Éditeur : A4Pm – Nb de pages : 402
Série : /
Catégorie : Drame Contemporain
Murielle Garrigue est née en 1945 dans le sud-ouest de la France.
Rêvant de devenir journaliste, Murielle a passé sa vie à écrire.
14 juillet 1986, Manon met au monde Tom à la maternité d’Arcachon, sur la côte Aquitaine. Au même instant à Vannes, dans le golfe du Morbihan, Solena donne naissance à Tristana.
Rien ne prédestinait ces enfants à se rencontrer.
Et pourtant...
Le drame frappe. Devenu orphelin Tom est adopté par la tante de Tristana, qui le prénommera Lisandre.
Le pays des légendes qui bercent leu enfance, voit éclore entre eux un merveilleux amour.
Mais le malheur frappe à nouveau, lorsque le jour de ses douze ans, Tristan reçoit ne lettre de Lisandre qui changera à jamais sa destinée.
Rien ne prédestinait ces enfants à se rencontrer.
Et pourtant...
Le drame frappe. Devenu orphelin Tom est adopté par la tante de Tristana, qui le prénommera Lisandre.
Le pays des légendes qui bercent leu enfance, voit éclore entre eux un merveilleux amour.
Mais le malheur frappe à nouveau, lorsque le jour de ses douze ans, Tristan reçoit ne lettre de Lisandre qui changera à jamais sa destinée.
Ayant lu et apprécié les premiers ouvrages de Mureille, je n’ai pas hésité lorsqu’elle ma proposé ce dernier roman en lecture.
Ce livre entre dans mon ABC 2015, lettre G
Ce livre entre dans mon ABC 2015, lettre G
Tout est dit dans le résumé.
Ce texte est différent de ceux que Murielle a pu écrire auparavant, bien que l’on y retrouve des similitudes, notamment dans le caractère des personnages – j’y reviendrai – et les lieux rencontrés. Ici, l’ambiance est plus sombre, presque noire et l’on flirte avec les thrillers psychologiques.
C’est encore une saga familiale, comme dans le secret de Prunelli, que nous offre Murielle, axée sur une héroïne au caractère fort. La vie de Tristana est éponyme de son nom, triste et dure, après une enfance joyeuse.
L’intrigue, bien pensée, nous entraîne sur les bords de la folie, sur les comportements humains et les petites phrases assassines qui créent chez les enfants des perturbations psychologiques si graves, qu’elles hanteront leur âme et seront des moteurs ou des freins dans leur évolution et donc leur vie. Je ne dévoilerai pas ces mots, ces phrases qui ont gouverné le devenir de Tristana, mais elles sont de celles que l’on peut rencontrer dans d’autres familles, de celles dites par des adultes en souffrances et ne mesurant pas les dommages causés.
Quelques scènes et bouleversements sont un peu prévisibles, mais l’intrigue tient la route.
Le fond de l’histoire se veut empli de légendes, de lieux mystiques avec la forêt de Brocéliande et les îles aux fées en Irlande. C’est là l’un de mes plus grands regrets, dans ce roman, cette abondance de lieux, certes bien décrits, mais apportant un effet catalogue au livre. Les supprimer, ou du moins en réduire les pages, rendrait à l’ouvrage un souffle perdu par ces pages, et donc un rythme général plus agréable, moins soumis aux variations.
Dans le même ordre d’idée, les scènes de vie quotidienne, si elles donnent une crédibilité, rendent le livre un peu moins aguicheur. D’ailleurs, la construction chronologique renforce cette situation. On suit l’intrigue pas à pas au fil des ans, et un bouleversement temporel donnerait du rythme, obligerait le lecteur à plus de recul. Surtout que les longs chapitres (cinq, de mémoire) n’aident pas au rythme global.
Je terminerai par deux points forts. Alors que je n’apprécie guère les actes de violence, ils trouvent ici une place forte et primordiale, à la limite écœurante de réalisme. Enfin, les deux dernières parties sont plus vives, plus accrocheuses.
