Obédience de Ariel Holzl (série) - #PLIB2020


Obédience signifie fidélité. Mais les personnages de ce roman n’en montrent finalement que peu. Découvrez leurs vies dans ce premier tome de la série fantasy Lames Vives : Obédience de Ariel Holz. 


Éditions Mnémos (Naos)

Nb de pages : 332.

Série : Lames vives (tome 1) 

*** 
Traducteur : /.
Illustration :

***
Catégorie : Fantasy
Challenge : ABC imaginaire 2020.



Le vif-argent coule dans leurs veines.
Les esclaves sont devenus les maîtres.
La République d’Obédience est née.

Six destins se croisent et se brisent comme des chaînes dans ce roman aux personnages complexes et humains. Un récit d’aventures puissant, poignant et addictif sur la liberté et la lutte pour ses idéaux.

Sortie : 15 Novembre 2019          #ISBN9782354087487

Ce livre m’a été prêté par Whyteker dans le cadre des livres voyageurs du PLIB. 
Je le. a remercie pour ce partage. 


Biographie

Ariel Holzl a grandi dans la décadence acidulée des années 90.
Après avoir travaillé dans le jeu vidéo et le cinéma, il se lance dans l’écriture de ce premier roman. L’urban fantasy lui trotte dans la tête depuis qu’il a habité à Paris, Tokyo et Dublin.

Avec Lames vives, Ariel Holzl explore en deux volumes un univers dystopique aux accents de fantasy orientale. Grâce au succès de sa trilogie Les Sœurs Carmines, récompensée du prix des Imaginales jeunesse et du prix littéraire de l’imaginaire des booktubeurs, il est devenu le nouveau visage du young adult.

Source : Éditions Mnémos

L’histoire

  •  Destins croisés de plusieurs personnes, vivant dans un monde où les dons des uns sont les craintes des autres... 

Mon avis


J’ai découvert ce livre lors de la sélection du PLIB, d’autant plus qu’il n’a été publié qu’en novembre. Le résumé ne m’attirait pas et comme il n’y avait aucun extrait disponible avant la parution, je n’ai pas pu, alors, découvrir les premières pages pour me faire une idée.

C’est donc en ouvrant le livre que j’ai découvert la narration à la première personne pour chacun des protagonistes.


6 voix

Ariel Holz a choisi de nous conter son histoire à travers six voix différentes. Chacun son tour, les protagonistes vont présenter leur monde, tout en vivant une aventure parfois un peu rocambolesque. Mêlant astucieusement le mode de vie spécifique de chaque personnage avec ses sentiments, l’auteur a su donner une identité forte à ses héros.  Les 6 voix s’identifient bien, avec des discours précis. Les vécus et la façon de regarder le monde se teintent des sentiments intimes, des doutes, des envies.

Je tais volontairement la sixième voix... car en parler dévoilerait trop sur le livre. J’ai eu une nette préférence pour les filles : Ellinore, Saabr ou Minah, bien que j’ai par moment été un peu déçue par la première, que j’ai trouvé moins aboutie que les deux autres. Idem pour les garçons, Gryff l’emporte largement sur Nazeem (spoiler : de toute façon, je ne comprend pas la jalousie maladive). 

Manques d’informations


Malheureusement, si le charisme des personnages est remarquable, le fond lui m’a déçu. D’abord difficile, puisque tout est narré par les héros et qu’ils ne s’enquiquinent pas à relater le passé, j’ai peiné à comprendre le fond. La guerre ? Le vif-argent ? La magie des uns, les dons extraordinaires des autres...

Ces informations essentielles m’ont paru un peu saupoudrées à la va-vite, sans approfondissement. Une petite info glissée de temps en temps, sans explication.

Celle qui m’a le plus manqué concerne le vif-argent.

Vif Argent

Le mot du livre sera celui-ci. (définition) Synonyme de mercure, le Vif-argent désigne quelque chose d’extrêmement mobile, vivace.

Ainsi, dans ce roman, ce métal est utilisé pour augmenter considérablement la force et la vivacité de certaines personnes [spoiler] devenues des sortes de Wolverines capables de transmuter leurs membres en armes tranchantes. 
Or, le mercure est un véritable poison pour l’homme. Dans le roman, Ariel Holz, même s’il ne donne pas les mêmes symptômes, exprime la courte durée de vie de ses personnages.


Faux suspens ? 


Sauf que les lecteurs restent sur de l’à peu près, sans vraiment pouvoir saisir tous les rouages et les raisons de cette drôle de thérapeutique. Quelques pistes sont lancées, des indices fulgurants, mais cela créait un effet de faux suspens, d’informations gardées sous le coude, de volonté de ne pas trop en dire qui m’a saturé.


Esclavages, maîtres et inversement


Je terminerai cette présentation par le passé flou des maîtres et esclaves. Là encore, les informations sont bancales et n’aident pas à comprendre ce point. Tout au long du roman, il est dit que les anciens esclaves sont devenus les maîtres. Comment ? Pourquoi ? 

L’obédience est une obéissance à ses maîtres ou supérieurs. Dans ce roman, plusieurs personnages vont contre ce principe et se rebellent. Mais, comme l’autorité n’est pas clairement expliquée, il est difficile de mesurer la teneur de leur rébellion.

La suite ? 


Alors, certes, c’est un premier tome et des réponses seront apportées dans la suite. Mais voilà, un premier tome doit aussi avoir son lot de réponses, en plus d’une intrigue propre à lui seul...

L’annonce finale ne m’a pas donné envie de découvrir la suite.

Au final

Les mots pour : 6 voix narratives, magie.
Les mots contre : langueur, manque de réponses, confusion.


En bref : Un roman fantasy atypique. J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Les personnages gagnent en charisme au fil des pages, mais je suis restée avec une sensation mitigée jusqu’à la fin. Trop de faux suspens ? de choses non dites ? 

 

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