Je suis ta nuit de Loïc le Borgne


Avec Je suis ta nuit, Loïc Le Borgne nous offre un véritable page-turner de l’angoisse.



Je suis ta nuit de Loïc le Borgne
Éditions ActuSF

Nb de pages : 376.

Série : / 

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Traducteur : /.
Illustration : Cindy Canevet

***

Catégorie : horreur fantastique
Partenariat : ActuSF
Challenge :.

La France, un été, quelque part dans les années 80. Pendant un banal concours de casse-bouteilles, six enfants découvrent un cadavre mutilé, sans lèvres, sans sexe et sans doigts. Et ce n’est que le premier d’une longue série. Pierre et sa bande de copains inséparables sont obligés d’enterrer leur enfance et certains de leurs proches alors que le Puits et l’homme au chapeau haut-de-forme s’emparent peu à peu de leur innocence.

Avec Je suis ta nuit, Loïc Le Borgne nous offre un véritable page-turner de l’angoisse.

Ce livre m’a été offert par les éditions ActuSF que je remercie. 
Sorti en juin, il a souffert de l’année difficile et d’un manque de visibilité.  
978-2-37686-249-9  Parution : 5 juin 2020

Biographie

Loïc Le Borgne est né à Rennes en 1969. Après des études scientifiques, il s’est dirigé vers la communication, puis est devenu journaliste. il a travaillé pendant 17 ans pour un quotidien de l’Ouest de la France. Il vit dans la Sarthe avec sa femme et ses deux filles. Il apprécie la vie au grand air, au bord de la mer ou en montagne. Il a parcouru le monde avec son épouse, de l’Islande à l’Afrique du Sud, du Canada au Népal, engrangeant des images, des souvenirs, des atmosphères pour ces romans. Depuis l’école primaire, il aime lire, conter, écrire des récits où l’imaginaire est roi : science-fiction, fantastique, féerique. Il écrit des romans pour adolescents, mais aussi pour enfants, sous le pseudonyme de Loïc Léo. Ses derniers ouvrages : « Le Bout du Monde », roman de SF pour adolescents paru chez Syros en 2010, « Le Message des dauphins » et « Le Mystère du dragon chinois », tomes 4 et 5 de la série « Le Club des chevaux magiques » (série fantastique, pour les 8-12 ans) publiés en mai 2011 par les éditions Gründ. La série, qui a fêté le 20 mai 2011 son premier anniversaire, s’est déjà vendu à plus de 20 000 exemplaires.



L’histoire

  • Alors que son fils doit se rendre à un enterrement, un père se met à raconter son enfance, celle d’un groupe de gamins confronté à l’indicible… 
  • Trois raisons de le lire (par ActuSF)
  • Un extrait

Mon avis

Lorsque les éditions actuSF m’ont proposé ce roman, je n’ai lu que le résumé. Je en lis que peu de romans d’horreur (oui, je suis froussarde) mais les mots « années 80" et « un véritable page -turner » m’ont titillés. 


Plongée en enfance…


Et j’ai plongé avec ces gamins dans l’histoire. Les chapitres courts, le rythme soutenu, et surtout les références auxquelles je ne peux que m’accrocher, puisque j’avais l’âge de ces gosses cette année-là !  Ce qui aide vraiment. Quand l’auteur parle de Goldorak, je n’ai pas a regarder sur le net, je sais. quand il parle de malabar (r), j’ai le goût qui dans la bouche… 

Sans effet catalogue, ces éléments de décor se fondent dans l’histoire et donnent une tessiture réelle. Le côté fantastique devient plus prenant, plus impactant.  

Je dis souvent que pour fonctionner, un roman fantastique doit se poser sur un réel crédible. C’est le cas, ca marche. 

Tout comme la description de ce groupe de gamin et de leurs actes et comportements. Même devant l’horreur, ils restent des gosses ! Capables d’un fou rire lors d’une messe, ou après l’attaque d’un « daube-herman » (citation du roman)

 

Noir c’est noir. 


Mais, ce roman se classe dans les thrillers ! et j’ai frissonné. Mais, happée, j’ai continué. Je voulais savoir qui était ce bonhomme de nuit. 

La noirceur apparaît partout, peu à peu. Elle assombrit les sentiments, les âmes. Après les yeux des animaux. L’ambiance se teinte. Les évènements se grisent et grisent le lecteur. 

Loïc Le Borgne n’épargne pas ses lecteurs ou ses héros. La mort frappe. Et le monstre s’installe dans nos esprits, dans la vie de ce village, dans les doutes, les croyances. Peu à peu, dans la deuxième partie du roman, il devient réel. Affreusement réel.   


Pas de manichéisme, pas de Deux Ex Machina… 


Mais ce qui fait de ce roman une lecture savoureuse (si vous n’êtes pas encore conquis) c’est le parti pris de l’auteur d’aller jusqu’au bout. Sans filtre, sans retournement de situation, sans bémol. Les morts restent morts. 

La fin, avec un retour au présent pour se père qui raconte, m’a touchée. J’ai apprécié avoir des nouvelles de tous ses personnages. Tous ? Enfin, lisez… 

Un autre livre de l’auteur ? 


C’est une évidence, j’ai trouvé la plume vraiment agréable. Mais bon, si cela pouvait être moins flippant ? 

Au final

Les mots pour : ambiance, années 80, narration, style, avancé dans l’intrigue. 

Les mots contre : (très subjectif : c’est un thriller)


En bref : Un roman à découvrir pour ses nombreuses qualités, son style efficace, ses rappels historiques et ses marqueurs temporels. La nuit, c’est le must pour les cauchemars… 


 

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