Saba se retrouve seule dans un monde sans pitié. Son amour la guidera-t-il vers la vérité ? Découvrez ce personnage attachant dans ce premier tome de la série Les Chemins de poussière de Moira Young : Saba, ange de la mort.
Éditions Gallimard (Jeunesse)
Nb de pages : 349.
Série : Les Chemins de poussière
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Traducteur : Laetitia Devaux.
Illustration : ?/
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Nb de pages : 349.
Série : Les Chemins de poussière
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Traducteur : Laetitia Devaux.
Illustration : ?/
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Catégorie : Science-Fiction – Jeunesse
Partenariat : /
Challenge : ABC 2018
Au cœur d’un univers futuriste dévasté, la quête haletante d’une héroïne exceptionnelle. Je vais bientôt mourir, il dit très vite. Non, Pa ! Écoute. Je sais pas ce qui se passe après. Je n’ai eu que des visions. Mais ils vont avoir besoin de toi, Saba. Lugh et Emmi. Et d’autres encore. Beaucoup d’autres. Ne cède pas à la peur. Sois forte, comme je sais que tu es. Et n’abandonne jamais, tu as compris, jamais. Quoi qu’il arrive. |
Premier tome d’une série.
L’histoire
- Dans un monde post-apo, une jeune femme découvre que les vérités sont souvent soumises à interprétation et que la confiance est une denrée aussi rare que précieuse.
Mon avis
Troublée par la mise en forme de ce roman, où aucune marque spécifique ne signale les dialogues, j’ai mis un peu de temps à entrer dans l’histoire. Pourtant, une fois habituée, j’ai trouvé cette particularité des plus intéressantes. Elle donne de l’ampleur au livre, aux sentiments de Saba, le personnage principal.
Quelques blogueurs ont d’ailleurs rapproché/reproché au roman des similitudes avec Hunger Games, à cause de ces combats organisés pour amuser le peuple et lui faire oublier sa souffrance. On pourrait aussi comparer l’histoire à Mad Max et a bien d’autres livres abordant la vie dans un monde post-apocalyptique et désertiques. Ce roman aborde des sujets similaires, les ressemblances sont donc uniquement dues, à mon avis, aux sujets et aux vécus envisagés dans ces mondes.
On peut aussi retrouver quelques similitudes avec d’autres romans, comme la voie du couteau de Patrick Ness. Saba est une brave fille, élevée simplement par un père aux idées loufoques, avec plus souvent le nez dans les étoiles que concentré sur ses enfants. Analphabète, mais dotée d’une intelligence intuitive, elle va se confronter au monde et a des êtres bien plus savants qu’elle. Sa force tient dans sa conviction. Mais, à plusieurs reprises, elle va douter et sentir le poids du regard des autres. Les accuser de se moquer d’elle, que ce soit une perception paranoïaque ou la pure réalité.
Antihéros
Malgré une volonté de rendre son personnage « anti-héroîque » (ça se dit, ça ?), l’auteur lui octroie des qualités de résistance et de force qui la rendent pratiquement intouchable, alliées à un caractère fort et revanchard. Saba déborde d’amour pour son frère et va tout faire pour le retrouver, braver l’impossible en traversant seule un désert, combattre dans des cages où même si la violence rivalise avec la cruauté, les adversaires restent moins dangereux que la foule en délire, abreuvée de drogue qui suit ces luttes.Illettrisme et ressemblance
Quelques blogueurs ont d’ailleurs rapproché/reproché au roman des similitudes avec Hunger Games, à cause de ces combats organisés pour amuser le peuple et lui faire oublier sa souffrance. On pourrait aussi comparer l’histoire à Mad Max et a bien d’autres livres abordant la vie dans un monde post-apocalyptique et désertiques. Ce roman aborde des sujets similaires, les ressemblances sont donc uniquement dues, à mon avis, aux sujets et aux vécus envisagés dans ces mondes.
On peut aussi retrouver quelques similitudes avec d’autres romans, comme la voie du couteau de Patrick Ness. Saba est une brave fille, élevée simplement par un père aux idées loufoques, avec plus souvent le nez dans les étoiles que concentré sur ses enfants. Analphabète, mais dotée d’une intelligence intuitive, elle va se confronter au monde et a des êtres bien plus savants qu’elle. Sa force tient dans sa conviction. Mais, à plusieurs reprises, elle va douter et sentir le poids du regard des autres. Les accuser de se moquer d’elle, que ce soit une perception paranoïaque ou la pure réalité.
Écologie, drogue... et Roi-Soleil.
Comme dans de nombreux romans abordant les sujets post-apocalyptiques, on retrouve une volonté d’alerter le lecteur et de montrer les dérives de nos comportements. Des notions d’écologie sont donc présentes, en petite quantité, avec une présentation des décharges emplies de trucs devenus inutiles et qui souillent les nappes d’eau. Les déchets survivent aux hommes...
Mais le sujet majeur reste la dominance des peuples par la drogue. Le roi, un fantoche déguisé en Roi-Soleil, détient les terres où sont cueillies les plantes que tout le monde consomme. L’eau est empoisonnée, les hommes devenus esclaves avancent tête baissée, et tout le monde continue dans une fausse joie malsaine. « Donnez-leur des jeux et du pain » (du poète Juvénal « Panem et circenses ») est encore fois utilisée par un auteur (ce qui rapproche le livre de Hunger Games)
La suite ?
Éventuellement, si je trouve le livre a un tarif modique, car ce premier tome « se termine » et la suite raconte une tout autre histoire.
Au final
Les mots pour : sentiments de Saba, monde post-apocalyptique cohérent.
Les mots contre : facilité, manichéisme (non, tuer un personnage ne suffit pas), manque d’approfondissement de certains sujets.
Les mots contre : facilité, manichéisme (non, tuer un personnage ne suffit pas), manque d’approfondissement de certains sujets.
En bref : un roman SF jeunesse convaincant, avec de très bons points. Une aventure dynamique, fraîche, bien qu’un peu manichéenne.
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