" Alors des choses très spéciales commencent à se produire. Jusqu'à cet instant, Rover n'a été qu'un chiot. Voilà que, subitement, il se sent rapetisser, beaucoup, beaucoup. L'herbe lui paraît devenir monstrueusement haute, s('élever bien au-delà de sa tête."
(P39)
Je ne présente plus l'auteur... je vous laisse le découvrir sur les autres articles le concernant.
JRR Tolkien a inventé les aventures de Rover durant l'été 1925 pour consoler son fils Michael qui vient de perdre sur une plage son jouet favori, un petit chien en plomb. Roverandom ne fut jamais sérieusement envisagé pour la publication avant d’être finalement édité en 1998 avec cinq illustrations de Tolkien.
Résumé officiel
Le jeune Mickael Tolkien a perdu son jouet fétiche, un chien de plomb. Pour le consoler, son père imagine un conte extraordinaire. Celui du jeune chiot Rover qui, pour s'être montré insolent avec un magicien, est transformé en minuscule jouet. une nuit, Cendré le goéland l'emporte vers la lune. Rover y découvre alors Lunehomme et le Lunechien, le Dragon Blanc et son nouveau nom : Roverandom.
Ces dessins réalisés à l'époque pour son fils, ont été ajouté au livre, sans être mis en page, ce qui est un peu dommage... il aurait été sympathique de voir comme dans les Lettres du Père Noël, les images en relation avec le texte.
La couverture représente le Dragon Blanc, sur la Lune... avec Rover et ses ailes.
L'histoire
Le petit plus
Le texte est agrémenté de cinq dessins de la main de l’auteur : « Maison où Rover, devenu jouet commença ses aventures » (aquarelle en couleur), « Alunissage de Rover » (croquis à l’encre), « Le Dragon Blanc poursuit Roverandom et Lunechien » (croquis à l’encre), « Paysage lunaire » (au crayon), « Les jardins du palais du Roi-des-Flots » (aquarelle).La couverture représente le Dragon Blanc, sur la Lune... avec Rover et ses ailes.
Attention ce résumé est assez complet... et dévoile l'histoire ne grande partie.
Rover est un chiot blanc avec des oreilles noires qui joue avec une balle dans le jardin de sa maison en Angleterre. Quand un passant prend la balle pour jouer avec lui, il le mord…
Hors, ce passant n’est autre qu’Artaxerxès, un sorcier qui punit Rover en le transformant en jouet.
Amené dans un magasin, il est acheté pour un petit garçon : Fistondeux. Ce dernier le perd sur une plage… Rover est content d’avoir pu s’échapper, mais seul et tout petit, il est incapable de se sauver lorsque la marée monte.
Il rencontre alors le mage Psamathos Psamathidès qui, pour l'aider, l'envoie sur la Lune, trouver le Lunehomme, grâce au goéland Cendré qui joue les facteurs. Là, il vivra d'autres aventures périlleuses : rencontre avec le Grand Dragon Blanc de la Lune, puis avec les enfants venant sur la lune le temps de leurs rêves... Roverandom y retrouve Fistondeux ce qui le rend malheureux. Il demande donc à repartir sur Terre pour retrouver sa vie.
Cendré le ramène donc sur la plage, où il retrouve Psamathos, qu'il supplie de lui rendre sa taille d'origine. Mais ce dernier n’y parvient pas. Il appelle alors Uin la baleine, laquelle prend Rover dans sa gueule et l'amène au palais du Roi des Flots, puisque Artaxerxès y vit.
Le magicien n’accepte pas immédiatement de rendre sa taille au petit chiot ! il profite donc de ce temps pour suivre le merchien et découvrir la Terre Féerique, où vivent les Elfes.
A son retour, Roverandom fait une bêtise et provoque le demi-réveil du Serpent-de-Mer... ce qui met le Roi des Flots en colère.
Au final Roverandom s'excuse de s'être mal comporté envers le sorcier, qui lui rend alors son apparence normale… et il peut retrouver Fistondeux.
Amené dans un magasin, il est acheté pour un petit garçon : Fistondeux. Ce dernier le perd sur une plage… Rover est content d’avoir pu s’échapper, mais seul et tout petit, il est incapable de se sauver lorsque la marée monte.
Il rencontre alors le mage Psamathos Psamathidès qui, pour l'aider, l'envoie sur la Lune, trouver le Lunehomme, grâce au goéland Cendré qui joue les facteurs. Là, il vivra d'autres aventures périlleuses : rencontre avec le Grand Dragon Blanc de la Lune, puis avec les enfants venant sur la lune le temps de leurs rêves... Roverandom y retrouve Fistondeux ce qui le rend malheureux. Il demande donc à repartir sur Terre pour retrouver sa vie.
Cendré le ramène donc sur la plage, où il retrouve Psamathos, qu'il supplie de lui rendre sa taille d'origine. Mais ce dernier n’y parvient pas. Il appelle alors Uin la baleine, laquelle prend Rover dans sa gueule et l'amène au palais du Roi des Flots, puisque Artaxerxès y vit.
Le magicien n’accepte pas immédiatement de rendre sa taille au petit chiot ! il profite donc de ce temps pour suivre le merchien et découvrir la Terre Féerique, où vivent les Elfes.
A son retour, Roverandom fait une bêtise et provoque le demi-réveil du Serpent-de-Mer... ce qui met le Roi des Flots en colère.
Au final Roverandom s'excuse de s'être mal comporté envers le sorcier, qui lui rend alors son apparence normale… et il peut retrouver Fistondeux.
