Alors qu'il pensait trouver de l'aide, Onil se retrouve dans un monde parallèle au sien, où même le langage diffère. C'est l'un des points de départ de cette série Science fiction de Cécile Koppel : le monde d'Anaonil.
Éditeur : Sudarènes
Nb de pages : 266
Série : le monde d’Anaonil
Traducteur : /.
***
Catégorie : SF
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Nb de pages : 266
Série : le monde d’Anaonil
Traducteur : /.
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Catégorie : SF
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Partenariat : /
Challenge : ABC imaginaire 2017.
Onil s’est fait enlever. Séquestré, martyrisé, il vit des heures éprouvantes et va se découvrir un allié en la personne de Solim, son formateur, avec lequel il entretient des relations difficiles et conflictuelles. Pourquoi Solim met-il sa propre vie en danger pour lui venir en aide ? Onil est spécial. Il n’en sait rien. Ceux qui l’ont enlevé non plus. Solim s’en doute, mais il ne sait pas exactement en quoi. Sans l’avoir voulu, alors même qu’il croit cela tout à fait impossible, cette particularité que possède Onil va lui permettre de quitter la dimension dans laquelle il vit. Il se retrouve ici… dans le monde où nous vivons… Des garçons ordinaires vont croiser sa route et cette rencontre va bouleverser leur vie… ainsi que celle d’Auriane, la sœur de l’un d’eux…
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Premier tome d’une série de cinq.
Biographie
Cécile Koppel
Éducatrice jeune enfant, elle a choisi de se consacrer à l’écriture et à la promotion de sa série, durant une année.
Éducatrice jeune enfant, elle a choisi de se consacrer à l’écriture et à la promotion de sa série, durant une année.
L’histoire
- L’arrivée dans notre monde d’un homme issu d’un univers parallèle.
Mon avis
Ce livre m’a été offert par l’auteur, que je remercie pour ce cadeau.
Ce roman débute dans un monde ailleurs. Sur ce point, j’avoue que j’ai du mal à décider si ce livre entre en SF ou en Science-Fantasy (comme la série de Marion Zimmer Bradley, par exemple), car, si l’univers d’Onil est apparemment avancé technologiquement par rapport au notre et présente en quelque sorte une dystopie, nous n’avons aucune notion temporelle et ne pouvons donc déterminer si ce monde parallèle est un futur du notre ou réalité différente (dans le même espace temporel). Ceci dit, l’explication précise arrive sûrement dans les autres romans.
Au cours de la lecture, et jusqu’à la rencontre du Résil (néologisme du livre : sorte de tente privée qui apparaît autour d’une personne), je penchai pour un futur relativement peu confortable et aguicheur. Mais, à partir de ce point, j’ai douté. Le personnage principal bascule dans notre monde, dans notre temps, et son univers devient donc uchronique du notre.
Les descriptions de l’univers laissent imaginer un monde hypertechnologique où tout est contrôlé. Mais comme Cécile narre l’ensemble du point de vue de Onil, de nombreuses informations sont masquées. Il les dévoile un peu tandis qu’il explique son monde, mais j’avoue que j’aurais aimé plus de descriptions.
D’autant que la ponctuation m’a troublée et tenue éloignée d’une possibilité de réellement entrer dans le texte. Pour marquer l’hésitation des personnages, dans leurs discours et même pour leurs pensées, l’auteur use et abuse de point de suspension. Sauf que l’on en trouve sur toutes les pages et j’ai même (par dépit) compté huit fois des trois petits points sur une page !
Or, comme souvent lorsqu’un point faible m’écarte de l’intrigue, d’autres éléments stylistiques m’ont marqué : j’ai aussi relevé des répétitions régulières ainsi que de nombreux verbes fades.
De façon globale, l’ensemble est écrit simplement, avec des phrases courtes. Quelques passages sont un peu plus développés et je regrette vraiment que l’ensemble ne soit pas de ce niveau, très apprécié.
Les néologismes, harmonieusement liés à l’intrigue, s’expliquent d’eux-mêmes (on retrouve un glossaire en fin de livre.).
