Le protectorat de l'ombrelle de Gail Carriger [série]

" Mademoiselle Tarabotti perdit totalement le contrôle de ses rotules et fut reconnaissante à la large main qui soutenait ses régions inférieures."
(P104)


L'auteur

Gail Carriger de son vrai nom Tofa Borregaard est née à Bolinas, en Californie.

Archéologue et auteur de romans "steampunk" (vois définition)


Résumé officiel

Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

La série

La série Le protectorat de l'Ombrelle se compose de trois livres :
  • Sans âme, une aventure d'Alexia Tarabotti
  • Sans forme, une aventure d'Alexia Tarabotti
  • Sans honte, une aventure d'Alexia Tarabotti
L'histoire

Plutôt que de vous raconter ce qui se passe dans ce livre, je vais préciser ce qu'est le steampunk !

C'est un genre de la littérature science-fiction né à la fin du XXéme siècle, dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du XIXéme siècle. Le terme fait référence à l'utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l'époque victorienne.

Ainsi donc, toute cette histoire se déroule à Londres, à la fin du XIXéme, mais je l'aurais classifiée bien volontiers en Fantasy ! puisqu'il y a profusion de Loups-garous, de Vampires et autres bestioles, certes moins affamées... L'héroïne, Alexia, va voir sa vie toute chamboulée, suite à une sordide histoire avec un Vampire particulièrement impoli qui tentera de la mordre, et ceux, sans lui avoir été présenté !

Mon avis

Ce livre a été encensé, à sa sortie, et si j'ai tardé à le lire, c'est uniquement parce que je voulais réduire ma P-A-L... ce qui semble irréaliste. Du coup, craquant sur le tome deux des Salauds Gentilshommes de Scott Lynch, et comme je refus de ne commander qu'un seul livre (!!) j'ai choisi d'enfin acheter ce bouquin. Une valeur sûre ! D'après tous les commentaires élogieux...

Sauf que.

Sauf que, souvent les livres qui sont ainsi mis très très en avant sur les blogs, au moment de leur sortie, avec de surcroît des lectures communes organisées, qui si elles créent de nombreuses fiches de lectures, ont une légère tendance à générer un engouement subjectif...

J'avoue que les premières pages m'ont conquise. J'ai suivi les présentations d'Alexia (Mademoiselle Tarabotti), du comte, des divers personnages importants tel que l'adorable et excentrique Vampire Lord Akeldama... avec un plaisir immense, tant le style de l'auteur est convaincant, sans compter le Steampunk que j'adore.

L'intrigue dans laquelle nous entrons de brûle pourpoint, est elle aussi attirante, et j'escomptais me régaler dans une enquête ou j'entrevoyais Miss Tarabotti en sorte de Scherlock en jupon...

Sauf que.

Sauf que, passé le premier tiers du livre, nous tombons dans une partie bien longue, et très lassante. L'effet découverte d'estompe.

Le style, certes toujours aussi travaillé et mesuré, est malheureusement insuffisant pour redonner du pep's à une histoire qui s'alanguit. Le flirt des deux principaux protagonistes mâtiné de scènes un peu osées, surtout pour une Lady, m'a fait un peu sourire, mais je tournais les pages en espérant un rebondissement. Il arrive, enfin, aux deux tiers. Bref, l'auteure nous a meublé copieusement 100 pages, qui peuvent s'excuser sur un premier tome, puisqu'elle met tout en place, axe pour les livres suivants, donne les bases.

Parler du style, implique de parler de l'humour présent dans ce livre. Un humour très anglais. Je ne peux que cautionner. Un humour dans les dialogues, les réflexions d'Alexia, dans certaines situations... comme lors des scènes familiales ! Car, la famille d'Alexia est très spéciale... avec des filles belles mais idiotes, une mère un peu farfelue et concentrée sur une unique obsession : marier ses filles. Es dernière ! Parce que pour Alexia, c'est... impossible. Cet humour, marié au style un peu rétro de l'auteur est vraiment agréable.

Les personnages sont accrocheurs, admirables même pour certains, l'auteur a joué dans la démesure, avec par exemple un Vampire dandy poussé à l’extrême, arborant des tenues bariolées et refusant de céder à la mode en cours préférant le rococo chatoyant... Un être divin, gracieux, maniéré. Et, surtout, d'un amitié véritable et sans faille. C'est à mon goût, un des atouts de ce livre, avec bien sûr Alexia, bien que cette dernière ait fini par me lasser, la caricature est comme tout, une question de dosage et ici, je trouve que Gail Garriger en a un peu trop fait.

