Vengeance d'outre-tombe de Christine Casuso

Enfermée sans repères, la folie guette Zoé. Mais qui lui veut tant de mal ? Qui cherche à se venger ? La réponse est dans ce thriller fantastique : Vengeance d'outre-tombe de Christine Casuso. 



Éditions Rebelle (Sans visage)

Nb de pages : 126

Série : / 
Traducteur : /.

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Catégorie : Thriller fantastique.

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Partenariat : direct auteur. 

Challenge : /


En étant coupée du monde, Zoé — retenue prisonnière — subira le supplice du silence, de la solitude, du manque de nourriture et la peur de l’abandon. Le lecteur devra démêler le réel de l’imaginaire. L’héroïne perd la raison ou cette maison aux apparences si tranquille est-elle hantée ?


Je remercie Christine Casuso pour ce livre grâce auquel j’ai pu enfin découvrir son univers.

Biographie


Christine Casuso est née en 1974 en Haute-Marne.

Passionnée par les thrillers, elle a écrit des romans fantastiques, avant de se tourner vers les purs thrillers.
" Elle souhaite que ses lecteurs prennent autant de plaisir à la lire qu’elle en éprouve à coucher ses fictions sur le papier. «
Son site

L’histoire

  •  Une jeune femme, enfermée par un kidnappeur, nous raconte ces journées... entre rêve et folie.  

Mon avis

J’ai rencontré Christine en 2012 (pfiou) lors d’un tout petit salon, à Valbelle, où nous étions plus d’auteurs que de visiteurs. À noter que dans ce salon, étaient présentes des personnes aujourd’hui publiées par des maisons respectables, comme L’ivre-book, Rebelle Éditions pour Christine, Milady pour Gala de Spax et BMR pour Danielle Guisiano. Comme quoi, même dans les petits salons, on peut trouver de bons auteurs ^^.

Lors du salon Fantasy en Beaujolais, pour lequel nous avons effectué la route en covoiturage, Christine m’a proposé de lire ce roman. Je la remercie pour cette lecture.

Thrillers ! 

Bon, je reste une grande peureuse et ce livre, comme nombreux autres auparavant m’a filé la trouille. Je déteste avoir peur ! voilà, c’est dit.

Du coup, vous savez que le côté thriller fonctionne.

Et pas qu’un peu. J’ai posé le livre, bu des cafés et même mangé un chocolat fourré au caramel (oui, bon, c’est Noël) pour chasser les idées noires et visions morbides de cette lecture. Ne riez pas ! enfin, si, vous pouvez rire, vous frissonnerez en lisant.

Ce livre comporte aussi des passages très orientés vers le fantastique, ou le paranormal.


Huis clos. 


Bon, certes, j’avais deviné qui était le méchant de l’histoire. Mais ce n’est pas le propos du livre. Tout est axé sur un huis clos. Le personnage principal, Zoé (mais est-ce bien Zoé le personnage principal ?), nous raconte sa détention forcée, sa descente aux enfers psychologiques et un peu de son syndrome de Stockholm.

Le syndrome de Stockholm tire son nom d’une prise d’otages des années 70 durant laquelle les otages prennent la défense de leurs agresseurs. (source) 
Ici la demoiselle va succomber au charme de son kidnappeur. Il est son seul contact, son seul visiteur, même si elle devine/imagine/estime/espère (rayez la mention inutile après lecture) que d’autres personnes se terrent dans cette maison.

Je ne détaillerai pas les rapports entre Zoé et l’homme en question, mais ce brin de romance passe bien, et détend un peu l’atmosphère. Ou pas. Car, si l’on réfléchit à tout ce que cela engendre, cache et impose à la victime, on flippe encore plus.

Style et digressions. 

Christine m’avouait, il y a peu, ne pas aimer les longues descriptions et se contenter du strict minimum dans ces textes. J’en ai trouvé suffisamment pour me combler, même si j’aurais aimé un peu plus de digressions, de petites histoires parallèles, de détails sur... ah, ben non, je ne vais pas non plus vous dévoiler qui est qui. 

Le style est accrocheur, vif, sans fioritures, sans métaphores. Les phrases courtes et efficaces. 

Alors, bien sûr, c’est à la première personne (grr) pour toutes les parties concernant Zoé, mais comme c’est écrit au passé, ça compense, pour mon estime. 

Deux fins sinon rien. 


Ce livre présente une petite particularité bien sympathique : deux fins. Alors, ce ne sont pas deux fins possibles, à choisir, comme dans les livres dont vous êtes le héros, mais une fin de roman et une sorte de bonus, que vous êtes libre de lire ou pas. 

Je lai lu. Je pense que le côté fantastique du roman est plus présent dans ces quelques lignes que dans tout le reste... 

Au final

Les mots pour : huis clos, syndrome de Stockholm, fin bis

Les mots contre : j’ai eu peur ! quoi, ce n’est pas un bémol ? Pfff.


En bref : un thriller fantastique court qui aborde le délicat sujet de l’enfermement et de la folie qui gagne sur la raison lorsque tous les repères sont perdus. 

 

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