Dans une réalité où les dragons se griment en homme, qui d'autres que de fabuleux épéistes pour les combattre ? découvrez cette uchronie de Pierre Pevel : les lames du Cardinal.
Éditeur: Bragelonne
Nb de pages : 300
Série :les lames du Cardinal
Traducteur : /.
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Catégorie : Fantasy
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Nb de pages : 300
Série :les lames du Cardinal
Traducteur : /.
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Catégorie : Fantasy
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Partenariat : /
Challenge : ABC imaginaire 2017.
Lu en même temps que Fredd, de Livr@ddict.
Je vous invite à découvrir son avis.
Lu en même temps que Fredd, de Livr@ddict.
Je vous invite à découvrir son avis.
Paris, an de grâce 1633. Louis XIII règne sur la France et Richelieu la gouverne. Le Cardinal, l'une des personnalités les plus puissantes et les plus menacées de son temps, doit sans cesse regarder des ennemis de la Couronne. L'espionnage, l'assassinat, la guerre, tout est bon tour parvenir à leurs fins... et même la sorcellerie, qui est l'œuvre des plus fourbes adversaires du royaume: les dragons! Ces redoutables créatures surgies de la nuit des temps ont en effet survécu et se dissimulent parmi les humains, ourdissant de sombres complots pour la reconquête du pouvoir. Déjà la cour d'Espagne est tombée entre leurs griffes... Alors, en cette nuit de printemps, Richelieu décide de jouer sa carte maîtresse. Il reçoit en secret un bretteur exceptionnel, un officier dévoué que la trahison et le déshonneur n'ont pourtant pas épargné : le capitaine La Fargue. Car l'heure est venue de reformer l'élite secrète qu'il commandait jadis, une compagnie d'aventuriers et de combattants hors du commun, rivalisant d'élégance, de courage et d'astuce, ne redoutant nul danger: les Lames du Cardinal!
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La trilogie :
- Les lames du cardinal, tome 1
- Les lames du cardinal, tome 2 : L'alchimiste des ombres
- Les lames du cardinal, tome 3 : Le dragon des arcanes
Biographie
Pierre Pevel est né en 1968 à Nancy.
Écrivain Français, il est l’auteur de nombreux romans fantasy. Il a aussi publié sous le pseudonyme de Pierre Jacq.
D'abord scénariste, journaliste et auteur pour les jeux de rôle, il se fait connaître par sa trilogie des Ombres de Wieldstadt, publiée en 2001, qui lui vaut en 2002 un Grand Prix de l'Imaginaire.
Écrivain Français, il est l’auteur de nombreux romans fantasy. Il a aussi publié sous le pseudonyme de Pierre Jacq.
D'abord scénariste, journaliste et auteur pour les jeux de rôle, il se fait connaître par sa trilogie des Ombres de Wieldstadt, publiée en 2001, qui lui vaut en 2002 un Grand Prix de l'Imaginaire.
L'histoire
- Une fine équipe d'épéistes se voit confier une drôle de mission : retrouver le fils d'un conte espagnol ... mais derrière cette simple requête se cache plusieurs vérités...
Mon avis
J’ai découvert P Pevel avec Les enchantements d’Ambremer, que j’avais beaucoup aimé. Du coup, lorsque l’on m’a offert ma liseuse, avec un nouveau livre au choix, j’ai décidé de prendre la trilogie des Lames du Cardinal. Cette année, j’ai placé, enfin, ce livre dans un de mes ABC, ce qui garantit pratiquement la lecture…
Le style reste aussi classique que dans Les enchantements d’Ambremer, avec des phrases simples, sans fioritures, avec toutefois beaucoup de verbes ternes, ce que je n’avais pas pointé dans l’autre livre. Sans alourdir le texte, ces verbes l’appauvrissent un peu. Néanmoins, le nombre réduit d’adverbes et d’adjectifs redonnent le souffle perdu par l’utilisation abusive de être et avoir. Sans compter l’apport d’un vocabulaire adapté et qui colle à l’époque.
