Après leur grève des femmes formidables, Alex Riva nous raconte le retour et la vie de ces femmes durant une année. Tout vat bien, sauf Quand l'imprévu s'en mêle.
Éditions Denoël
Nb de pages : 288
Série : /
Traducteur : /.
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Catégorie : contemporain
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Nb de pages : 288
Série : /
Traducteur : /.
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Catégorie : contemporain
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Partenariat : /
Challenge : ABC 2017.
Après une semaine magique en Grèce, l’heure du retour à Paris et à la réalité a sonné pour Emma, Alice, Andréa et Chloé, nos quatre femmes formidables. Mais pas question pour autant de retomber dans les travers du quotidien. Leur séjour a été l’occasion de nombreuses remises en question, et chacune est bien décidée à reprendre sa vie en main. Pour leurs hommes aussi, cette grève a été l’occasion de réfléchir, et tous semblent prêts à prendre un nouveau départ. Pourtant, pas si simple d’appliquer ses bonnes résolutions lorsque l’imprévu s’en mêle… Nos héroïnes vont devoir modifier leurs plans, d’autant plus que l’une d’elles s’apprête à vivre une terrible épreuve. C’est le moment pour les quatre amies de se serrer les coudes. Et qui sait, l’imprévu, bon comme mauvais, leur réservera peut-être de belles surprises?
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Ce livre fait suite à LA GRÈVE DES FEMMES FORMIDABLES D’ALEX RIVA
Biographie
Alex Riva (Alexandra Ryckelynck) est née en 1973 à Tours.
Elle travaille à son compte dans le domaine de la communication et enseigne parallèlement dans plusieurs écoles à Paris et en Province.
La Grève des femmes formidables était son premier roman.
Elle travaille à son compte dans le domaine de la communication et enseigne parallèlement dans plusieurs écoles à Paris et en Province.
La Grève des femmes formidables était son premier roman.
L’histoire
- Nous retrouvons les quatre filles du premier tome (ici) à leur retour de vacances et durant un an.
Mon avis
Frais, agréable à lire, un vrai bouquin de vacances ! Comme le premier tome, ce roman reste dans la mouvance chick-lit. On y retrouve ces femmes hyper actives, parties en vacances/grève pour se recentrer et leur évolution sur une année.
Le style d’Alex Riva reste sobre et agréable. Je ne suis toujours pas totalement adepte de la première personne, d’autant que, comme dans le premier, les parties où la narratrice n’est pas là subissent le même traitement.
Par contre, j’ai trouvé ce tome moins teinté d’humour. Certes, deux ou trois sujets ne s’y prêtent pas, mais du coup, l’ensemble en souffre.
Globalement, les descriptions de lieux restent peu détaillées, ce qui est dommage, par exemple pour le nouvel appartement de Chloé (on apprend qu’il est bleu) ou le restaurant... aménagé, mais comment ?
Légèrement convenu et moralisateur, le livre aborde des sujets un peu plus durs, comme le cancer du sein ou encore les divorces pour harcèlement moral et même coups et blessures.
Un point m’a chagriné. Le personnage à qui on découvre un cancer est aussi celui qui a eu une relation extraconjugale. Comme si avoir trompé son mari devait être puni par une sorte de loi suprême. Sans compter que le cancer passe presque inaperçu. Hop, vous êtes malade, hop, vous êtes soigné, hop un peu fatiguée, mais ça va. Alors que les sentiments étaient bien menés jusqu’à cet instant, la douleur morale et physique sont traitées rapidement, juste effleurées.
Ce constat touche d’ailleurs de nombreux points du livre : l’auteur aborde des sujets, mais ne les développe pas. Comme le roman englobe une année et cinq femmes (oui, une de plus que dans le premier opus), elle n’approfondit aucun des thèmes pourtant importants.
Ainsi, passé la fuite de son appartement, à cause d’un mari devenu violent, on apprend un minimum de choses sur la nouvelle vie de l’héroïne. Elle trouve un job, un amant volage et hop, un autre chapitre emporte les jours, les sentiments. La vie.
J’ai eu la sensation que l’auteure voulait mettre un peu de bâtons dans les jambes de ses personnages. Trop parfaites dans le premier, elle les a dotées de problèmes, mais sans vraiment les gérer.
La vie continue
Le style d’Alex Riva reste sobre et agréable. Je ne suis toujours pas totalement adepte de la première personne, d’autant que, comme dans le premier, les parties où la narratrice n’est pas là subissent le même traitement.
Par contre, j’ai trouvé ce tome moins teinté d’humour. Certes, deux ou trois sujets ne s’y prêtent pas, mais du coup, l’ensemble en souffre.
Globalement, les descriptions de lieux restent peu détaillées, ce qui est dommage, par exemple pour le nouvel appartement de Chloé (on apprend qu’il est bleu) ou le restaurant... aménagé, mais comment ?
Maladie, divorce, femme battue : surenchère ?
Légèrement convenu et moralisateur, le livre aborde des sujets un peu plus durs, comme le cancer du sein ou encore les divorces pour harcèlement moral et même coups et blessures.
Un point m’a chagriné. Le personnage à qui on découvre un cancer est aussi celui qui a eu une relation extraconjugale. Comme si avoir trompé son mari devait être puni par une sorte de loi suprême. Sans compter que le cancer passe presque inaperçu. Hop, vous êtes malade, hop, vous êtes soigné, hop un peu fatiguée, mais ça va. Alors que les sentiments étaient bien menés jusqu’à cet instant, la douleur morale et physique sont traitées rapidement, juste effleurées.
Ce constat touche d’ailleurs de nombreux points du livre : l’auteur aborde des sujets, mais ne les développe pas. Comme le roman englobe une année et cinq femmes (oui, une de plus que dans le premier opus), elle n’approfondit aucun des thèmes pourtant importants.
Ainsi, passé la fuite de son appartement, à cause d’un mari devenu violent, on apprend un minimum de choses sur la nouvelle vie de l’héroïne. Elle trouve un job, un amant volage et hop, un autre chapitre emporte les jours, les sentiments. La vie.
J’ai eu la sensation que l’auteure voulait mettre un peu de bâtons dans les jambes de ses personnages. Trop parfaites dans le premier, elle les a dotées de problèmes, mais sans vraiment les gérer.
Au final
Les mots pour : Idée générale, quelques réflexions intéressantes.
Les mots contre : personnages caricaturaux, manque de mixité : femmes parfaites, surenchère des déboires.
(explication de la grille de notation)
Les mots contre : personnages caricaturaux, manque de mixité : femmes parfaites, surenchère des déboires.
(explication de la grille de notation)
Style : 2.75/5 |
Intrigue : 2.75/4
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Personnages : 2/4
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Écriture : 1.5 | Crédibilité : 1 |
P principal(aux) : 1.5/3
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Narration :0.75 | Action : 0.75 |
P secondaires : 0.5/1
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Description : 1 | Violence/Tendresse : 1 |
Temps et espaces : 1.5/2
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Sensation générale : 2/3
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Rythme général : 2/2
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Total : 13/20
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En bref : une lecture rafraîchissante, mais qui m’a laissé un arrière-goût d’inachevé. De nombreux points sont survolés.
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