Éditeur : Puloblook - Nb de pages : 214
Série : /
Catégorie : Policier
Daniel Zié-Mé, après une carrière militaire, s'est mis à l'écriture de scénarios pour TF1, puisa celle de romans policiers et d'action. Il écrit également pour le cinéma.
Nouméa. Le corps d'une jeune Australienne est retrouvé un matin sur la plage du Kuendu-Beach. Un junkie se dénonce pour le meurtre, mais lorsque celui-ci s'avère commandité et que la confession se fait sous l'emprise de datura, l'affaire prend une tournure bien plus complexe pour le commissaire et son équipe...
Meurtre passionnel ou acte gratuit? Vengeance? Hasard? Manipulation? Derrière les paysages de rêve, l'enfer. La presqu'île calédonienne n'échappe pas au vice, l'envers du décor reste le même: drogues, prostitution, voire pire encore. Avec ce polar aussi sombre que malin, Daniel Zié-Mé signe un tableau sans concession de Grande Terre, petit paradis trop proche du soleil pour ne pas se brûler les ailes.
J'ai reçu ce livre en partenariat avec Publibook. Je remercie Janyce pour ce choix et cette lecture.
Un corps entraîne souvent une enquête pour dénicher l'assassin. Mais lorsque c'est l'assassin lui-même qui se dénonce, et que le corps n'est pas encore découvert ? Et que cet assassin s'avère n'être qu'un pauvre bougre, saoul et drogué, bien incapable d'avoir transporté ce fameux corps ? Qui croire ?
Dès les premiers mots, j'ai été emportée par cette histoire. L'écriture, extrêmement simple de l'auteur m'a permis de rapidement entrer dans l'intrigue, dans cette île que je ne connais qu'à travers des récits et autres documentaires.
Le style très fluide de Daniel Zié-Mé donne à l'histoire, narrée à la première personne sur la plus part des chapitre, l'impression que tout est facile pour le responsable de l'enquête. On suit pas à pas les avancées, les interrogatoires, sans jamais apprendre plus que ne le fait l'enquêteur, en se posant, avec lui les questions, en avançant quelques théories.
Pas de surenchère d'hémoglobine, de vues incongrues, tout est mesuré, saupoudré d'une balade dans l'île, à travers les yeux d'un métro vivant là depuis assez longtemps pour connaître les petits coins mais rester encore ébahi par les beautés locales.
Le plus gros défaut que je voudrais soulever est l'importante quantité de phrases passives et quelques tics de langage : "Il est vrai que", "Il faut dire que" qui donnent à l'ensemble un manque de réactivité et l’impression d'être extérieur à l'intrigue. Rien de bien dommageable, mais cela explique en grande partie que je n'ai pas pu m'absorber complètement dans l'histoire, bloquée régulièrement par ces phrases qui me faisait soupirer.
L'autre bémol tient à l'intrigue elle-même, d'une trop grande simplcité. Mais, soyons clair, si l'effet passif induit par les phrases sus-cité avait été amoindri, je pense sincèrement que l'intrigue y aurait gagné.
Je terminerai par la deuxième partie narrative, à la troisième personne - puisque concernant un des personnages de l'histoire, mais pas l'enquêteur - que j'ai trouvé agréable à lire et vraiment bien intercalé dans le roman. Cette alternance donne un style particulier, et est l'un des points fort du livre.
Le style très fluide de Daniel Zié-Mé donne à l'histoire, narrée à la première personne sur la plus part des chapitre, l'impression que tout est facile pour le responsable de l'enquête. On suit pas à pas les avancées, les interrogatoires, sans jamais apprendre plus que ne le fait l'enquêteur, en se posant, avec lui les questions, en avançant quelques théories.
Pas de surenchère d'hémoglobine, de vues incongrues, tout est mesuré, saupoudré d'une balade dans l'île, à travers les yeux d'un métro vivant là depuis assez longtemps pour connaître les petits coins mais rester encore ébahi par les beautés locales.
Le plus gros défaut que je voudrais soulever est l'importante quantité de phrases passives et quelques tics de langage : "Il est vrai que", "Il faut dire que" qui donnent à l'ensemble un manque de réactivité et l’impression d'être extérieur à l'intrigue. Rien de bien dommageable, mais cela explique en grande partie que je n'ai pas pu m'absorber complètement dans l'histoire, bloquée régulièrement par ces phrases qui me faisait soupirer.
L'autre bémol tient à l'intrigue elle-même, d'une trop grande simplcité. Mais, soyons clair, si l'effet passif induit par les phrases sus-cité avait été amoindri, je pense sincèrement que l'intrigue y aurait gagné.
Je terminerai par la deuxième partie narrative, à la troisième personne - puisque concernant un des personnages de l'histoire, mais pas l'enquêteur - que j'ai trouvé agréable à lire et vraiment bien intercalé dans le roman. Cette alternance donne un style particulier, et est l'un des points fort du livre.
Les personnages manquent un peu de profondeur, malgré les efforts de l'auteur. Toutefois, le roman se limitant à 214 pages, et comportant de nombreux personnages, il aurait été difficile de donner à chacun une véritable identité. Le petit plus étant le manque de caricature. Chacun a droit à une toute petite part de succès, une scénette, un brin d'informations.
Je n'ai pas de préférence. J'aurai bien sûr, aimé en apprendre plus sur le narrateur.
Tout va très vite, et c'est très bien ! L'ensemble se déroule sur quarante huit heures, environ.
L'île et la ville sont des décors de fond, peu détaillés, et là aussi c'est parfait. Après tout, cela se passe de nos jours, et les descriptions amenées sont largement suffisantes, dans le contexte de cette histoire. Les pièces qui sont présentées le sont simplement, comme tout dans ce roman. Mais la simplicité peut-être une force.
Les mots pour : Simplicité, île.
Les mots contre : passivité de l'écriture.
Notation : 14/20
Bon petit roman qui se lit d'une traite ! intrigue un peu trop simple, mais bonne présentation de la Calédonie. Style simple, quelques tics de langage qui m'ont amusés pat leur redondance. Bref, pas un coup de coeur, mais sympa.
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