Ceci dit, tout cela aurait été largement balayé par une intrigue insoutenable. Mais, dans ce livre, tout est basé sur le Steampunk, sur les vêtements, sur les personnages, et l'intrigue, car il y en a tout de même une, est vite découverte. C'est en partie dû à la façon de narrer l'histoire, avec dès le départ une construction suivant Miss Tartabotti, puis de temps en temps les autres acteurs de l'histoire.

Alors certes, le livre est très bon, novateur dans une catégorie Bit-lit par trop axée sur le sexe et la violence, mais je ne peux lui accorder plus qu'un 7 gre-gre, tant la deuxième partie m'a paru longue et qu'il y a tout de même deux sauf que dans cette chronique.

Trois mots

Deuxs mots pour : Style, Steampunk
Un mot contre : longueurs

Au final 

C'est drôle, c'est bien écrit, mais cela manque tout de même un peu d'action. Les longueurs m'ont un peu gêné, et l'intrigue est vraiment prévisible. 



Dans quel genre particulier peut-on classer ce livre  ?

10 commentaires :

Frankie a dit…

Tout le monde ne peut pas être emballé par ce roman, heureusement ! :) En tout cas, comme tu le sais, j'avais vraiment adoré ce livre. Pas pour l'intrigue qui est finalement secondaire et peu palpitante, il est vrai, mais pour ses personnages délicieux et son style vraiment charmant. Je ne me rappelle pas y avoir trouvé de longueurs.

nanet a dit…

En relisant mon article, je me suis aperçue qu'il en manquait un bout... sur le style, justement. J'ai dû faire un copié-collé hasardeux ^^

Je ne suis pas déçue de cette lecture, mais elle ne m'a pas complément convaincue.

Et puis, comme tu le dis, tout le monde ne peut pas être emballé, sinon, à quoi cela servirait que nous écrivions ....

Belledenuit a dit…

Tout comme Frankie, j'ai été totalement emballée par les personnages et le style. Il me tarde d'ailleurs de poursuivre cette trilogie. J'espère que malgré tout tu tenteras la suite :)

nanet a dit…

Certainement si je la trouve en Biblio ou d'occasion... mais cela n'est pas une priorité.

Biz

isallysun a dit…

Le genre particulier est le steampunk, qui est un genre de la science-fiction dans lequel tu aurais pu classer ce livre (Univers SF - Science Fiction)

Et normalement, je me tiens loin de l'engouement lorsque les résumés ne me plaisent pas, mais pour celui-ci, j'ignore pourquoi, c'est peut-être le genre particulier, il m'attire.

Jessy a dit…

J'ai découvert ce livre par la lecture du mois de novembre organisée par Livraddict. Du coup j'ai cherché à lire quelques chroniques avant de me lancer moi-même dans la lecture de cette saga. Merci pour ta chronique, j'apprécie particulièrement les avis qui soulèvent aussi bien le pour que le contre. D'autant que j'ai également une certaine aversion pour les longueurs et les intriguent trop bien ficelées. Mais je compte tout de même le lire, je suis sure que j'en ferai une bonne lecture tout de même =)

nanet a dit…

C'est une bonne lecture, mais j'avoue que je n'ai pas compris l'engouement que ce livre a suscité ^^

Biz

Asuna a dit…

Voilà ma réponse à la question 1 : on peut le classer en steampunk ^^

nanet a dit…

Merci d'avoir participé à ce concours, voici les réponses :

- Dans quel genre particulier peut-on classer ce livre ?

oui, en steampunck ! tu as 2 points pour cette réponse

- Quelle autre catégorie présente sur ce blog aurait pu être choisie pour le livre de Gail Carriger, sans âme ?

et pour la deuxième partie de ta réponse, c'est aussi exact j'aurais pu el classer en SF, ou en Bit-lit (les deux étaient validées) mais il fallait répondre sur cet article : http://lesmotsdenanet.blogspot.fr/p/definitions.html
ce qui t’octroie un seul point

Tu cumules donc pour l'instant 3 points.

nanet a dit…

Ce qui est exact : 2 points.

 

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