Un vampire juif et dépressif, c'est le pari de Joann Sfar dans ce roman : l'Eternel.
Éditeur: Livre de poche
Nb de pages : 452
Série : /
Catégorie : Contemporain - Fantastique
Traducteur : /
Nb de pages : 452
Série : /
Catégorie : Contemporain - Fantastique
Traducteur : /
Pourquoi ce livre ?
Ce livre fait partie de la sélection de juin
du prix des lecteurs du Livre de poche.
du prix des lecteurs du Livre de poche.
« Les vampires, ça n existe pas.
La psychanalyse, ça ne marche pas.
On était vraiment faits pour se rencontrer. »
Pour son malheur, Ionas, violoniste juif ukrainien, doux-rêveur mort au combat en 1917, ressuscite sous la forme d un vampire. Il n a qu'une obsession : retrouver sa fiancée Hiéléna, fille d'un luthier d 'Odessa. Mais pour « vivre », il doit boire du sang, ce qui le plonge dans des affres de culpabilité. Il passe outre tout ce que sa douceur naturelle lui interdit et, rongé par sa mauvaise conscience, finit par découvrir que son frère Caïn et sa belle ont convolé en justes noces et attendent un enfant...
Près d'un siècle et quelques pogroms plus tard, Ionas, qui a élu domicile à New York, essaie de trouver auprès de la très sexy Rebecka Streisand, psychanalyste tout juste veuve d'une célèbre rock star, un recours pour vaincre sa culpabilité et vivre en harmonie avec ses démons.
Humour, dérision, sens du romanesque, truculence, sensualité, émotion... on retrouve dans ce Nosferatu revu et corrigé par Woody Allen et Albert Cohen réunis, tout ce qui fait l'originalité et la profondeur des bandes dessinées de Sfar, qui marie ici mieux que jamais esprit ludique et intelligence.
Près d'un siècle et quelques pogroms plus tard, Ionas, qui a élu domicile à New York, essaie de trouver auprès de la très sexy Rebecka Streisand, psychanalyste tout juste veuve d'une célèbre rock star, un recours pour vaincre sa culpabilité et vivre en harmonie avec ses démons.
Humour, dérision, sens du romanesque, truculence, sensualité, émotion... on retrouve dans ce Nosferatu revu et corrigé par Woody Allen et Albert Cohen réunis, tout ce qui fait l'originalité et la profondeur des bandes dessinées de Sfar, qui marie ici mieux que jamais esprit ludique et intelligence.
Joann Sfar est né en 1971 à Nice.
Dessinateur et scénariste de bande dessinée, un réalisateur français (César du meilleur premier film pour Gainsbourg, vie héroïque (2010)), il a coécrit les nombreux albums de la série Donjon et la série le Chat du rabbin.
Il a obtenu de très nombreux prix et récompenses, comme le prix du Trentenaire lors du Festival d'Angoulême 2003. En 2012, il obtient un deuxième César, celui du meilleur film d'animation, pour Le Chat du rabbin.
Son site.
Suite à un combat sanglant, un homme se relève et se découvre vampire. Sauf que ses convictions et ses croyances vont l’empêcher d’apprécier pleinement cette immortalité.
Les premiers mots, crus et assez déroutants m'ont laissé imaginer une histoire passionnante, différente avec un brin de réflexion de la part du héros, assez atypique. Les notes d'humour, parfois morbides, soulignent un texte résolument violent et cruel, amènent une vision particulière des combats sanglants et inégaux ayant opposés des forces armées à de pauvres bougres sans vraiment de défenses.
Et puis, la mort frappe. Le héros, violoniste et juif, tombe. Mais ses rêves le portent vers une résurrection vampirique. Et là, tout commence.
Un style particulier
J'avoue que le style est si particulier qu'il ne peut qu'être souligné. Humour, mots crus, violent parfois, mais avec une volonté de rendre poétique, de tirer le texte vers le haut. Un peu trop, comme souvent lorsque les auteurs oublient que la simplicité est une force.
Les descriptions sont riches, colorées de rouge sang. L'ambiance est gore avec un certain éclectisme.
Mais voilà, à trop vouloir en faire, l'auteur m'a perdu...
Surtout que si le début, le premier tiers du livre est "assez" cohérent, avec les réflexions et questionnement du héros, la suite devient un grand n'importe quoi avec des ajouts mystiques incongrus !
Et la deuxième partie, moderne, m'a franchement laissé de côté. Quel intérêt ? Certes, le héros n'a pas accepté son état, mais de là à rencontrer une psy. Bof.
Un grand délire
Surtout que si le début, le premier tiers du livre est "assez" cohérent, avec les réflexions et questionnement du héros, la suite devient un grand n'importe quoi avec des ajouts mystiques incongrus !
Et la deuxième partie, moderne, m'a franchement laissé de côté. Quel intérêt ? Certes, le héros n'a pas accepté son état, mais de là à rencontrer une psy. Bof.
Le personnage principal, Ionas, est sympathique au départ, mais rapidement ces nombreuses questions le rendent antipathique. C'est une réussite, je dirais que c'est le vrai point fort du livre.
Son frère, qui lui vole sa fiancée, est aussi bien campé. J'ai un peu moins apprécié le personnage de la jeune femme.
Deux époques, deux lieux. Mais j'ai grandement préféré la première partie, plus historique, à Odessa en 1917.
Les mots pour : Un bon début, style intéressant, humour
Les mots contre : dérapage au tiers du livre, longueurs
Notation :
Style (sur 5) 4 | Intrigue (/4) 1,5 | Personnages principaux (/3) 2 | |||
Style 2 | Crédibilité 0,5 | Personnages secondaires (/1) / | |||
Narration 1 | Action 0,5 | ||||
Description 1 | Violence/tendresse 0,5 | Temps et espace (/2) 0,5 | |||
Sensation générale (/3) 1 | Rythme général (/2) 1 | Total (/20) 10 |
Un livre qui démarrait bien, mais qui s'est essoufflé sur la longueur. Un style très particulier, relativement probant au départ.
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