Les larmes de Yada de Lilie Bagage


Et si vous pouviez remonter dans le passé et l’imaginer autrement, que changeriez-vous ? Voilà une des questions que pose ce roman de Lilie Bagage : Les larmes de Yada.


Éditions Nestiveqnen

Nb de pages : 247.

Série : / 

*** 
Traducteur : /.
Illustration : Philippe Jozelon

***
Catégorie : SF
Partenariat : Aventuriales
Challenge : ABC imaginaire 2019.



Lyon-2092
L’eau de Yada est une drogue très en vogue chez les personnes âgées : la molécule ravive leurs souvenirs.
Le temps d’un trip, Asha-70ans-rejoue la mélodie vibrante de sa jeunesse et retrouve sa vie d’antan, celle d’avant les regrets... Les souvenirs sont si réels qu’ils donnent l’illusion parfaite de les revivre...
Mais voilà que lors d’un voyage dans ses souvenirs, Asha parvient à modifier un détail dans la trame de son passé. Cela aura-t-il une répercussion sur son présent ?



Ce livre m’a été prêté par une amie dans le cadre des sélections pour le prix des Aventuriales.

Biographie

Lilie Bagage est tombée dans la marmite de l’écriture quand elle était toute petite. Puis elle a croisé les fées de l’imaginaire et fait la connaissance de Ray Bradbury, Roger Zelazny, Philip K. Dick ou Terry Pratchett. Grâce à eux, elle en tenait enfin la preuve : l’univers était multiple. Elle a ensuite quitté son île natale, s’est installée dans la région lyonnaise et validé des diplômes (certains scientifiques, d’autres moins). Par-dessus tout, Lilie aime se réfugier dans les salles obscures, se balader dans des mondes (virtuels ou réels), lire sous la couette et rêver. Lorsqu’elle n’est pas en train de jouer les documentalistes, elle gribouille des nouvelles et écrit des romans.

Sa page auteur

Source : Nestiveqnen.com

L’histoire

  • Asha perd sa mère, après avoir tant perdu et recourt à de l’eau de Yada, une drogue, pour retrouver un peu de son passé, de ses rires, de la joie...  
  • Un extrait

Mon avis

Je ne connaissais pas ce roman. Je l’ai découvert dans la liste de mes collègues des Aventuriales, qui l’ont proposé en vue de la sélection pour le prix.

Je ne suis pas fan de SF, surtout si des termes barbares et hypertechnologiques peuplent les pages des livres, mais j’aime bien les histoires qui gravitent autour du temps. Du coup, j’ai commencé à lire tranquillement.

L’eau de yada et toxicomanie.


Malheureusement, le sujet abordé, la toxicomanie chez les personnes âgées, problème que je rencontre trop souvent dans mon job, n’a pas pu me transporter dans l’aventure. Même avec des qualités indéniables de narration.

Modeler le passé


L’autre pendant de l’intrigue, et il justifie le classement en SF, est une remontée dans le passé. Un voyage temporel avec un vecteur différent et des plus intéressants.

Le mot du livre

Comme je n’ai pas encore abordé ce sujet dans les mots du livre, je vous propose un petit paragraphe sur les voyages dans le temps.

Le problème les voyages dans le temps, c’est le risque de modifier un élément ! Les répercussions prennent des dimensions extrêmes. On parle du paradoxe du grand-père : si en remontant le temps, une personne tue son grand-père avant même qu’il n’ait d’enfant... Vous voyez le problème ?

Je vous invite à lire l’article de France culture sur le sujet.

Ici, Lilie Bagage nous évite ce genre de question, puisqu’aucun des jardins ne revient si loin dans le temps, mais crée une distension temporelle avec des changements notables.

Convaincue ? 

Non, pas vraiment. Malgré les qualités de narratrice de l’auteur, je n’ai pas été touchée par ce livre.




 

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