Saurez-vous résoudre cette équation à multiples inconnues ? C’est le défi que vous lance Xavier Massé dans ce thriller : L’Inconnue de l’équation.
Éditions Taurnada
Nb de pages : 238.
Série : /
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Traducteur : /.
Illustration : /.
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Catégorie : thriller – Polard
Nb de pages : 238.
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Traducteur : /.
Illustration : /.
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Catégorie : thriller – Polard
Partenariat : Taurnada
Challenge : ABC 2019.
Quatre heures. La police n’a que quatre heures pour démêler ce qui ne semblait être au départ qu’un simple drame familial : un couple, Juliette et François, retrouvé carbonisé, leur fils, Julien, gisant au sol.
Deux salles d’interrogatoires, deux témoins de la tragédie : la mère de François et une flic déjà présente sur les lieux. Deux versions, deux visions différentes. Accident, meurtre, ou vengeance ? Une toile d’araignée va se tisser peu à peu et d’une simple énigme va surgir une équation… aux multiples inconnues. |
16 mai 2019 - ISBN 9782372580540
Biographie
Xavier Massé est né en 1977 en Isère.
Passionné par le cinéma et la littérature, il devient très tôt fan du genre thriller, avec un goût toujours plus prononcé pour les scénarios complexes. Son premier roman, Répercussions, remporte le prix du 1er roman Dora-Suarez 2018. Il décide de continuer l’aventure avec L’Inconnue de l’équation, un huis clos qui ne laisse aucun répit au lecteur.
Passionné par le cinéma et la littérature, il devient très tôt fan du genre thriller, avec un goût toujours plus prononcé pour les scénarios complexes. Son premier roman, Répercussions, remporte le prix du 1er roman Dora-Suarez 2018. Il décide de continuer l’aventure avec L’Inconnue de l’équation, un huis clos qui ne laisse aucun répit au lecteur.
L’histoire
Mon avis
Ce livre m’a été proposé en partenariat, début mai, mais avec un planning surchargé, j’ai accepté, à la condition de pouvoir le prendre durant mes vacances et proposer l’article début juin. Il aurait vraiment été dommage de passer à côté de cette lecture ! le livre n’est pas parfait, mais vaut franchement le détour.
Je remercie encore une fois les éditions Taurnada pour les lectures savoureuses qu’ils me proposent au fil de l’année et pour cette découverte.
Du coup, c’est sans perte de temps et sans rien dans les dossiers que deux policiers commencent les interrogatoires de ces deux femmes, témoins et survivantes du feu assassin de deux personnes et laissant un gosse aux urgences, entre vie et mort.
Faits que l’on connaît, puisque le livre commence in situe. On suit alors les événements, la mort en direct d’un couple, la blessure du gamin... avec déjà la sensation que quelque chose cloche, sans savoir quoi, sans le comprendre.
Ce petit sentiment restera tout au long du roman, jusqu’au dénouement. Car si l’on se doute que l’une des deux femmes ment, on ne peut rien leur reprocher : leur témoignages se confondent tout en amenant de légères différences. Du coup, les policiers sont dans une impasse.
La narration à deux voix permet à l’auteur de raconter tous les faits, de revenir sur des points, de laisser le lecteur douter. Les aller-retour entre présent et souvenirs donnent un joli charisme au roman, alors que les personnages, eux, en manquent un peu. Les voix sont trop similaires, manquent un peu de relief. Les formulations sont classiques, alors que les deux femmes s’opposent tant par le physique que l’âge.
Ce n’est qu’un détail, le livre se lit aisément et l’on sait toujours qui parle, qui raconte. De plus, toutes deux relatent les souvenirs de François, l'une des deux victimes.
Le style général est bon, simple, sans grande fioriture, avec des verbes bien choisis, des compléments courts. Une lecture facilitée par une bonne rythmique et une alternance agréable de sentiments, d’action et de réflexions.
Ce roman, sous couvert d’un feu meurtrier, cache une deuxième intrigue. Le résumé parle d’équation à multiples inconnues. C’est vrai. Même si, personnellement, j’avais compris assez rapidement un des points principaux, comme l’identité d’une des deux femmes, le livre ouvre sur bien d’autres mystères et s’avère plus complexe que deux morts suspectes.
Je ne dévoilerai pas ce point, pour ne pas spoiler le livre. Mais ne vous attendez pas à une classique affaire policière.
Je remercie encore une fois les éditions Taurnada pour les lectures savoureuses qu’ils me proposent au fil de l’année et pour cette découverte.
Huis clos et impératifs légaux.
Les quatre heures du résumé s’explique par un petit point de détail : les deux femmes entendues dans ce roman le sont en qualité de témoins. Passé les quatre heures, si les policiers veulent poursuivre leurs investigations et obtenir d’autres enseignements, ils devront les placer en darde à vue, sauf qu’il faut une bonne raison pour cela.Du coup, c’est sans perte de temps et sans rien dans les dossiers que deux policiers commencent les interrogatoires de ces deux femmes, témoins et survivantes du feu assassin de deux personnes et laissant un gosse aux urgences, entre vie et mort.
Faits que l’on connaît, puisque le livre commence in situe. On suit alors les événements, la mort en direct d’un couple, la blessure du gamin... avec déjà la sensation que quelque chose cloche, sans savoir quoi, sans le comprendre.
Témoignages croisés.
Ce petit sentiment restera tout au long du roman, jusqu’au dénouement. Car si l’on se doute que l’une des deux femmes ment, on ne peut rien leur reprocher : leur témoignages se confondent tout en amenant de légères différences. Du coup, les policiers sont dans une impasse.
La narration à deux voix permet à l’auteur de raconter tous les faits, de revenir sur des points, de laisser le lecteur douter. Les aller-retour entre présent et souvenirs donnent un joli charisme au roman, alors que les personnages, eux, en manquent un peu. Les voix sont trop similaires, manquent un peu de relief. Les formulations sont classiques, alors que les deux femmes s’opposent tant par le physique que l’âge.
Ce n’est qu’un détail, le livre se lit aisément et l’on sait toujours qui parle, qui raconte. De plus, toutes deux relatent les souvenirs de François, l'une des deux victimes.
Le style général est bon, simple, sans grande fioriture, avec des verbes bien choisis, des compléments courts. Une lecture facilitée par une bonne rythmique et une alternance agréable de sentiments, d’action et de réflexions.
Double intrigue.
Ce roman, sous couvert d’un feu meurtrier, cache une deuxième intrigue. Le résumé parle d’équation à multiples inconnues. C’est vrai. Même si, personnellement, j’avais compris assez rapidement un des points principaux, comme l’identité d’une des deux femmes, le livre ouvre sur bien d’autres mystères et s’avère plus complexe que deux morts suspectes.
Je ne dévoilerai pas ce point, pour ne pas spoiler le livre. Mais ne vous attendez pas à une classique affaire policière.
Au final
Les mots pour : intrigues croisées, construction, narration simple.
Les mots contre : manque de charisme des personnages.
Les mots contre : manque de charisme des personnages.
En bref : un bon petit polard lu en quelques heures. Les intrigues faussement simples donnent envie de tourner les pages, et le style, simple et efficace, aide à une lecture rapide.
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