Parfois, un conte a plus d’efficacité qu'un long discours ! Découvrez ceux de Fioly Bocca dans ce roman contemporain : Une seconde d'éternité.
Éditions Denoël
Nb de pages : 176
Série : /
Traducteur : Anaïs Bouteille-Bokobza.
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Catégorie : contemporain
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Nb de pages : 176
Série : /
Traducteur : Anaïs Bouteille-Bokobza.
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Catégorie : contemporain
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Partenariat : éditions Denoël
Challenge : /.
Anita vit à Turin mais a grandi dans les Dolomites. Chaque soir, elle écrit un courriel à sa mère malade, restée là-bas. Pour ne pas l'inquiéter avec ses soucis, elle s'invente une vie idéale dans laquelle elle se consacre aux préparatifs de son mariage. Cet édifice s'écroule quand elle rencontre un certain Arun.
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Sortie : 12 Octobre 2017
Je remercie les éditions Denoël pour ce partenariat.
Biographie
Auteure italienne, ce livre est son premier roman.
L'histoire
- Une jeune femme découvre qu'elle se ment aussi à elle-même...
Mon avis
Je choisi les livres en partenariat avec les éditions Denoël à partir du résumé, parfois de la couverture. Habituellement, je penche pour la collection lune d'encre, qui regroupe les mouvances SFFF. mais, cette fois, j'ai voulu lire un peu de contemporain, après plusieurs livres dans les thématiques de l'imaginaire.
J'en ressors avec un avis mitigé. Bon, effectivement, si je vous le présente, c'est que ce livre m'a tout de même plu, sinon, vous en avez l'habitude, je ne réalise pas d'article mais juste un commentaire dans le bilan (en théorie) mensuel.
Ici, Anita nous raconte comment elle a vécu les derniers jours de vie de sa maman et les mots qu'elle n'a pas su lui écrire, préférant lui mentir plutôt que de la décevoir. au fil des pages, on comprend qu'elle se ment aussi à elle-même, car non seulement, elle refuse la mort imminente de sa mère (ce qui est hautement compréhensible), mais elle vit/subit une relation ambiguë avec un amant de jeunesse.
Pas de cris, pas de pleurs, pas de déchirements. Juste une succession d’événements qui n'ont pas su m'emballer. D'autant qu'il manque toutes les phases du deuil, mais ça, c'est suffisamment fréquent dans les livres pour ne pas en faire un bémol.
Ni plus, ni moins.
J'en ressors avec un avis mitigé. Bon, effectivement, si je vous le présente, c'est que ce livre m'a tout de même plu, sinon, vous en avez l'habitude, je ne réalise pas d'article mais juste un commentaire dans le bilan (en théorie) mensuel.
Ici, Anita nous raconte comment elle a vécu les derniers jours de vie de sa maman et les mots qu'elle n'a pas su lui écrire, préférant lui mentir plutôt que de la décevoir. au fil des pages, on comprend qu'elle se ment aussi à elle-même, car non seulement, elle refuse la mort imminente de sa mère (ce qui est hautement compréhensible), mais elle vit/subit une relation ambiguë avec un amant de jeunesse.
Pas de cris, pas de pleurs, pas de déchirements. Juste une succession d’événements qui n'ont pas su m'emballer. D'autant qu'il manque toutes les phases du deuil, mais ça, c'est suffisamment fréquent dans les livres pour ne pas en faire un bémol.
Un style classique.
Tout cela mit dans un roman lascif, sans grand émois, sans grandes scènes. Certes, l'écriture classique se lit aisément et l'on voit Anita se dépatouiller avec ses propres sentiments, sans sombrer dans un mélodrame. Mais il m'a manqué un brin d'émotion, de vie.
bien sûr, la première personne joue un grand rôle dans mon appréciation, ainsi que le temps utilisé : le présent. C'est une mode qui me dérange. Je ne m'identifie que très rarement aux narration de ce type.
Alors, oui, l'auteur ajoute une once de poésie, de conte, qui donne à son texte un petit côté magique et redore un blason bien terne. C'est la seule raison qui m'a poussé à continuer la lecture, ces jolis passages où le conteur déforme une réalité trop crue pour guider Anita.
bien sûr, la première personne joue un grand rôle dans mon appréciation, ainsi que le temps utilisé : le présent. C'est une mode qui me dérange. Je ne m'identifie que très rarement aux narration de ce type.
Alors, oui, l'auteur ajoute une once de poésie, de conte, qui donne à son texte un petit côté magique et redore un blason bien terne. C'est la seule raison qui m'a poussé à continuer la lecture, ces jolis passages où le conteur déforme une réalité trop crue pour guider Anita.
Une romance.
Au lieu de traiter cette situation en drame, Fioly Bocca a glissé une bien jolie romance dans son intrigue. Loin des livres érotiques actuels, ici ce sont de beaux sentiments qu'elle déploie, avec de chastes baisers pour toute démonstration. C'est frais, c'est doux, ça marche !Au final
Les mots pour : jolie romance, contes
Les mots contre : lascif.
Les mots contre : lascif.
En bref : un petit roman qui n'a pas su m'emballer, mais dans lequel je retiens les jolis contes.
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