La machine de Léandre de Alex Evans


Une machine qui permettrait à la magie de revenir dans ce monde ? Danger ? Source de revenus ? découvrez ces questionnements (et leur réponse) dans ce livre fantasy, lié à la série Sorcière sassociées, d'Alex Evans : La machine de Léandre.  


Éditions ActuSF (Bad Wolf) 

Nb de pages : 300.

Série : / 

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Traducteur : /.
Illustration :

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Catégorie : Fantasy
Partenariat : ActuSF
Challenge : ABC 2019.



Constance Agdal est une excentrique professeure de sciences magiques qui n’aspire qu’à une chose : se consacrer entièrement à ses recherches pour oublier le passé qui la hante. Mais quand des démons se matérialisent au beau milieu de la ville, qu’un incube envahissant se prend d’affection pour elle et que son nouvel assistant agit de façon particulièrement étrange, Constance doit sortir de sa réserve... d’autant que son collègue, l’éminent Professeur Dowell, a disparu alors qu’il tentait de recréer une fabuleuse machine à magie d’après des plans vieux de plusieurs siècles. La jeune femme le remplace au pied levé en collaborant avec Philidor Magnus, un inventeur aussi séduisant qu’énigmatique, mais rien ne se passe comme prévu. Quel terrible secret se cache sous le capot de cuivre de la fameuse machine ?


Sortie : 6 Septembre 2019 – ISBN : 9 782 366 294 743


L’histoire

  •  Composé de deux nouvelles, ce livre nous entraîne dans une sorte de spin off des romans Sorcières associées. 

Mon avis

Ce livre m’a été proposé par ActuSF. Le résumé et surtout le prénom sur la couverture (comme l’un de mes haros) m’ont immédiatement attiré, et comme je voulais découvrir la plume de l’auteure je n’ai pas vraiment hésité. 

Deux histoires pour le prix d’une. 

Tout d’abord, une précision : ce n’est pas un roman, mais un recueil de deux nouvelles : 
  • La machine de Léandre
  • La chasseuse de livres
Ces deux textes peuvent se lire séparément, puisqu’ils parlent de deux personnages féminins différents, dans deux lieux différents, avec des intrigues.... différentes. (oki, répétition, toussa toussa.) Néanmoins, un point commun entre ces textes, ils se déroulent dans le même univers. Je suppute, puisque je ne les ai pas encore lus, que c’est aussi celui des romans Sorcières associées. 

On a donc aussi deux héroïnes, avec des caractères forts. Toutes deux savantes, elles ont réussi dans un univers tout aussi macho que le nôtre. Ambitieuses, résolument modernes (j’ai apprécié le port du pantalon), elles ne cherchent pas de mari, de romance ou de conquêtes. 

Ambiance et fantasy. 

Avec deux narrations à la première personne, ce livre n’échappe pas à l’écueil de ce procédé, et comme souvent, manque du potentiel descriptif que permet un récit « extérieur ». Du coup, comme les descriptions sont rares, j’ai eu quelques petits passages de flottement, avec la sensation de louper des indices.

L’avantage, les événements s’enchaînent vite (trop ?) au point qu’il se passe tout un tas de choses rocambolesque en peu de pages. 

Certes, l’univers est original, basé sur la belle époque avec des touches Steampunk (machines, décors...) ou plutôt Gaslamp. Je préfère ce terme, qui concerne les fictions basées sur un décor de type victorien avec peu ou pas de « machines et rouages ».

La magie fluctuante est, à mon goût, un des points forts de cette histoire, puisque les personnages cherchent tous à comprendre ce phénomène et voir quels avantages en tirer. L’héroïne de la première partie est une chamane, ce qui lui confère des facilités pour mettre en place ces expériences. Toutefois, personne ne sait qu’elle détient ces facultés... 

Le mot du livre


Vous l’aurez compris, ce sera Chamane. 

Étymologiquement, les chamanes sont des prêtres (source CNRTL) :
Prêtre de certaines peuplades de l’Asie centrale et septentrionale, spécialiste d’une technique donnée de l’extase, exerçant des fonctions de devin et de guérisseur.
Alex Evans a volontairement donné une autre définition à ce mot. Elle en a fait une sorte de sorcière avec des capacités de divination instinctive. Sa vision s’apparente plus à la description chamanique que l’on trouve dans les psychosciences, comme un être capable de relier l’homme et la nature. Ici, Constance serait un lien entre les deux mondes, celui de la magie et celui des hommes.

En cherchant sur le net, on trouve des notions assez similaires :

Dans la tradition chamanique, en effet, tout déséquilibre dans notre réalité matérielle trouve son origine dans les réalités plus subtiles. (source)
Ce qui fait de ces êtres des liens entre les univers. 
Le chaman propose la création d’un pont entre la raison et l’intuition... (source)
Attention, ces sites sont proposés comme source de définition, pour étayer cet article. En aucun cas je ne cautionne ce qui y est proposé en termes de stage et autres expériences ! Chacun est libre de ses choix, croyances et actes de vie. 

Constance est bel et bien un lien entre les différents mondes qu’elle côtoie au fil des pages. 

La chasseuse de livres

Un petit mot sur cette nouvelle. L’héroïne nous raconte ses aventures, alors qu’elle cherche, pour le compte de la Fondation des Sciences Occultes, un livre fabuleux et dangereux. 

L’auteur y glisse de nombreux éléments sur son univers, sur la belle époque, et cette magie fluctuante, base de tous les tracas. 

J’avoue que j’ai préféré ce texte au premier. L’héroïne y est plus fraîche, moins caricaturale. L’aventure, avec de faux airs d’Indiana Jones en femme, m’a amusé. 


La série  ?


Bien que je possède les livres, je n’en ferai pas une priorité. 


Au final

Les mots pour : ambiance, Gaslamp, magie fluctuante.

Les mots contre : narration à la première personne...


En bref : deux textes frais et dynamiques avec deux belles héroïnes, sur fond de belle époque. Une nette préférence pour le deuxième texte. Quelques bémols pour ma part, comme l'usage de la première personne... 

 

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