Éditeur : autoédition
Nb de pages : 508
Série : Les Pierres Hurlantes
Catégorie : fantasy
Traducteur : /.
Pourquoi ce livre ?
Ce livre m’a été offert par l’auteure lors d’un salon commun.
Je la remercie pour cette découverte captivante.
Je la remercie pour cette découverte captivante.
Dans le monde magique d’Hexavia, de banals rochers s’illuminent d’écarlate et hurlent aux oreilles des magiciens à proximité, sans que quiconque n’en comprenne la raison. Une centaine d’années plus tard, le royaume de Boicéande attend la naissance d’Aliandra, l’héritière présomptive. L’enfantement qui a pourtant été prédit sous la tutelle de la magie se déroule avec douze jours d’avance. Cette différence temporelle rend caduque la destinée qui lui avait été promise et empêche toute lecture de son nouveau destin. Mais dans son entourage, elle n’est pas la seule dont l’avenir annoncé ne se réalise pas. Nul ne se doute que ces épisodes inexplicables sont le prélude à de terribles événements. |
La série est annoncée pour contenir 6 tomes.
- Les Pierres Hurlantes, tome 1 : Les voleurs de destins
Biographie
Lucie Dyal est née à Grenoble, ville qu’elle n’a jamais quittée.
Enfant à l’imagination débordante, elle écrit dès qu’elle est en âge de tenir un crayon… et ne l’a jamais lâché. Étrangement, elle entreprend des études scientifiques, glane deux (modestes) prix littéraires de la ville de Grenoble, dans la catégorie conte.
Pendant une vingtaine d’années, elle gère des projets informatiques. Puis en 2008, la vie (noble dame malicieuse) l’amène à la croisée des chemins.
Elle se lance dans la rédaction de la saga Les Pierres Hurlantes. Curieuse et gourmande, outre la lecture, elle adore découvrir de nouveau pays, randonner à travers la planète, goûter à toutes sortes de mets exotiques...
Enfant à l’imagination débordante, elle écrit dès qu’elle est en âge de tenir un crayon… et ne l’a jamais lâché. Étrangement, elle entreprend des études scientifiques, glane deux (modestes) prix littéraires de la ville de Grenoble, dans la catégorie conte.
Pendant une vingtaine d’années, elle gère des projets informatiques. Puis en 2008, la vie (noble dame malicieuse) l’amène à la croisée des chemins.
Elle se lance dans la rédaction de la saga Les Pierres Hurlantes. Curieuse et gourmande, outre la lecture, elle adore découvrir de nouveau pays, randonner à travers la planète, goûter à toutes sortes de mets exotiques...
Merci, Lucie, pour cette bio.
L’histoire
- Ce roman trace les bases complexes de l’univers des Pierres Hurlantes, à travers la naissance et la jeunesse d’Aliandra, promise à un fabuleux destin... ou pas.
Mon avis
J’ai rencontré Lucie Dyal lors du fabuleux salon Grésimaginare, en avril dernier. Nous avons longuement discuté de fantasy et de ce roman, que je vous présente aujourd’hui. Ah, ce chapitre XI... j’avoue que je l’ai lu avec un petit sourire aux lèvres.
Dès les premiers mots, j’ai découvert un style riche, dense même, avec un vocabulaire soutenu et un brin ampoulé. Les phrases sont tournées harmonieusement, mais perdent un peu de souplesse et obligent un effort pour les saisir. Autant j’aime les belles écritures, autant j’apprécie la fluidité.
Cette complexité m’a ralenti dans ma lecture, et si le style s’allège un peu après le prologue, il reste chargé.
C’est beau, certes, mais c’est un peu trop lourd pour une aventure et une lecture rythmée. Car, en plus des ces mots choisis, des néologismes et tout un vocable a été créé : als, véals... qui impactent le texte et, dans les premières pages, nécessitent un retour vers le glossaire.
Ce style magnifie toutefois certaines impostes que l’on retrouve dans chaque chapitre, en donnant un air ancien très sympathique.
Style tarabiscoté.
Dès les premiers mots, j’ai découvert un style riche, dense même, avec un vocabulaire soutenu et un brin ampoulé. Les phrases sont tournées harmonieusement, mais perdent un peu de souplesse et obligent un effort pour les saisir. Autant j’aime les belles écritures, autant j’apprécie la fluidité.
Cette complexité m’a ralenti dans ma lecture, et si le style s’allège un peu après le prologue, il reste chargé.
C’est beau, certes, mais c’est un peu trop lourd pour une aventure et une lecture rythmée. Car, en plus des ces mots choisis, des néologismes et tout un vocable a été créé : als, véals... qui impactent le texte et, dans les premières pages, nécessitent un retour vers le glossaire.
Ce style magnifie toutefois certaines impostes que l’on retrouve dans chaque chapitre, en donnant un air ancien très sympathique.
Un univers riche.
Mais j’ai bien fait de m’accrocher. J’ai découvert un univers, que dis-je, des univers d’une grande richesse avec une multitude de personnages aux charismes forts, des paysages incroyables, décrits avec justesse et poésie, des aventures fabuleuses, des fées, des magiciens, de la politique, aussi.
Bref, une véritable pépite, originale.
Toutefois, les nombreuses explications, la quantité d’information et les développements des pensées et sentiments des personnages rendent l’aventure un peu trop dense. L’action est soufflée.
Et c’est essoufflé que j’aie posé, mainte fois, le roman pour digérer les informations.
Valeur du temps ?
J’avoue que j’ai eu du mal à me repérer dans le temps et je me suis, par moment, perdue entre les différentes époques relatées. Ce sentiment perturbant allié à une intrigue construite sur une alternance de chapitres ne m’a pas aidé à tout comprendre, et je pense avoir sauté des éléments primordiaux.
Dans le même ordre d’idée, j’ai eu recours plusieurs fois à la carte, placée en début de livre, pour bien me situer.
À ce sujet, comme pour le temps, les chapitres débutent par des lettres, des extraits de livres et parchemins, puis par la narration, mais souvent les informations sur qui fait quoi adviennent après plusieurs lignes ce qui n’aide pas à se situer.
Je pense sincèrement qu’il me faudrait relire certains passages pour en ressortir la substance et l’histoire. À mon humble avis, ce livre est tellement riche que plusieurs lectures seront nécessaires pour tout maîtriser, car de l'imagination, notre chère Lucie Dyal en a à revendre.
Et, je le ferai.
Car, même si le style m’a bloqué au départ, j’ai trouvé l’histoire très inventive et les créations de Lucie fabuleuses.
Au final
Les mots pour : intrigue, idée
Les mots contre : style très ampoulé, somme des informations
Les mots contre : style très ampoulé, somme des informations
Style : 4/5 |
Intrigue : 2,75/4
|
Personnages : 2.5/4
|
Écriture : 2 | Crédibilité : 1 |
P principal(aux) : 1.5/3
|
Narration : 1 | Action : .75 |
P secondaires : 1/1
|
Description : 1 | Violence/Tendresse : 1 |
Temps et espaces : 1.5/2
|
Sensation générale : 2/3
|
Rythme général : 1.5/2
|
Total : 14.25/20
|
En bref : Un univers très riche et complexe, un style un peu trop travaillé, et un rythme ralenti par les sentiments des personnages font de ce premier roman un livre difficile d’accès malgré de très bons éléments, comme l'intrigue complexe et un charisme évident des personnages.
0 commentaires :
Enregistrer un commentaire