Dernier tome de la série Les Bannis et les Proscrits, ce roman d'aventure fantasy nous entraîne aux portes du mal. découvrez le devenir d'Elena et ses amis dans l'ultime combat : L'Etoile de la Sor'cière de James Clemens
Éditeur : Milady
Nb de pages : 829
Série : Les Bannis et les Proscrits.
Traducteur : Isabelle Troin.
***
Catégorie : Fantasy
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Nb de pages : 829
Série : Les Bannis et les Proscrits.
Traducteur : Isabelle Troin.
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Catégorie : Fantasy
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Partenariat : /
Challenge : Challenge ABC imaginaire 2016.
Ce sera bientôt l’ultime combat contre le Seigneur Noir.
Elena la sorcière a regagné l’île de Val'loa où elle espère reconstituer ses forces. C’est alors qu’Harlequin Quail entre en scène, un petit homme en costume de bouffon qui se prétend espion. Il revient tout juste de la forteresse de Noircastel où subsisterait l’un des portails du Weir, le plus puissant, avec lequel, dans une lune à peine, le Seigneur Noir instaurera un règne maléfique. Elena et la puissante magie du Journal Sanglant peuvent encore l’arrêter, mais Noircastel est un bastion impénétrable, et seul le Seigneur Noir sait où le portail est caché. Traqués par les sbires de l’ennemi, menacés par un traître dans leurs rangs, Elena et ses courageux compagnons vont tenter d’achever une quête désespérée. En route, de nombreuses questions trouveront leur réponse, maintes illusions voleront en éclats et les liens de la magie et de l’amour seront éprouvés jusqu’au point de rupture... |
L’histoire
- La guerre est imminente, le seigneur noir n’a jamais été aussi près de la gagner. Mais un espoir subsiste...
Mon avis
Je termine cette série avec le sentiment d’abandonner une jolie petite troupe de héros.
Chaque tome, au-delà d’une évolution des personnages, s’enfonce de plus en plus dans la noirceur. Certes, cela reste assez manichéen et prévisible et chaque don a son pendant, sa raison d’être, mais dans l’ensemble, l’auteur a su inventer une aventure plus sombre au fil des pages (nombreuses) de ce roman.
Si le grand méchant ne m’a pas convaincu — je le trouve même un peu fade — ses acolytes rivalisent de cruauté et quelques combats épiques valent le détour. Les malgardes restent un atout majeur dans le récit macabre et l’auteur s’en est donné à cœur joie pour décrire quelques horreurs, surfer sur les sentiments primaires : sacrifier des enfants, par exemple.
Bref, un tome sombre bien que de nombreux passages soient assez soft.
Greshim, par exemple, est une vraie teigne et resurgit toujours au pire moment. Ce qu’il peut être agaçant ! C’est une vraie réussite, donc, puisque James Clemens a réussi à me faire ressentir une émotion lorsque ce personnage revient et intervient.
Par contre, j’avoue que les explications sur Cho et Chi m’ont turlupiné et la scène finale un peu laissée pantoise par son manque de clarté. J’ai dû relire ces passages pour en comprendre la teneur (non, je n’étais pas particulièrement fatiguée) qui, en plus d’un changement de style, s’avère floue et imprécise.
Les très nombreux personnages du livre sont suivis séparément dans les 5 premières parties, puis l’auteur rassemble tout le monde dans l’ultime partie. Du coup, elle est un peu plus complexe à suivre. On change de héros à chaque page ou presque, pour une vision d’ensemble et une lecture chronologique.
C’est intéressant, sur le principe, et une composition similaire à celle du début du livre, où James Clemens sut chaque groupe sur plusieurs actions aurait perdu en puissance notamment lors du combat final, mais ce petit côté capharnaüm m’a saturé et obligé à bien poser mentalement les lieux et actes de chacun.
Comme la géographie du lieu n’est pas vraiment détaillée et qu’aucune carte n’a été jointe, tout se base sur quelques repères spatio-temporels et donne un aspect un peu flou.
Néanmoins, cela reste secondaire et ce sont bien les actes de chaque personnage qui priment, leurs choix, leurs décisions, les sacrifices des uns, les coups de chance des autres...
Si j’ai apprécié l’ensemble de la saga, je ne pense pas la relire.
