Éditeur : Pocket — Nb de pages : 155
Série : /
Catégorie : Drame
Olivier Adam est né en 1974 à Draveil (France).
Écrivain et scénariste, il a notamment participé à l'écriture des films Welcome et Je vais bien, ne t'en fais pas, de Philippe Lioret, Poids léger et Maman est folle, de Jean-Pierre Améris et Des vents contraires, de Jalil Lespert.
Écrivain et scénariste, il a notamment participé à l'écriture des films Welcome et Je vais bien, ne t'en fais pas, de Philippe Lioret, Poids léger et Maman est folle, de Jean-Pierre Améris et Des vents contraires, de Jalil Lespert.
Une autre lettre de Loïc. Elles sont rares. Quelques phrases griffonnées sur un papier. Il va bien. Il n'a pas pardonné. Il ne rentrera pas. Il l'aime. Rien d'autre. Rien sur son départ précipité. Deux ans déjà qu'il est parti. Peu après que Claire a obtenu son bac. À son retour de vacances, il n'était plus là. Son frère avait disparu, sans raison. Sans un mot d'explication. Claire croit du bout des lèvres à une dispute entre Loïc et son père. Demain, elle quittera son poste de caissière au supermarché et se rendra à Portbail. C'est de là-bas que la lettre a été postée. Claire dispose d'une semaine de congé pour retrouver Loïc. Lui parler. Comprendre.
Une adaptation cinématographique, par Philippe Lioret est sortie en 2006 : Je vais bien, ne t'en fais pas.
Je n'ai pas vu ce film, je tenterai bien l’expérience, même si, apparemment, quelques libertés ont été prises par rapport à l'œuvre originale. Et puis, j’adore la chanson Lili...
Je n'ai pas vu ce film, je tenterai bien l’expérience, même si, apparemment, quelques libertés ont été prises par rapport à l'œuvre originale. Et puis, j’adore la chanson Lili...
Ce livra hante ma Pal depuis plusieurs années, et je le repousse régulièrement. Du coup, cette année, j'ai décidé, pour « m'obliger » à le lire, de l'intégrer dans l'ABC... C'est aussi à cela que me sert ce challenge !
En rentrant de vacances, Claire apprend que son frère a quitté la maison. Personne ne sait pourquoi. Depuis, elle reçoit des cartes postales de lui, envoyées de villes toujours différentes. Elles sont rares, mais il y exprime toujours la même chose : il aime sa sœur, il va bien, mais il ne rentrera pas. Il ne dit pas pourquoi il est parti. Lorsque Claire a une semaine de congé, elle décide de partir à la recherche de son frère à Portbail, la ville d'où provient sa dernière carte. Là-bas, elle va découvrir une partie de la vérité sur la disparition de son frère. Elle rentre à Paris et reprend son travail à Shopi. Lors d'une fête, elle rencontre Julien. Celui-ci va faire la lumière sur toute cette histoire.
J'avoue que je lis peu de drames. Pour la simple raison que je n'aime pas souffrir, et que la plupart de ces bouquins me touchent, me percent le cœur et me déchirent. Lu hier, ce livre m'a chamboulé, cette nuit, avec une colère contre l'auteur, contre ces personnages, contre cette folie de l'homme qui se nomme le déni.
Et pourtant, au début de la lecture, j'ai soufflé, trouvant l'écriture hachée et bizarre. Pas assez travaillée, à mon goût, avec des phrases trop simples, des listes de courses, qui, certes, reflètent bien les pensées de l'héroïne, mais créent de longs paragraphes insipides et rébarbatifs. Fort heureusement pour cette histoire, je n'avais pas grand-chose d'autre à lire et à faire, hier. J'ai donc poursuivi la lecture. Franchi le cap de la première partie. Et, peu à peu, je suis entrée dans l'histoire.
L'auteur reste derrière Claire, et nous ne savons rien d'autre, sauf pour un court chapitre qui nous dévoile, enfin, la vérité. Ce mode de narration tronque une part de l'histoire, puisque nous n'avons qu'un seul point de vue — ce que l'auteur a justement modifié pendant le court chapitre. J'avoue que cette forme de narration m'a plu. Ne connaître que l'avis de Claire, ses doutes, des défaillances.
Toutefois, le sujet traité, et la façon de le traiter, justement en taisant les informations, m'ont offusqué. Je n'aime pas les mensonges et celui par omission encore moins que les autres. Ne vous inquiétez pas, vous n'en saurez pas plus. C'est juste que j'ai trouvé la fin un peu abrupte. Pas les derniers mots qui sont très compréhensibles, puisque l'auteur laisse le lecteur libre d'imaginer. Non, c'est le dévoilement de l'intrigue qui m'a fait hurler (intérieurement). Ayant subi un déni, je ne peux accepter ce que l'auteur fait subir à son personnage. C'est au-delà de la torture, c'est une ignominie.
Et pourtant, au début de la lecture, j'ai soufflé, trouvant l'écriture hachée et bizarre. Pas assez travaillée, à mon goût, avec des phrases trop simples, des listes de courses, qui, certes, reflètent bien les pensées de l'héroïne, mais créent de longs paragraphes insipides et rébarbatifs. Fort heureusement pour cette histoire, je n'avais pas grand-chose d'autre à lire et à faire, hier. J'ai donc poursuivi la lecture. Franchi le cap de la première partie. Et, peu à peu, je suis entrée dans l'histoire.
"- Tu ne veux pas avoir d'enfant plus tard ?Le roman est découpé en quatre parties : le présent, avant les vacances de Claire ; le passé, où l'auteur évoque la période de la disparition de son frère ; les vacances de Claire, où elle entrevoit une part de vérité ; la fin. Ce découpage outre de donner du rythme au livre, permet d'éviter les changements de temps.
