Ah, la crise de la quarantaine, elle aura fait couler beaucoup d’encre ! Gaëlle Renard, dans ce livre entre journal intime et roman nous donne quelques jolis passages avec pourtant un cri comme titre : Au secours ! j’ai 40 ans (depuis 4 ans).
Éditeur : Charleston
Nb de pages : 222
Série : /
Catégorie : Contemporain – humour
Traducteur : /
Nb de pages : 222
Série : /
Catégorie : Contemporain – humour
Traducteur : /
Pourquoi ce livre ?
Ce livre m’a été offert par les Éditions Charleston et le site Babélio
dans le cadre d’une opération MasseCritique.
Je les remercie pour cette découverte.
dans le cadre d’une opération MasseCritique.
Je les remercie pour cette découverte.
On dit que 40 ans, c’est le nouveau 30. Certes, mais c’est quoi avoir 40 ans pour une femme aujourd’hui ? Un livre désopilant sur vous, les jeunes quarantenaires, mais aussi un peu sur vos hommes (l’ancien et le nouveau), votre belle-mère (ou ex.), vos copines qui s’appellent toutes Véronique ou Virginie… Sans oublier vos enfants qui grandissent, votre banquier, votre cher patron, votre panier à provisions, votre miroir, votre estime de vous-même, votre crème de jour… Et la question qui taraude l’héroïne : et si je faisais un dernier bébé pour la route ?
Gaëlle Renard a (à peu près) 40 ans.
Elle a travaillé sur France Inter et France Culture avant d’être chroniqueuse actuellement pour les « Maternelles » sur France 5. Elle a écrit plusieurs livres.
Son site
L’histoire d’une femme qui approche des quarante ans et nous raconte :
- ses premières rides au coin des yeux,
- ses kilos que l’on perd moins facilement
- ses relations avec les hommes
- ses relations avec ses aînés et les premiers deuils
- son désir de grossesse tardive
Écrit comme un journal intime, avec des chapitres très courts reprenant des idées qui turlupinent l’auteur/héroïne, ce livre est très frais et agréable à lire. Léger au départ, il prend une tournure intéressante sur certains sujets plus délicats, comme le décès d’un proche parent.
Quelques citations viennent régulièrement agrémenter le livre. Leur présentation et leur présence martèlent une idée, souvent reprise dans le chapitre suivant. D’abord axées sur cette fameuse crise de la quarantaine, elles glissent peu à peu vers les sujets du livre.
... pour ne pas dire parlé ! Et là, bien sûr, vous vous attendez à ma sortie habituelle sur ce point, et à ce que je clame que cela m’a dérangé. Eh bien, j’avoue que je me suis laissée charmer par ce style. Sa fraîcheur et le fait que le reste soit bien construit avec un vocabulaire certes moderne, mais aussi travaillé lorsque c’était nécessaire donne un ensemble assez cohérent et convaincant.
Gaëlle Renard a su varier. Et si l’ensemble reste tout de même très léger, avec une narration à la première personne, les sujets abordés l’ont obligé par moment à un peu plus de recul.
Mais je regrette cette ponctuation hyper chargée avec une multitude de points de toute sorte. Comme si les mots et expressions ne suffisaient pas pour transmettre les émotions. Je conçois que dans le style choisi, qui flirte avec le langage parlé, ce soit plus simple et peut-être plus évocateur. Toutefois, cette surcharge de ponctuation m’a rapidement blasé.
L’auteur aborde des sujets très larges, allant des considérations toutes féminines – régimes, épilation... - à des sujets plus graves comme le divorce, même si elle le traite avec humour, ou encore la perte d’un proche, avec là, beaucoup plus de réserve et une belle émotion.
Je l’ai senti bien aigrie, pourtant, cette femme malgré son humour. Ses quarante ans sont vécus comme une barrière qu’elle franchit en se posant mille questions. Et parfois, ses réflexions m’ont paru un peu bizarres, un peu décalées de ma propre réalité. D’un autre côté, et comme beaucoup d’auteurs de ce genre de roman, c’est une Parisienne avec des idéaux un peu particuliers et loin de nos vies bien plus calmes et sereines de provinciaux.
