Et si le temps était relatif ? Que chaque lieu vive à sa propre vitesse... découvrez une autre vision du temps dans ce roman SF de Christopher Priest : l’inclinaison.
Éditeur : Dénoël
Nb de pages : 398
Série : /
Traducteur : Jacques Colin.
***
Catégorie : SF
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Nb de pages : 398
Série : /
Traducteur : Jacques Colin.
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Catégorie : SF
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Partenariat : Denoël.
Challenge : /.
Compositeur de musique renommé, Alesandro Sussken est né dans un pays en guerre, clos, dirigé par une impitoyable junte militaire. Parti au front, son frère Jacj n’est jamais revenu. Un jour, on propose à Alesandro une tournée de neuf semaines dans certaines îles de l’Archipel du Rêve, dont la volcanique Temmil, sur laquelle vit And Ante, un guitariste de rock qu’Alesandro considère comme un plagiaire éhonté. Cette tournée, aux distorsions temporelles incompréhensibles, va changer la vie d’Alesandro d’une façon inattendue. Il va tout perdre : sa femme, ses parents, sa liberté. Pour comprendre sa descente aux enfers, il n’aura pas d’autre solution que de retourner dans cet Archipel du Rêve, aussi séduisant que dangereux... Avec ce langoureux roman sur le thème du double et la nature graduelle du temps, Christopher Priest prouve une fois de plus sa maestria littéraire.
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Ce livre m’a été offert par les éditions Denoël que je remercie.
Biographie
Christopher Priest est né en 1943 au Royaume-Uni.
Expert-comptable de formation, il écrit dès 1963, mais sera reconnu en 1974 pour son roman SF : « Le Monde inverti » (Prix British Science-Fiction du meilleur roman).
En 2006, son roman « Le Prestige » est adapté au cinéma par le réalisateur Christopher Nolan.
Expert-comptable de formation, il écrit dès 1963, mais sera reconnu en 1974 pour son roman SF : « Le Monde inverti » (Prix British Science-Fiction du meilleur roman).
En 2006, son roman « Le Prestige » est adapté au cinéma par le réalisateur Christopher Nolan.
L’histoire
- Les voyages forment la jeunesse. Surtout ceux de Sandro, qui va découvrir quelques variations dans le fil du temps.
Mon avis
Qu’il va être difficile d’écrire cet article !
À l’instant où je me pose devant mon clavier, je suis incapable de dire si j’ai aimé ou pas ce roman. Au fil des mots, des pages, j’ai eu des moments où je me disais : « quel talent de conteur » et d’autres ou je soupirai, tant l’histoire tardait, tant le rythme m’épuisait.
L’aventure de Sandro débute lentement, et nous découvrons, à travers ses souvenirs, un univers en guerre. Entre bombardements et survie, l’intrigue s’installe et les protagonistes entourant le jeune narrateur sont présentés. Puis, l’auteur déplace la guerre en terre lointaine, afin d’épargner les villes et ses habitants.
Et le personnage vieillit. Des années s’écoulent alors qu’il devient un musicien hors pair, un compositeur de génie. Or, durant ces années, son frère Jacj, enrôlé dans un bataillon, reste absent et supposé sur le front. Mais, le héros n’en parle pas, il continue sa petite vie de compositeur, plus ou moins chanceux, se marie, rencontre d’autres musiciens, et part en voyage dans les îles.
J’avoue que là, je me suis posé la question d’abandonner la lecture, tant l’histoire, même très bien écrite, ne convoquait aucune émotion. Je tournais les pages et soupirai. Fort heureusement, j’ai reçu vendredi un livre qui s’est intercalé entre le début et la fin de lecture de ce roman.
Car, je ne suis pas très portée sur la musique et elle est dans ce roman, assez importante, comme un personnage a part entière. L’auteur, à plusieurs moments, parle de tempo, de rythme et de temps. Pour un roman jouant sur ce fameux temps, sur sa perception, c’est une idée intéressante. Néanmoins, tous ces apports sur la musique m’ont vite saturé.
Et lorsque le voyage de Sandro a débuté, j’ai espéré que l’aventure bougerait, qu’un peu d’action viendrait teinter un livre un peu fade.
Sauf que la réalité a été toute autre, avec une langueur parsemée de quelques touches évoquant ce temps et ses perturbations tant attendues. Car, oui, à ce moment-là, je commençais vraiment à les attendre, à force de petites phrases amenant l’intrigue, créant l’envie.
Je ressors donc de ce roman avec un sentiment très mitigé, mais une certitude, je vais me procurer un autre roman de l’auteur. Car, si l’intrigue et la langueur de ce roman n’ont pas su me convaincre, son style et sa plume m’ont porté jusqu’au bout de l’histoire.
À l’instant où je me pose devant mon clavier, je suis incapable de dire si j’ai aimé ou pas ce roman. Au fil des mots, des pages, j’ai eu des moments où je me disais : « quel talent de conteur » et d’autres ou je soupirai, tant l’histoire tardait, tant le rythme m’épuisait.
Sandro.
L’aventure de Sandro débute lentement, et nous découvrons, à travers ses souvenirs, un univers en guerre. Entre bombardements et survie, l’intrigue s’installe et les protagonistes entourant le jeune narrateur sont présentés. Puis, l’auteur déplace la guerre en terre lointaine, afin d’épargner les villes et ses habitants.
Et le personnage vieillit. Des années s’écoulent alors qu’il devient un musicien hors pair, un compositeur de génie. Or, durant ces années, son frère Jacj, enrôlé dans un bataillon, reste absent et supposé sur le front. Mais, le héros n’en parle pas, il continue sa petite vie de compositeur, plus ou moins chanceux, se marie, rencontre d’autres musiciens, et part en voyage dans les îles.
Tempo et musicalité.
J’avoue que là, je me suis posé la question d’abandonner la lecture, tant l’histoire, même très bien écrite, ne convoquait aucune émotion. Je tournais les pages et soupirai. Fort heureusement, j’ai reçu vendredi un livre qui s’est intercalé entre le début et la fin de lecture de ce roman.
Car, je ne suis pas très portée sur la musique et elle est dans ce roman, assez importante, comme un personnage a part entière. L’auteur, à plusieurs moments, parle de tempo, de rythme et de temps. Pour un roman jouant sur ce fameux temps, sur sa perception, c’est une idée intéressante. Néanmoins, tous ces apports sur la musique m’ont vite saturé.
Voyage.
Et lorsque le voyage de Sandro a débuté, j’ai espéré que l’aventure bougerait, qu’un peu d’action viendrait teinter un livre un peu fade.
Sauf que la réalité a été toute autre, avec une langueur parsemée de quelques touches évoquant ce temps et ses perturbations tant attendues. Car, oui, à ce moment-là, je commençais vraiment à les attendre, à force de petites phrases amenant l’intrigue, créant l’envie.
Style et envie.
Je ressors donc de ce roman avec un sentiment très mitigé, mais une certitude, je vais me procurer un autre roman de l’auteur. Car, si l’intrigue et la langueur de ce roman n’ont pas su me convaincre, son style et sa plume m’ont porté jusqu’au bout de l’histoire.
Au final
Les mots pour : style, idée
Les mots contre : langueur, longueur, lenteur...
Les mots contre : langueur, longueur, lenteur...
En bref : un livre très lent, qui n’a pas su totalement me convaincre malgré une très belle plume.
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