Éditeur
Arto Paasilinna est né en 1942 à Kittilä en Laponie.
Écrivain finlandais, de langue finnoise, il est l’auteur de nombreux romans, dont quatorze ont été traduits en français.
Il écrit aussi pour le cinéma, la radio et la télévision. Paasilinna est, avec Mika Waltari, un des écrivains finlandais les plus connus dans le monde.
Tout est dit dans le résumé...
Surunen est amusant et finalement assez courageux. Naïf au départ, la dureté de la vie et la misère des habitants du Macadabray, sans oublier la violence des milices, vont le rendre bien plus aguerri !
Les personnages secondaires sont aussi croustillants, avec une petite préférence pour l'amusant et très charismatique Papa Flasza.
Deux pays fictifs derrière lesquels ont en devine d'autres. L'histoire s'écoule que quelques semaines, sous forme de road-movie, enfin, travel-movie, puisque le héros travers tout de même la planète.
Les mots pour : Style, humour, analyse politique et sociale.
Les mots contre : Un peu désuet, à présent
Notation :
Un texte amusant avec une aventure loufoque, mais présentant une réalité cruelle des vies d'hommes et de femmes en souffrance sous les influences des politique extrêmes. Un très bon livre même si l'histoire l'a rendu un peu désuet.
Ce livre m’a été offert par les éditions Denoël dans le cadre d’un partenariat avec ce blog
Nb de pages : 323
Nb de pages : 323
Série : /
Catégorie : contemporain, humoristique
Traducteur : du finnois par Anne Colin du Terrail.
Traducteur : du finnois par Anne Colin du Terrail.
Arto Paasilinna est né en 1942 à Kittilä en Laponie.
Écrivain finlandais, de langue finnoise, il est l’auteur de nombreux romans, dont quatorze ont été traduits en français.
Il écrit aussi pour le cinéma, la radio et la télévision. Paasilinna est, avec Mika Waltari, un des écrivains finlandais les plus connus dans le monde.
Le très distingué professeur Surunen, membre finlandais d’Amnesty International, las de se contenter de signer des pétitions, décide de prendre les choses en main. Il s’en va personnellement délivrer les prisonniers politiques qu’il parraine en Macabraguay, petit pays d'Amérique centrale dirigé par un dictateur fasciste sanguinaire. Après le succès de l’évasion de cinq d’entre eux, et non sans avoir goûté à la torture des geôles locales, Surunen accompagne l’un de ses protégés jusqu’au paradis communiste, un pays d’Europe de l’Est baptisé la Vachardoslavie. Là, il découvre le triste sort d’une poignée de dissidents enfermés dans un asile psychiatrique, et s’emploie à les libérer à leur tour.
Revisitant à sa façon Tintin au pays des Soviets, Paasilinna renvoie dos à dos les dictatures de tous bords avec une ironie mordante et un sens du burlesque accompli.
Ce livre faisait partie de la sélection d'avril des Editions Denoël. Or, Arto Paasilinna est un auteur que j'ai découvert en 2013, avec son superbe livre Le lièvre de Vatanen. Je n'ai donc pas hésité pour ce roman...
Tout est dit dans le résumé...
Le style de l'auteur est toujours aussi ironique, les descriptions convaincantes, l'histoire loufoque à souhait et à la limite de la crédibilité, ce qui fait le charme de cet auteur. C'est un réel plaisir de lire ces mots et de se laisser porter par cet humour sarcastique, que certains qualifieront particulier.
Pourtant, je dois le reconnaître, ce livre ne m'a pas emporté aussi passionnément que le Lièvre de Vatanen. C'est un très bon roman, avec des passages d'analyse, masqué sous de l'humour, vraiment intéressants. L'auteur montre clairement que les extrémités sont néfastes et se joue des dictatures de tout bord, du communisme au pro-capitalisme.
