Le crime parfait existe-t-il ? Le commandant Moss est persuadé du contraire, mais cette enquête va faire vaciller ses convictions ! découvrez pourquoi dans ce polar de Laurent Scalese : Je l’ai fait pour toi. »
Éditeur : Belfond
Nb de pages : 349
Série : /.
Traducteur : /.
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Catégorie : Polar
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Nb de pages : 349
Série : /.
Traducteur : /.
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Catégorie : Polar
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Partenariat : Belfond.
Challenge : La licorne.
Les trois lois de Samuel Moss
Première loi : le crime parfait existe.
Deuxième loi : le criminel parfait n’existe pas.
Troisième loi : l’enquêteur doit donc concentrer ses efforts,
non pas sur le crime, mais sur le criminel.
Bienvenue à Lazillac-sur-Mer, dans l’univers du commandant Samuel Moss dont les armes sont le charme, la séduction et l’art du détail : rien ne lui échappe, que ce soit sur une scène de crime ou au quotidien. Cette histoire débute quand la romancière à succès Jade Grivier est retrouvée morte chez elle, dans son bureau, suicidée. Après avoir inspecté les lieux, à sa façon, Samuel Moss conclut qu’il ne s’agit pas d’un suicide, mais d’un homicide, dont il identifie immédiatement le coupable. Le plus compliqué, maintenant, pour Samuel Moss, est de comprendre comment le meurtrier a procédé et de prouver sa culpabilité, avec élégance bien sûr, et surtout sans salir ses nouvelles chaussures sur la plage de Lazillac... |
Je remercie les éditions Belfond pour ce partenariat
qui m’a permis de découvrir un auteur à la plume sympathique
dès la sortie du livre (22/09/2016)
Biographie
Laurent Scalese est né en 1967 à Avignon.
Auteur de romans policiers, il est aussi scénariste pour la télévision et le cinéma et notamment co-créateur de la série Chérif tournée à Lyon et diffusée sur France 2.
Son quatrième roman policier, « Le Baiser de Jason » (Belfond, 2005), a reçu le prix Sang d’Encre des lycéens.
Son Site
Auteur de romans policiers, il est aussi scénariste pour la télévision et le cinéma et notamment co-créateur de la série Chérif tournée à Lyon et diffusée sur France 2.
Son quatrième roman policier, « Le Baiser de Jason » (Belfond, 2005), a reçu le prix Sang d’Encre des lycéens.
Son Site
L’histoire
- Samuel Moss, commandant de police, a quelques névroses et un talent fou en tant qu’enquêteur, bien que beaucoup le trouvent
un peubizarre. Lors de cette enquête au crime presque parfait, il va peu à peu reconstituer la vérité...
Mon avis
J’ai eu la surprise de recevoir ce roman, il y a quelques jours et la couverture, très attirante, m’a poussé à le lire dès le précédent terminé. Ce fut une très bonne idée, car j’ai vraiment apprécié, même si je trouve la fin un peu... enfin, lisez l’article, vous saurez.
Colombo ou Moss, même combat.
Lorsque j’étais jeune, je suivais régulièrement les enquêtes de l’inspecteur Colombo. Par moment, il était très pénible, surtout pour les suspects ou coupables qui le voyaient revenir à la charge, avec ses questions et ses certitudes.
Ce roman joue sur les mêmes codes. Certes, le commandant Moss est bien plus avenant que ne l’était Colombo avec son pardessus beige et son cigare. Néanmoins, il revient tel vers celui qu’il estime, grâce à son intuition, être le coupable et telle une teigne, ne le lâche plus jusqu’à obtenir, preuves à l’appui, les aveux.
Je ne dévoile rien, c’est dit dès les premières pages en même temps que la description du caractère de ce personnage bizarre. Il vous restera à lire le roman pour savoir si, cette fois, il parviendra à découvrir l'assassin.
Névroses et construction.
Le schéma de construction des névroses est abordé simplement par l'auteur. S'il prend quelques raccourcis, donne une explication précise des troubles de son héros en se basant sur une origine psychologique et des années de vie avec ces comportements à la limite de la norme. Le fait de ranger tout ce qui n'est pas ordonné, le fait de maintenir un habitat d'une propreté extrême... il existe de nombreuses névroses, le out est de les apprivoiser et de vivre avec. Elles deviennent pathologiques le jour où le patient ne parvient plus à s’accommoder, à s’acclimater à la vie en société.
Dans ce roman, les névroses de Moss sont bien abordées et démontrées, ainsi que les efforts du personnage pour vivre malgré tout.
Laurent Scalese ne l'a pas doté d'une vie des plus simples, avec, dès le départ une troublante affaire concernant ses parents. Il fallait un point de départ et une explication pour le développement des névroses. Néanmoins, l'orphelinat des héros est légèrement redondant, dernièrement, dans les romans. Comme si tous les personnages devaient avoir souffert de la mort/disparition de leurs parents. C'est un constat, pas un bémol.
Monde littéraire.
L'intrigue se déroule dans un univers littéraire, puisque la victime et son époux gravitent dans le monde des livres. La première est auteur à succès, le mari est son éditeur. C'est donc aussi une analyse et une présentation de cet univers que nous découvrons au fil des mots.
L'auteur profite de ce texte pour égratigner cet univers et lancer quelques piques aux nombreux auteurs qui émergent, ces dernières années. Entre textes mal écrits, manque d'inspiration, copié-collé d'intrigue de séries, il n'épargne personne.
Toutefois, si vous revenez aux premières phrases de cet article, vous réaliserez que j'y parle de Colombo. L'auteur s'est-il pris au piège de ce qu'il dénonce ?
Une écriture fine.
En tous cas, son livre est bien écrit, avec des mots simples, des phrases courtes qui coulent rapidement, peu d'effets stylistiques, même s'il joue à employer des mots seuls, bien séparés des paragraphes pour les impacter.
La méthode et la raison.
Si la méthode utilisée par l'assassin, le modus operandi, est explicitée tout au long du livre, que l'assassin soit découvert ou pas (hihi) j'avoue que le motif du meurtre, la raison m'a laissée pantoise.
Non seulement cela apparaît dans les toutes dernières pages, avec quelques infimes indices, mais en plus, c'est tiré par les cheveux. Enfin, c'est mon avis. Cela reste bien argumenté et bien écrit.
Au final
Les mots pour : Style, névrose, monde littéraire, personnage de Moss.
Les mots contre : satire littéraire, fin.
Les mots contre : satire littéraire, fin.
Style : 3.5/5 |
Intrigue : 3/4
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Personnages : 3.5/4
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Écriture : 1.5 | Crédibilité : 1 |
P principal(aux) : 2.5/3
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Narration : 1 | Action : 1 |
P secondaires : 1/1
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Description : 1 | Violence/Tendresse : 1 |
Temps et espaces : 2/2
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Sensation générale : 2/3
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Rythme général : 2/2
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Total : 16/20
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En bref : un polar convaincant dans sa structure, avec un personnage bien construit. La fin m'a un peu chagrinée, mais les apports sur les névroses sont agréables. Petit côté pamphlet du monde littéraire.
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