La série brille par de nombreuses idées et une utilisation riche de la magie, d’un bestiaire particulier et bien remanié. On sent une grande maîtrise et une envie de se faire plaisir, de jouer avec les personnages, de les malmener pour satisfaire le lecteur.
Noir c’est noir.
Chaque tome, au-delà d’une évolution des personnages, s’enfonce de plus en plus dans la noirceur. Certes, cela reste assez manichéen et prévisible et chaque don a son pendant, sa raison d’être, mais dans l’ensemble, l’auteur a su inventer une aventure plus sombre au fil des pages (nombreuses) de ce roman.
Si le grand méchant ne m’a pas convaincu — je le trouve même un peu fade — ses acolytes rivalisent de cruauté et quelques combats épiques valent le détour. Les malgardes restent un atout majeur dans le récit macabre et l’auteur s’en est donné à cœur joie pour décrire quelques horreurs, surfer sur les sentiments primaires : sacrifier des enfants, par exemple.
Bref, un tome sombre bien que de nombreux passages soient assez soft.
Personnages crédibles.
Greshim, par exemple, est une vraie teigne et resurgit toujours au pire moment. Ce qu’il peut être agaçant ! C’est une vraie réussite, donc, puisque James Clemens a réussi à me faire ressentir une émotion lorsque ce personnage revient et intervient.
Par contre, j’avoue que les explications sur Cho et Chi m’ont turlupiné et la scène finale un peu laissée pantoise par son manque de clarté. J’ai dû relire ces passages pour en comprendre la teneur (non, je n’étais pas particulièrement fatiguée) qui, en plus d’un changement de style, s’avère floue et imprécise.
Capharnaüm.
Les très nombreux personnages du livre sont suivis séparément dans les 5 premières parties, puis l’auteur rassemble tout le monde dans l’ultime partie. Du coup, elle est un peu plus complexe à suivre. On change de héros à chaque page ou presque, pour une vision d’ensemble et une lecture chronologique.
C’est intéressant, sur le principe, et une composition similaire à celle du début du livre, où James Clemens sut chaque groupe sur plusieurs actions aurait perdu en puissance notamment lors du combat final, mais ce petit côté capharnaüm m’a saturé et obligé à bien poser mentalement les lieux et actes de chacun.
Comme la géographie du lieu n’est pas vraiment détaillée et qu’aucune carte n’a été jointe, tout se base sur quelques repères spatio-temporels et donne un aspect un peu flou.
Néanmoins, cela reste secondaire et ce sont bien les actes de chaque personnage qui priment, leurs choix, leurs décisions, les sacrifices des uns, les coups de chance des autres...
Relecture ?
Si j’ai apprécié l’ensemble de la saga, je ne pense pas la relire.
La série brille par de nombreuses idées et une utilisation riche de la magie, d’un bestiaire particulier et bien remanié. On sent une grande maîtrise et une envie de se faire plaisir, de jouer avec les personnages, de les malmener pour satisfaire le lecteur.
L’ensemble est tout de même un peu léger, très prévisible, un peu redondant et assez manichéen. Est-ce que ce sont des défauts ? Je n’en suis pas sûre, car cela donne une grande fraîcheur et cela permet de s’évader.
Au final
Les mots pour : évolution des personnages, valeurs apportées.
Les mots contre : redondance, prévisibilité ?
Les mots contre : redondance, prévisibilité ?
Style : 4/5 |
Intrigue : 3,5/4
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Personnages : 3/4
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Écriture : 2 | Crédibilité : 1.5 |
P principal(aux) : 2/3
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Narration : 1 | Action : 1 |
P secondaires : 1/1
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Description : 1 | Violence/Tendresse :1 |
Temps et espaces : 1.5/2
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Sensation générale : 2.5/3
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Rythme général : 1.5/2
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Total : 16/20
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En bref : un bien joli tome pour conclure la saga. Si je suis restée un peu pantoise devant les toutes dernières explications, l'ensemble est agréable à lire et l'évolution des personnages très convaincante.
1 commentaires :
Je viens de relire ma chronique et, comme toi, j'avais trouvé que finalement le Seigneur Noir ne valait pas tout le foin qu'on en avait pas pendant les 4 tomes précédents :) Mais en tout cas, ce dernier tome fut une très bonne conclusion à la saga.
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