je dois avoir un peu passé l'âge pour m'extasier devant ce texte, et surtout devant les émois amoureux de Hazel !
L'histoire est touchante et ne tombe pas dans le mélo, grâce à une bonne dose d'humour. Les apports médicaux sont précis, bien vulgarisés, sans longueurs ni d'effet catalogue, avec une petite invention de l'auteur que l'on aimerait vrai (Phalanxifor). L'amourette par contre m'a laissée dubitative, les raisons étant un peu plus bas.
La narration, à la première personne, ne m'a pas plu. Régulièrement, je bloque sur ce mode narratif, et, encore une fois, je ne suis pas parvenue à me laisser emporter par l'histoire. Pourtant, ici, l'auteur a réussi à donner du souffle (pour une héroïne qui n'en a pas) à son texte, une vraie sensation. Il alterne les modes, passant de souvenirs à des dialogues racontés, parfois sous forme théâtrale avec les noms des personnages en marge. Ces changements donnent un texte dynamique, rapide à lire, et surtout évitant les écueils des pleurnicheries ce qui aurait été facile au vu du sujet.
L'ensemble est assez convaincant, avec une trame originale. Loin des livres sur ce thème où l'on tente de nous sensibiliser à des comportements meilleurs, ou à nous faire pleurer sur la vie troublante et trop courte des malades, ce livre donne enfin la parole à de jeunes patients, et montre que leur vie est parfois celle de tout le monde, avec les mêmes envies, les même attentes, sauf qu'ils ont conscience que la maladie revendiquera ses droits plus rapidement que pour les autres.
Les parties sur le livre que lit Hazel m'ont laissée perplexe. J'ai beaucoup aimé le fait qu'elle lise, mais regretté qu'elle relise sans cesse le même livre, même s'il lui apporte des réponses sur sa propre vie. Certes, le côté fan de est bien traité, et la confrontation avec l'auteur m'a amusé. J'ai surtout noté cette phrase qui correspond assez bien à ce que je pense, ou a ce que je peux répondre devant une telle question :
L'histoire est touchante et ne tombe pas dans le mélo, grâce à une bonne dose d'humour. Les apports médicaux sont précis, bien vulgarisés, sans longueurs ni d'effet catalogue, avec une petite invention de l'auteur que l'on aimerait vrai (Phalanxifor). L'amourette par contre m'a laissée dubitative, les raisons étant un peu plus bas.
La narration, à la première personne, ne m'a pas plu. Régulièrement, je bloque sur ce mode narratif, et, encore une fois, je ne suis pas parvenue à me laisser emporter par l'histoire. Pourtant, ici, l'auteur a réussi à donner du souffle (pour une héroïne qui n'en a pas) à son texte, une vraie sensation. Il alterne les modes, passant de souvenirs à des dialogues racontés, parfois sous forme théâtrale avec les noms des personnages en marge. Ces changements donnent un texte dynamique, rapide à lire, et surtout évitant les écueils des pleurnicheries ce qui aurait été facile au vu du sujet.
L'ensemble est assez convaincant, avec une trame originale. Loin des livres sur ce thème où l'on tente de nous sensibiliser à des comportements meilleurs, ou à nous faire pleurer sur la vie troublante et trop courte des malades, ce livre donne enfin la parole à de jeunes patients, et montre que leur vie est parfois celle de tout le monde, avec les mêmes envies, les même attentes, sauf qu'ils ont conscience que la maladie revendiquera ses droits plus rapidement que pour les autres.
Les parties sur le livre que lit Hazel m'ont laissée perplexe. J'ai beaucoup aimé le fait qu'elle lise, mais regretté qu'elle relise sans cesse le même livre, même s'il lui apporte des réponses sur sa propre vie. Certes, le côté fan de est bien traité, et la confrontation avec l'auteur m'a amusé. J'ai surtout noté cette phrase qui correspond assez bien à ce que je pense, ou a ce que je peux répondre devant une telle question :
« Pour être tout à fait franc, cette idée puérile selon laquelle l'auteur d'un roman aurait des connaissances particulières concernant les personnages de son roman... C'est ridicule. Mon roman est né de gribouillis sur des feuilles, ma chère. Les personnages qui le peuplent n'ont pas de vie en dehors de ces gribouillis. » (p201)Car, c'est un des points que j'ai apprécié dans le livre, l'auteur parle aussi des lecteurs, des auteurs, des livres... avec un joli clin d'œil aux longues séries adolescentes...
En fait, je crois que je n'ai pas accroché au personnage de Hazel et donc, que je n'ai pas pu croire en son amour...
J'ai beaucoup plus apprécié les deux garçons : Augustus et son ami Isaac. Van Houten m'a amusé, avec son côté rentre-dedans. On ressent aisément son mal-être, sa douleur.
Les autres personnages étant vus au travers du regard d'Hazel, ils sont un peu faussés, ce qui les rend assez peu crédibles par moment. Je conçois que le fait de ne pas avoir accroché à ce personnage fausse du coup l'appréciation des autres.
C'est assez rapide, comme histoire, quelques mois. Le temps est décompté régulièrement.
Les lieux sont décrits simplement, mis à part Amsterdam, qui est vraiment magnifiée.
Les mots pour : Thème, humour
Les mots contre : Hazel
Notation : 16/20
Une histoire touchante, même si le personnage d'Hazel n'a pas su me convaincre.
3 commentaires :
Je suis d'accord avec toi concernant Hazel, elle manque de relief et son amour est un peu trop plat pour réellement nous faire vibrer...
Oh... Dommage que le personnage d'hazel ne t'ai pas plu... Personnellement, je me suis retrouvé en larme devant le 2/3 du livre ! ;-)
Et par le fait même, devant un de mes plus gros coups de coeur de 2014...
Contrairement à toi, Hazel m'avait beaucoup plu. J'avais trouvé son histoire et celle de son entourage émouvante et intéressante, j'avais beaucoup aimé mais, comme toi, j'ai dû passer l'âge de certaines choses car ce n'avait pas été un coup de coeur comme beaucoup.
Enregistrer un commentaire