J’avoue que je n’ai pas accroché à ce personnage qui n’a pas réussi à me transmettre d’émotion. Ce qu’il vit ne m’a pas touché. Justement à cause de ces hésitations, de cette aptitude trop facile à s’exprimer dans notre univers, des la vitesse de l’ensemble.
Je note une jolie référence à Ulysse, qui fit un beau voyage.
Les autres personnages, jeunes, apportent de la fraîcheur. Auraine (comme le titre de ce premier opus) détient un caractère intéressant. Dommage qu’elle ne soit que très secondaire et n’apparaisse, finalement, que dans le dernier tiers du roman.
Je terminerai par la sensation de facilité et la prévisibilité de la fin. Bien que l’auteur coupe sur un cliffhanger, celui-ci arrive dans un contexte tellement évident qu’il m’a fait sourire.
Un monde ailleurs.
Au cours de la lecture, et jusqu’à la rencontre du Résil (néologisme du livre : sorte de tente privée qui apparaît autour d’une personne), je penchai pour un futur relativement peu confortable et aguicheur. Mais, à partir de ce point, j’ai douté. Le personnage principal bascule dans notre monde, dans notre temps, et son univers devient donc uchronique du notre.
Les descriptions de l’univers laissent imaginer un monde hypertechnologique où tout est contrôlé. Mais comme Cécile narre l’ensemble du point de vue de Onil, de nombreuses informations sont masquées. Il les dévoile un peu tandis qu’il explique son monde, mais j’avoue que j’aurais aimé plus de descriptions.
Hésitation et ponctuation.
D’autant que la ponctuation m’a troublée et tenue éloignée d’une possibilité de réellement entrer dans le texte. Pour marquer l’hésitation des personnages, dans leurs discours et même pour leurs pensées, l’auteur use et abuse de point de suspension. Sauf que l’on en trouve sur toutes les pages et j’ai même (par dépit) compté huit fois des trois petits points sur une page !
Or, comme souvent lorsqu’un point faible m’écarte de l’intrigue, d’autres éléments stylistiques m’ont marqué : j’ai aussi relevé des répétitions régulières ainsi que de nombreux verbes fades.
De façon globale, l’ensemble est écrit simplement, avec des phrases courtes. Quelques passages sont un peu plus développés et je regrette vraiment que l’ensemble ne soit pas de ce niveau, très apprécié.
Les néologismes, harmonieusement liés à l’intrigue, s’expliquent d’eux-mêmes (on retrouve un glossaire en fin de livre.).
Onil/Ulysse.
J’avoue que je n’ai pas accroché à ce personnage qui n’a pas réussi à me transmettre d’émotion. Ce qu’il vit ne m’a pas touché. Justement à cause de ces hésitations, de cette aptitude trop facile à s’exprimer dans notre univers, des la vitesse de l’ensemble.
Je note une jolie référence à Ulysse, qui fit un beau voyage.
Les autres personnages, jeunes, apportent de la fraîcheur. Auraine (comme le titre de ce premier opus) détient un caractère intéressant. Dommage qu’elle ne soit que très secondaire et n’apparaisse, finalement, que dans le dernier tiers du roman.
Cliffhanger.
Je terminerai par la sensation de facilité et la prévisibilité de la fin. Bien que l’auteur coupe sur un cliffhanger, celui-ci arrive dans un contexte tellement évident qu’il m’a fait sourire.
Au final
Les mots pour : idée, hypertechnologie, néologismes
Les mots contre : personnage, ponctuation, répétitions
(explication de la grille de notation)
Les mots contre : personnage, ponctuation, répétitions
(explication de la grille de notation)
Style : 3/5 |
Intrigue : 3,25/4
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Personnages : 2.5/4
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Écriture : 1.5 | Crédibilité : 1.5 |
P principal(aux) : 2/3
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Narration : 0.75 | Action : 0.75 |
P secondaires : 0.5/1
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Description : 0.75 | Violence/Tendresse : 1 |
Temps et espaces : 1.5/2
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Sensation générale : 2/3
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Rythme général : 1.5/2
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Total : 13.75/20
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En bref : une histoire sympathique et dynamique, même si une ponctuation hésitante et de nombreuses répétitions m'ont dérangé. De jolies trouvailles technologiques.
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