C’est encore une saga familiale, comme dans le secret de Prunelli, que nous offre Murielle, axée sur une héroïne au caractère fort. La vie de Tristana est éponyme de son nom, triste et dure, après une enfance joyeuse.
L’intrigue, bien pensée, nous entraîne sur les bords de la folie, sur les comportements humains et les petites phrases assassines qui créent chez les enfants des perturbations psychologiques si graves, qu’elles hanteront leur âme et seront des moteurs ou des freins dans leur évolution et donc leur vie. Je ne dévoilerai pas ces mots, ces phrases qui ont gouverné le devenir de Tristana, mais elles sont de celles que l’on peut rencontrer dans d’autres familles, de celles dites par des adultes en souffrances et ne mesurant pas les dommages causés.
Quelques scènes et bouleversements sont un peu prévisibles, mais l’intrigue tient la route.
Le fond de l’histoire se veut empli de légendes, de lieux mystiques avec la forêt de Brocéliande et les îles aux fées en Irlande. C’est là l’un de mes plus grands regrets, dans ce roman, cette abondance de lieux, certes bien décrits, mais apportant un effet catalogue au livre. Les supprimer, ou du moins en réduire les pages, rendrait à l’ouvrage un souffle perdu par ces pages, et donc un rythme général plus agréable, moins soumis aux variations.
Dans le même ordre d’idée, les scènes de vie quotidienne, si elles donnent une crédibilité, rendent le livre un peu moins aguicheur. D’ailleurs, la construction chronologique renforce cette situation. On suit l’intrigue pas à pas au fil des ans, et un bouleversement temporel donnerait du rythme, obligerait le lecteur à plus de recul. Surtout que les longs chapitres (cinq, de mémoire) n’aident pas au rythme global.
Je terminerai par deux points forts. Alors que je n’apprécie guère les actes de violence, ils trouvent ici une place forte et primordiale, à la limite écœurante de réalisme. Enfin, les deux dernières parties sont plus vives, plus accrocheuses.
Tristana est une réussite, avec un caractère fort, une dérive à la limite de la folie, des réactions adolescentes, par exemple, très bien senties et une vie d’adulte meurtrie crédible. Sa façon de ne pas aimer les hommes, tout en acceptant leurs ébats, en prenant plaisir à leur contact est amenée avec brio.
Son évolution aussi est superbe, avec une tendance à la rédemption, jusqu’au virage final. Mais chut...
Les personnages secondaires, et notamment Leria – qui n’est pas sans rappeler un autre personnage corse de la saga de Prunelli –, apportent une richesse dans les dialogues et des caractères précis, bien que trop peu fouillés pour certains membres de la famille de Tristana (mais, ce ne sont que des personnages secondaires). Chacun n’existe qu’en confrontation avec Tristana, et, parfois, j’avoue que leur multitude m’a laissée pantoise. Resserrer sur moins de protagonistes, peut-être, offrirait plus de poids à chacun.
Le temps est regrettable. L’histoire coule sur trente ans, et c’est, à mon goût, un peu long. Là aussi des sacrifices auraient pu être faits, des coupures, en supprimant des scènes de tous les jours qui n’apportent pas grand-chose à l’intrigue.
Je ne reviens pas sur les lieux, déjà évoqués.
Les mots pour : Personnage de Tristana, intrigue globale
Les mots contre : prévisibilité de certaines scènes,
Notation :
Style (sur 5) 3 | Intrigue (sur 4) 2,5 | Personnages principaux (sur 3) 2 | |||
Style 1 | Crédibilité 1 | Personnages secondaires (sur 1) 1 | |||
Narration 1 | Action 0,5 | ||||
Description 1 | Violence/tendresse 1 | Temps et espace (sur 2) 1 | |||
Sensation générale (sur 3) 2 | Rythme général (sur 2) 0,5 | Total (sur 20) 12 |
L’intrigue est prenante, mais les nombreuses visites de l’héroïne amènent un petit effet catalogue qui surcharge le roman. Les personnages sont bien creusés, la psychologie intéressante et quelques rebondissements tiennent en alerte. Bref, bon petit roman qui mériterait d’être épuré.
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