Les actes dépeints, la misère des pauvres dans ce pays inventé mais où l'on retrouve tant de vérité (Macadabray) puis le pendant en Vacardoslavie, un des pays du bloc communiste (aussi fictif) avec le carcan administratif dont se joue gaiement le héros, tout est amené avec talent, alors que l'histoire semble une pittoresque promenade arrosée.
Mon plus gros bémol n'a malheureusement rien à voir avec l'auteur, mais uniquement avec le contexte : le livre a vieilli ! Les événements racontés se déroulent dans les années de guerre froide, alors que l'URSS existait encore. Or, le bloc URSS s'est effondré et le livre devient un peu bancal, surtout qu'une grande partie de l'intrigue tourne autour du communisme. Attention, je dis bien que c'est ce rapport temporel qui éloigne le livre d'un coup de coeur, car le reste est juste génial.
L'intrigue est simple, mais saupoudrée de petits rouages qui vont mener Surunen dans une aventure rocambolesque. Grace à son expertise en langue et un brin de chance, il va se sortir des situations les plus cocasses. Je n'en dévoilerai aucun, ce serait gâcher votre plaisir.
Pourtant, je dois le reconnaître, ce livre ne m'a pas emporté aussi passionnément que le Lièvre de Vatanen. C'est un très bon roman, avec des passages d'analyse, masqué sous de l'humour, vraiment intéressants. L'auteur montre clairement que les extrémités sont néfastes et se joue des dictatures de tout bord, du communisme au pro-capitalisme.
Les actes dépeints, la misère des pauvres dans ce pays inventé mais où l'on retrouve tant de vérité (Macadabray) puis le pendant en Vacardoslavie, un des pays du bloc communiste (aussi fictif) avec le carcan administratif dont se joue gaiement le héros, tout est amené avec talent, alors que l'histoire semble une pittoresque promenade arrosée.
Mon plus gros bémol n'a malheureusement rien à voir avec l'auteur, mais uniquement avec le contexte : le livre a vieilli ! Les événements racontés se déroulent dans les années de guerre froide, alors que l'URSS existait encore. Or, le bloc URSS s'est effondré et le livre devient un peu bancal, surtout qu'une grande partie de l'intrigue tourne autour du communisme. Attention, je dis bien que c'est ce rapport temporel qui éloigne le livre d'un coup de coeur, car le reste est juste génial.
L'intrigue est simple, mais saupoudrée de petits rouages qui vont mener Surunen dans une aventure rocambolesque. Grace à son expertise en langue et un brin de chance, il va se sortir des situations les plus cocasses. Je n'en dévoilerai aucun, ce serait gâcher votre plaisir.
Surunen est amusant et finalement assez courageux. Naïf au départ, la dureté de la vie et la misère des habitants du Macadabray, sans oublier la violence des milices, vont le rendre bien plus aguerri !
Les personnages secondaires sont aussi croustillants, avec une petite préférence pour l'amusant et très charismatique Papa Flasza.
Deux pays fictifs derrière lesquels ont en devine d'autres. L'histoire s'écoule que quelques semaines, sous forme de road-movie, enfin, travel-movie, puisque le héros travers tout de même la planète.
Les mots pour : Style, humour, analyse politique et sociale.
Les mots contre : Un peu désuet, à présent
Notation :
Style (sur 5) 4,5 | Intrigue (/4) 3 | Personnages principaux (/3) 2 | |||
Style 2,5 | Crédibilité 1 | Personnages secondaires (/1) 1 | |||
Narration 1 | Action 1 | ||||
Description 1 | Violence/tendresse 1 | Temps et espace (/2) 1,5 | |||
Sensation générale (/3) 2 | Rythme général (/2) 1,5 | Total (/20) 15,5 |
Un texte amusant avec une aventure loufoque, mais présentant une réalité cruelle des vies d'hommes et de femmes en souffrance sous les influences des politique extrêmes. Un très bon livre même si l'histoire l'a rendu un peu désuet.
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