- Ben non. J'ai pas envie de m'emmerder avec ça. En plus tu vis, avec toute cette violence, le chômage, les fachos, toute cette merde, je sais pas si c'est un service à rendre à un gosse que de le mettre au monde alors qu'il n'a rien demandé, qu'il en bavera pour pas un rond. "(117)
L'auteur reste derrière Claire, et nous ne savons rien d'autre, sauf pour un court chapitre qui nous dévoile, enfin, la vérité. Ce mode de narration tronque une part de l'histoire, puisque nous n'avons qu'un seul point de vue — ce que l'auteur a justement modifié pendant le court chapitre. J'avoue que cette forme de narration m'a plu. Ne connaître que l'avis de Claire, ses doutes, des défaillances.
Toutefois, le sujet traité, et la façon de le traiter, justement en taisant les informations, m'ont offusqué. Je n'aime pas les mensonges et celui par omission encore moins que les autres. Ne vous inquiétez pas, vous n'en saurez pas plus. C'est juste que j'ai trouvé la fin un peu abrupte. Pas les derniers mots qui sont très compréhensibles, puisque l'auteur laisse le lecteur libre d'imaginer. Non, c'est le dévoilement de l'intrigue qui m'a fait hurler (intérieurement). Ayant subi un déni, je ne peux accepter ce que l'auteur fait subir à son personnage. C'est au-delà de la torture, c'est une ignominie.
Claire est pommée. Abandonnée par son frère, qui était, malgré son âge plus jeune, son mentor, son moteur, sa force, elle perd pied un long moment avant de se reconstruire lentement, soutenue par les lettres, rares et courtes.
"Depuis son départ, pas une lettre à ses parents. Juste deux, trois fois par mois, des cartes adressées à Claire. quelques mots rades : e pense à toi, je t'embrasse, je vais bien, ne t'en fais pas." (41)Son personnage est ébauché, puis, peu à peu, l'auteur apporte des touches, des couleurs, et approfondi l'ensemble, donne du relief. Claire apparaît comme une jeune femme actuelle, sans formation, sans avenir, luttant pour vivre. Un peu naïve, elle subit les accrocs de la vie en pleurant.
C'est drôlement bien fait, car croquer un personnage et lui donner une âme en 155 pages n'est pas forcément aisé. Surtout que claire est entourée. Peu charismatiques, les autres personnages ne sont là que pour donner du relief à Claire, mis à part ses parents et la personne sus-citée, qui nous permettra de parvenir à la compréhension de l'intrigue. Chut.
Le temps coule simplement, les jours se suivent, entre boulot de caisse et sorties. Puis, quelques jours de vacances viennent rompre la routine. On est en été.
Les lieux ne sont pas vraiment décrits, la ville de l'enfance n'a pas de nom, cela pourrait être chez vous, chez moi. Cela n'a guère d'importance, c'est une histoire de vie, elle peut se passer partout et ailleurs.
Les mots pour : la fin, le rythme.
Les mots contre : le déni !
Notation : 14/20
Un assez joli texte, qui laisse libre court à l’imagination sur la fin. Un peu déçue par la plume de l'auteur, au départ, mais emportée par le texte, j'ai lu le tout en une petite journée.
9 commentaires :
Pfff... je pensais l'avoir lu mais ce n'est pas ce titre de l'auteur que j'ai découvert il y a maintenant quelque temps de ça. Il m'avait chamboulée aussi même si je n'avais pas trop accroché à l'écriture de l'auteur. C'était "A l'abri de rien" et je te le conseille même si tu lis peu de roman dramatique ;)
j'aime bien le résumé tentant et intriguant. Je n'ai lu qu'un livre de cet auteur que j'avais bien aimé bien qu'il soit assez sombre ( les vents contraires). J'aime bien sa plume je crois, en tous dans le livre que j'ai lu elle collait bien au texte et à l'ambiance, qu'est-ce qui t'a dérangée dans l'écriture ?
C'est un livre qui m'intrigue depuis longtemps, ton avis me donne envie de franchir le pas, malgré les bémols que tu apportes. j'ai du mal aussi avec les drames, je n'en lis que quand je ne me sens pas trop fragile émotionnellement, sinon je me fais emporter !
J'ai un titre de l'auteur dans ma bibliothèque (j'en suis sûre) mais je ne me souviens plus lequel et je ne l'ai pas enregistré sur livra...je dirais sue c'est celui-ci sans en être convaincue. Ça me plairait que ça soit celui-là en fait. Je le trouve intriguant.
Je note, j'en lis peu mais j'en lis tout de même un peu ^^
Les phrases courtes, trop courtes, même, composées de sujet/verbe/complément/point. J'aime les jeux de style, les alternances de phrases courtes, longues, voire les mots uniques... il faut du relief, et là, je n'en ai pas trouvé. On se fait vite au style, mais voilà, il manque de profondeur.
Je lirai sûrement autre chose de lui, un jour, mais ce n'est pas une priorité.
C'est un tout petit livre qui se lit rapidement, donc... n'hésite pas. Et puis, le côté dramatique n'est pas hyper marqué, c'est plus le côté psy qui apparaît. Mais cela reste touchant.
Et puis tu pourrais venir me donner ton avis ^^
Biz
Hello, je ne trouve pas qu'on est que le point de vue de Claire. On a aussi celui de ses parents et celui de Julien. Il s'agit du premier roman d'Olivier Adam et je le trouve très bien écrit. Mais il est vrai, moins bien écrit que les suivants. Sorel
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