Les dialogues coupent bien les parties descriptives — joliment détaillées, sans longueurs — et donnent le ton avec de belles réparties pleines d’humour, de petites piques entre les personnages ou des explications de plan des ordres… bref, l’ensemble compose un écrit vivant et crédible.
Le point fort de ce roman, dépassant même l’intrigue, se niche dans les personnages très attachants et charismatiques. Pourtant nombreux, chacun est bien identifié avec un caractère propre et des informations sur son passé. D’ailleurs, la narration (à la troisième personne) tourne autour d’eux et leur donne une part de gloire, un chapitre ou des passages. Cette alternance fortifie et enjolive l’intrigue.
Mon préféré reste Saint Lucq, bien que les autres s’avèrent sympathiques. Même les « méchants ».
Ce point entre dans les petits bémols, car je n’ai pas ressenti de frémissement envers les méchants du roman. Leurs actes et volontés semblent naturels, mais pas cruels. Tout est lissé. Du coup, l’ensemble prend une tournure légèrement manichéenne.
Composée de plusieurs éléments qui s’emboîtent, comme les aventures de chaque protagoniste avant qu’ils ne se rejoignent, l’histoire se déroule sur quelques jours à peine. Entre complot, mensonges, quiproquos, assassinat programmé, torture et duels, les rebondissements s’enchaînent.
L’ambiance teintée de cape et d’épée digne de Dumas (avec un bel hommage, très évident) nous emporte dans des rouages politiques auquel P Pevel a ajouté une pointe de fantaisie : des dragons ! Cette touche personnelle, base de l’intrigue, donne une valeur ajoutée incroyable et rend l’ensemble très intrigant. Ainsi, grâce à une vouivre, l’auteur évite (frôle tout de même) un deus ex machina de folie dans les dernières pages.
Alors, bien sûr, on pourrait qualifier l’ensemble de facile, de prévisible. Mais si quelques éléments se découvrent aisément, d’autres surprennent. Ne serait-ce que l’épilogue.
Un style classique
Le style reste aussi classique que dans Les enchantements d’Ambremer, avec des phrases simples, sans fioritures, avec toutefois beaucoup de verbes ternes, ce que je n’avais pas pointé dans l’autre livre. Sans alourdir le texte, ces verbes l’appauvrissent un peu. Néanmoins, le nombre réduit d’adverbes et d’adjectifs redonnent le souffle perdu par l’utilisation abusive de être et avoir. Sans compter l’apport d’un vocabulaire adapté et qui colle à l’époque.
Les dialogues coupent bien les parties descriptives — joliment détaillées, sans longueurs — et donnent le ton avec de belles réparties pleines d’humour, de petites piques entre les personnages ou des explications de plan des ordres… bref, l’ensemble compose un écrit vivant et crédible.
Des personnages attachants
Le point fort de ce roman, dépassant même l’intrigue, se niche dans les personnages très attachants et charismatiques. Pourtant nombreux, chacun est bien identifié avec un caractère propre et des informations sur son passé. D’ailleurs, la narration (à la troisième personne) tourne autour d’eux et leur donne une part de gloire, un chapitre ou des passages. Cette alternance fortifie et enjolive l’intrigue.
Mon préféré reste Saint Lucq, bien que les autres s’avèrent sympathiques. Même les « méchants ».
Ce point entre dans les petits bémols, car je n’ai pas ressenti de frémissement envers les méchants du roman. Leurs actes et volontés semblent naturels, mais pas cruels. Tout est lissé. Du coup, l’ensemble prend une tournure légèrement manichéenne.
Et l’intrigue, justement.
Composée de plusieurs éléments qui s’emboîtent, comme les aventures de chaque protagoniste avant qu’ils ne se rejoignent, l’histoire se déroule sur quelques jours à peine. Entre complot, mensonges, quiproquos, assassinat programmé, torture et duels, les rebondissements s’enchaînent.
