Le vase rose de Eric Oliva


Jusqu’où iriez-vous par vengeance ? Découvrez ce que les personnages d’Eric Oliva sont prêts à faire dans ce roman noir : Le Vase rose.

Éditions Taurnada

Nb de pages : 232

Série : / 

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Traducteur : /.
Illustration : ?

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Catégorie : Romans noirs – Policier

Partenariat : Taurnada éditions

Challenge : ABC 2018.


Et si votre pire cauchemar devenait réalité ?
Quand votre vie bascule, vous avez le choix : sombrer dans le chagrin ou tout faire pour vous relever.
Frédéric Caussois a choisi.
Pour lui, aucun compromis, il doit savoir, connaître la vérité.

Sortie : 3 Mai 2018


Biographie


Éric Oliva est né en 1967.

Depuis quelques années, aidé par son métier dans la Police nationale, il écrit des romans qui se veulent au plus près de la réalité du terrain.

Son site.

L’histoire

  •  Un homme attristé par la mort impensable d’un proche va mener sa propre enquête... mais la colère est souvent mauvaise conseillère. 

Mon avis

J’ai rencontré Éric Oliva lors d’un salon commun, il y a fort longtemps (te souviens-tu ?) et je l’ai suivi, depuis, dans ses aventures littéraires, même si je ne lis que peu de polars. Aussi, lorsque les éditions Taurnada m’ont proposé ce roman en partenariat, je n’ai pas su résister. J’avais pourtant dit : pas de partenariat fin avril... Je ne peux donc que les remercier pour cette lecture des plus sympathiques.

Douleur indicible


Le roman commence par une douce harmonie familiale, une jolie comptine d’un bonheur que l’on sent fugace, destiné à devenir un souvenir noir, un cauchemar. Et puis, les mots de l’auteur nous relatent l’horreur et la descente aux enfers d’un couple touché par la mort d’un enfant. Le pire scénario possible pour des parents.

Par la suite, cette douleur transpire dans les mots d’Éric et nous projette dans un émoi torturé. La colère, on la comprend. La violence dont le héros fait preuve, on peut presque l’excuser. Car la narration nous invite dans les sentiments de Frédéric Caussois, un homme blessé, trompé par ses envies de vengeance et qui cautionne chaque indice comme preuve d’un acte ignoble.

Quant à Luan, la mère, sa souffrance est tue, durant cet ouvrage. Non pas qu’elle soit niée, mais l’auteur a choisi de suivre les pas et pensées d’un homme floué par la perte. Raconter le vécu de la mère aurait été une autre histoire.

Je mettrais un petit plus pour le travail de deuil qui a été bien traité, avec les différentes phases qui apparaissent au fil des mois du livre.

Enquête et faux semblants. 


L’avantage d’Eric Oliva lorsqu’il s’attaque a ce genre de livre, c’est qu’il connaît les rouages du métier. Ainsi, l’enquête est crédible, sans artifices inutiles et sans duperies « à l’américaine » comme on en trouve parfois, dans les ouvrages d’auteurs inspirés par la télévision et ses séries. Ici, les mots sont vrais, les mœurs posées avec sagesse.

Ceci dit, c’est le héros qui mène l’enquête. Et s’il prend maintes précautions et arrive à des conclusions, il reste novice. Remarquez qu’il ne sera pas le seul à douter. Vous aussi, vous devrez dénicher au cœur des indices qui est le coupable !

Frédéric Caussois, fort heureusement, ne sera pas seul face à sa triste destinée. Une jeune femme va apparaître dans son environnement et devenir une véritable amie.

Mais pourquoi ? 

Mes deux petits bémols vont à la relation qui se crée entre eux et à la tournure que prend la relation du couple. Je comprends le côté vendeur d’une romance, mais j’ai trouvé celle-ci un peu tirée par les cheveux et inutile. C’est bien simple, j’ai sauté le passage en soupirant.

Pour se libérer et se laisser aller dans les bras de cette femme, le héros va, en quelque sorte, répudier son épouse. Il a le droit de ne plus l’aimer, de changer. Sauf que le motif invoqué ne m’a pas paru compréhensible et acceptable. Je ne vous le détaille pas pour vous laisser le découvrir, sans oublier que ce point subjectif.

Enfin, j’ai trouvé le motif du tueur un peu léger.

Suite ? 


Ce livre n’appelle pas de suite. Mais je continuerai à lire les livres d’Eric Oliva.

À noter : le titre vient d’une nouvelle de Sempé et Goscinny, « Le vase rose du salon », que l’on trouve dans le « Petit Nicolas ».

Au final

Les mots pour : enquête, indices, sujet, personnage de Frédéric

Les mots contre : romance inutile.


En bref : un bon polar qui se lit vite et qui vous mènera vers de troublantes questions ! 

 

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