Le chapitre le plus éloquent est peut-être celui où elle parle de devenir mannequin senior ! Ce refus de vieillir est vraiment présent tout au long du livre. Elle tente d’en rire, mais la page suivante donne toute une liste de mesure contre les rides, allant de la crème aux injections qu’elle redoute par peur de perdre ses fameuses expressions du visage. Bref, tout est dans l’apparence, dans le visuel...
Au final, je dirais que ce roman est amusant à lire, qu’il aborde de bien jolis sujets par moment, mais qu’il ne restera pas longtemps dans ma mémoire.
Des citations
Quelques citations viennent régulièrement agrémenter le livre. Leur présentation et leur présence martèlent une idée, souvent reprise dans le chapitre suivant. D’abord axées sur cette fameuse crise de la quarantaine, elles glissent peu à peu vers les sujets du livre.
Un vocabulaire volontairement moderne...
... pour ne pas dire parlé ! Et là, bien sûr, vous vous attendez à ma sortie habituelle sur ce point, et à ce que je clame que cela m’a dérangé. Eh bien, j’avoue que je me suis laissée charmer par ce style. Sa fraîcheur et le fait que le reste soit bien construit avec un vocabulaire certes moderne, mais aussi travaillé lorsque c’était nécessaire donne un ensemble assez cohérent et convaincant.
Gaëlle Renard a su varier. Et si l’ensemble reste tout de même très léger, avec une narration à la première personne, les sujets abordés l’ont obligé par moment à un peu plus de recul.
Une ponctuation chargée.
Mais je regrette cette ponctuation hyper chargée avec une multitude de points de toute sorte. Comme si les mots et expressions ne suffisaient pas pour transmettre les émotions. Je conçois que dans le style choisi, qui flirte avec le langage parlé, ce soit plus simple et peut-être plus évocateur. Toutefois, cette surcharge de ponctuation m’a rapidement blasé.
Et le fond dans tout ça ?
L’auteur aborde des sujets très larges, allant des considérations toutes féminines – régimes, épilation... - à des sujets plus graves comme le divorce, même si elle le traite avec humour, ou encore la perte d’un proche, avec là, beaucoup plus de réserve et une belle émotion.
Je l’ai senti bien aigrie, pourtant, cette femme malgré son humour. Ses quarante ans sont vécus comme une barrière qu’elle franchit en se posant mille questions. Et parfois, ses réflexions m’ont paru un peu bizarres, un peu décalées de ma propre réalité. D’un autre côté, et comme beaucoup d’auteurs de ce genre de roman, c’est une Parisienne avec des idéaux un peu particuliers et loin de nos vies bien plus calmes et sereines de provinciaux.
Le chapitre le plus éloquent est peut-être celui où elle parle de devenir mannequin senior ! Ce refus de vieillir est vraiment présent tout au long du livre. Elle tente d’en rire, mais la page suivante donne toute une liste de mesure contre les rides, allant de la crème aux injections qu’elle redoute par peur de perdre ses fameuses expressions du visage. Bref, tout est dans l’apparence, dans le visuel...
Au final, je dirais que ce roman est amusant à lire, qu’il aborde de bien jolis sujets par moment, mais qu’il ne restera pas longtemps dans ma mémoire.
Les mots pour : fraîcheur, certains sujets abordés
Les mots contre : Parisianisme, Style
Notation :
Style (sur 5) 2,5 | Intrigue (/4) 2,5 | Personnages principaux (/3) 2 | |||
Style 1 | Crédibilité 1 | Personnages secondaires (/1) 1 | |||
Narration 1 | Action 0,5 | ||||
Description 0,5 | Violence/tendresse 1 | Temps et espace (/2) 2 | |||
Sensation générale (/3) 2 | Rythme général (/2) 1,5 | Total (/20) 13,5 |
Un bon petit bouquin de plage, sans prétention, abordant des sujets plus ou moins intéressants. Dommage que l'on ressente un personnage aigri sous l'humour.
2 commentaires :
D'après le résumé et ce que tu en dis, ce n'est pas le genre de livre vers lequel je me précipiterais...
bon et bien même si ce n'est pas parfait, j'ai bien envie de lire ce livre.
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