Les quatre vérités de Thomas C. Durand


Retrouvez Anyelle, jeune héroïne de la saga L'énigme de l'aube, dans une nouvelle école ! Elle devra encore une fois prouvez qu'une fille à toute sa place, dans ce tome : Les quatre vérités de Thomas C Durand.


Les quatre vérités

Éditions
ActuSF (Collection Bad Wolf)

Nb de pages : 400.

Série : L’énigme de l’aube

*** 
Traducteur : /.
Illustration : Loki Jackal

***
Catégorie : jeunesse fantasy
Partenariat : ActuSF
Challenge :.

Anyelle a un don très particulier, du genre de ceux qu’il lui faut apprendre à maîtriser de toute urgence. Mais les écoles de magie sont des endroits peu ouverts aux filles, surtout si elles ne viennent pas de familles riches. Pourtant, pas de quoi remettre en cause sa détermination à rentrer dans le collège de magie qu’elle souhaite intégrer !

Après le tome 1, Premier souffle, Thomas C. Durand nous régale une nouvelle fois avec les aventures d’Anyelle, personnage hilarant, dans une satire féroce de notre monde sous couvert de fantasy.


978-2-37686-376-2 – Parution : 10 septembre 2021

Je remercie les éditions actuSF pour ce partenariat et la découverte de ce roman.




Biographie

Thomas C. Durand est un écrivain, biologiste, dramaturge, vidéaste web et vulgarisateur français.

Il est cofondateur de l’Association pour la science et la transmission de l’esprit critique (ASTEC) et de la chaîne YouTube La Tronche en biais, consacrée à l’esprit critique et à la zététique. Il tient aussi un blog intitulé La Menace théoriste.


Autour du livre

  •  Publié en 2011 aux éditions Asgard, ce tome est le dernier de la série d’origine, mais suivi d’une pièce de théâtre reprenant les événements autour de Méliandra d’Azur (à découvrir plus loin dans l’article)
  • plusieurs nouvelles sur le même univers ont été publiées au cours des dernières années.

Mon avis

Très prise par l’organisation des Aventuriales, je n’ai pas eu le temps de lire ni d’écrire l’article sur ce roman, pourtant reçu mi-septembre. Je profite d’un jour de repos pour lui consacrer un peu de temps. 

Du fond à la forme…


Souvent les tomes 2 sont considérés comme moins bons, moins aboutis. Peut-être parce que les lecteurs attendent trop de l’histoire ? Ils espèrent des réponses, par exemple, à leurs questionnements ? Comme je n’attendais rien de précis, j’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver Anyelle et ces facéties.
 
Je n’avais pas été totalement convaincue par le premier tome, « Premier souffle », mais j’en gardais un bon souvenir. Et dès les premières pages, la fraîcheur et la simplicité de l’histoire m’ont emporté dans ce page turner. 

En bref, ce qui était considéré comme un défaut, avec une forme humoristique et satirique prenant le dessus sur un fond pauvre a été chamboulé. La forme reste, mais le fond est plus important, ou les bases acquises permettent d’en savourer les éléments ?  

En déplaçant l’histoire dans une nouvelle école, à  Ithtir, l’auteur a pu éviter l’écueil des redites : nouveau look pour les professeurs et leurs chapeaux extravagants, nouveaux décors… que peut explorer l’intrépide héroïne. 

Première femme

 

Plusieurs petites intrigues se trament dans ce roman, la principale, pour Anyelle étant de découvrir qui est Méliandra d’Azur ! Car la jeune sorcière n’est pas la première à étudier dans cette école prestigieuse, normalement dédiée aux seuls garçons. 
 
Traité satiriquement, Thomas C. Durand aborde la place des femmes. Dans cet univers masculin, la petite héroïne de 10 ans affronte des regards suspicieux d’adultes récalcitrants. « Elle dérange ». 
 
Dans l’organisation, déjà, puisque tout un étage a été dégagé pour qu’elle puisse dormir, isolée des autres. À double sens, on peut y voir un isolement pour la protéger, mais aussi pour l’écarter. 
 
Mais ce sont surtout les réflexions et prises de partis de quelques professeurs qui la ramènent régulièrement à sa condition de femme. Volontairement ou pas. 
 
Aussi, Anyelle s’attache-t-elle à découvrir la vérité sur la première femme ayant suivi les cours dans cette école. Comme si, en le prouvant, elle devenait moins unique, plus acceptable ? Surtout pour montrer à ces vieux bonshommes qu’une femme peut réussir aussi bien qu’eux. 

Bien que parfois maladroit, l’ensemble tient la route et les personnages d’Anyelle et de Méliandra en imposent, sans tomber dans une lutte de genre. 


La musique adoucit les mœurs


Une grande partie du roman parle de magie harmonique. Des instruments de musique apparaissent, des concerts, une aubade récurrente… 

Peu calée en musique, je me suis laissée porter par les apports du roman et l’aventure d’Anyelle bien décidée à intégrer un groupe. 

J’ai aussi apprécié les différentes formes de magie évoquée par l’auteur, bien que certaines soient connues et souvent utilisées : métamorphose avec un sport autour de ces qualités (peut-être le chapitre que j’ai le moins aimé), élémentalisme… 
 
Bien sûr, chacun des amis de la jeune femme détient les qualités requises dans une de ces spécialisations. Ainsi, elles sont intégrées à l’histoire. Pas d’effet catalogue… 
 
Pour en finir avec les mœurs, un petit mot sur les romances présentes dans le livre. On en découvre trois,  au fil des pages, avec une approche de l’homosexualité. Sans grandiloquence, sans démonstration, sans jugement de la part d’Anyelle.


Au final

Les mots pour : simplicité, humour, satire, place de la femme, homosexualité

Les mots contre : sport…


En bref : un second tome bien plus abouti, avec une belle évolution des personnages principaux et des apports magiques convaincants. Un univers riche !



 

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