L’ambiance teintée de cape et d’épée digne de Dumas (avec un bel hommage, très évident) nous emporte dans des rouages politiques auquel P Pevel a ajouté une pointe de fantaisie : des dragons ! Cette touche personnelle, base de l’intrigue, donne une valeur ajoutée incroyable et rend l’ensemble très intrigant. Ainsi, grâce à une vouivre, l’auteur évite (frôle tout de même) un deus ex machina de folie dans les dernières pages.
Prévisible, ou pas !
Alors, bien sûr, on pourrait qualifier l’ensemble de facile, de prévisible. Mais si quelques éléments se découvrent aisément, d’autres surprennent. Ne serait-ce que l’épilogue.
Au final
Les mots pour : intrigue personnages, dragon
Les mots contre : prévisible ? manichéen ?
(explication de la grille de notation)
Les mots contre : prévisible ? manichéen ?
(explication de la grille de notation)
Style : 4/5 |
Intrigue : 3.5/4
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Personnages : 3.5/4
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Écriture : 2 | Crédibilité : 1.5 |
P principal(aux) : 2.5/3
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Narration : 1 | Action : 1 |
P secondaires : 1/1
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Description : 1 | Violence/Tendresse : 1 |
Temps et espaces : 2/2
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Sensation générale : 2.5/3
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Rythme général : 2/2
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Total : 17.5/20
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En bref : un premier tome plus très agréable, avec une histoire dynamique et menée avec brio. De nombreuses références historiques, un bel hommage à A Dumas et ses mousquetaires... un bon roman de cape et d'épée !
Nb de pages : 330 (ePub)
Série : Les Lames du Cardinal (T2)
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Traducteur : /.
Illustration :
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Challenge : /
Les lames du cardinal, tome 2 : L'alchimiste des ombres
Éditions BragelonneNb de pages : 330 (ePub)
Série : Les Lames du Cardinal (T2)
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Traducteur : /.
Illustration :
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Catégorie : Fantasy
Partenariat : /Challenge : /
Paris, 1633. Les dragons menacent le royaume. Surgis de la nuit des temps, ils sont avides de pouvoir et décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de sorcellerie, ils ont pris apparence humaine et créé une puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire déjà dans les plus grandes cours d'Europe.
Pour déjouer leurs sinistres complots, Richelieu a reformé son unité d'élite, une compagnie clandestine d'aventuriers et de duellistes rivalisant de courage, d'élégance et d'astuce. Six hommes et une femme aux talents exceptionnels prêts à braver tous les dangers et à risquer leur vie pour la Couronne : les Lames du Cardinal. Mais alors qu'ils ont rendez-vous, par une nuit d'orage, avec une espionne italienne aussi belle que dangereuse qui prétend détenir les clés d'un complot à venir, ils sont loin d'imaginer l'ampleur de la tragédie qui va s'abattre sur la France et les obliger à affronter leur plus terrible adversaire : l'Alchimiste des ombres... |
lu en mai 2019
Mon avis
Durant les vacances en Angleterre, je me suis octroyé un petit plaisir de lecture. Je pensais réaliser l'article à mon retour, mais nous sommes déjà en août (c'était fin mai) et je n'ai toujours rien écrit au sujet de ce roman.
Le style efficace, les personnages convaincants, les dragons, les mousquetaire, j'ai vraiment apprécié tout cet ensemble ainsi que les combats enlevés, le rythme de l'intrigue.
Je lirai donc le tome 3 avec plaisir !
Le style efficace, les personnages convaincants, les dragons, les mousquetaire, j'ai vraiment apprécié tout cet ensemble ainsi que les combats enlevés, le rythme de l'intrigue.
Je lirai donc le tome 3 avec plaisir !
1 commentaires :
Je suis contente que tu aies aimé ce premier tome :) Moi aussi, mon p'tit chouchou, c'est Saint Lucq niark niark :p
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