Mon avis
Le livre se décompose en deux grandes parties : une longue explication sur le contenu, écrite par Christina Scull suivi du texte du conte.
Je parlerai donc aussi dans cette chronique de la présentation de Mme Scull. Je trouve juste dommage que le conte en soit pas mis plus en avant, et qu’il faille lire (ou pas) les 27 pages de ce texte, certes très intéressant, avant de pouvoir plonger dans l’histoire. Sûrement que mis après, il ne serait pas lu, sauf par les passionnés ? Mais ce conte est destiné aux enfants… combien seront vraiment attirés par les explications sur la construction du texte, les différentes versions, les sources utilisées ? Bref, si j’ai trouvé cette présentation intéressante par certains aspects, elle m’a aussi semblé un peu lourde, un peu trop longue…
Mais ce livre est surtout un conte, d'un auteur que j'aime ! il m'a été offert par une amie, pour noël, car il est un des rares textes de Tolkien que je n'avais pas lu.
Le conte Roverandom peut se lire de deux façons. Soit de manière enfantine, en se laissant bercer par le conte rocambolesque des aventures de Rover. Soit en tant qu’adulte fan de l’auteur et en y cherchant donc des références, des détails… des éléments constitutif de ses œuvres.
Car, même s'il s'agit d'un conte destiné aux enfants, Roverandom contient de nombreuses allusions à des sources mythologiques (grecque, celte, nordique), la plus évidente étant celle du Dragon Blanc, en référence à la légende de Merlin. Tolkien toutefois reprend la fin de cette légende faisant migrer le Dragon Blanc sur la lune... D'autres éléments peuvent être relevés, ne serait-ce que les relations à la propre Mythologie de Tolkien avec notamment les îles Magiques (P139), et bien sûr la submersion d'un continent (l’Atlantide ?) avec le Grand serpent, ébauche du destin de Númenor (P143).
Pourtant, on est très loin des écrits de l'auteur ! Ce conte reste très enfantin dans la structure. Il se décompose en trois parties, sur trois lieux différents avec dans chacune un magicien : Psamathos (sur Terre), Le Lunehomme (sur la Lune) et Artaxerxès (sous la mer).
Dans deux des mondes visités, il est amusant de constater que les chiens se prénomment aussi Rover. Ce petit jeu sur les prénoms redondant, est amusant, et à chaque fois l'auteur se joue de la paternité du nom. Sur la lune le chien devient Lunechien, sous l'eau : merchien alors que Rover reste finalement Roverandom... même lorsqu'il retrouve son petit maître. Ce ne sont pas les seuls jeux sur les mots présents dans l'ouvrage. Les noms des mages, les répétitions dans l'histoire, les doublets et des synonymes dans les descriptions. On sent que Tolkien a joué sur les mots, pour amuser son fils.
L'histoire enfin, est loufoque, rocambolesque, et le petit chiot vit des aventures qui le dépasse. Tout cela est porteur de moralité (comme dans beaucoup d'écrits de l'auteur) avec l'accent mis sur la politesse...
Sans oublier que tout le conte présenté n'était pas destiné à être publié, mais juste raconté à un enfant malheureux. C'est une chance de pouvoir le lire, d'entrer ainsi dans l’imaginaire de cet homme, de constater que déjà il prépare le futur, les textes que nous aimons tant.
Trois mots
Trois mots pour : magie, aventure, simplicité.
Aucun mot contre
Je parlerai donc aussi dans cette chronique de la présentation de Mme Scull. Je trouve juste dommage que le conte en soit pas mis plus en avant, et qu’il faille lire (ou pas) les 27 pages de ce texte, certes très intéressant, avant de pouvoir plonger dans l’histoire. Sûrement que mis après, il ne serait pas lu, sauf par les passionnés ? Mais ce conte est destiné aux enfants… combien seront vraiment attirés par les explications sur la construction du texte, les différentes versions, les sources utilisées ? Bref, si j’ai trouvé cette présentation intéressante par certains aspects, elle m’a aussi semblé un peu lourde, un peu trop longue…
Mais ce livre est surtout un conte, d'un auteur que j'aime ! il m'a été offert par une amie, pour noël, car il est un des rares textes de Tolkien que je n'avais pas lu.
Le conte Roverandom peut se lire de deux façons. Soit de manière enfantine, en se laissant bercer par le conte rocambolesque des aventures de Rover. Soit en tant qu’adulte fan de l’auteur et en y cherchant donc des références, des détails… des éléments constitutif de ses œuvres.
Car, même s'il s'agit d'un conte destiné aux enfants, Roverandom contient de nombreuses allusions à des sources mythologiques (grecque, celte, nordique), la plus évidente étant celle du Dragon Blanc, en référence à la légende de Merlin. Tolkien toutefois reprend la fin de cette légende faisant migrer le Dragon Blanc sur la lune... D'autres éléments peuvent être relevés, ne serait-ce que les relations à la propre Mythologie de Tolkien avec notamment les îles Magiques (P139), et bien sûr la submersion d'un continent (l’Atlantide ?) avec le Grand serpent, ébauche du destin de Númenor (P143).
Pourtant, on est très loin des écrits de l'auteur ! Ce conte reste très enfantin dans la structure. Il se décompose en trois parties, sur trois lieux différents avec dans chacune un magicien : Psamathos (sur Terre), Le Lunehomme (sur la Lune) et Artaxerxès (sous la mer).
Dans deux des mondes visités, il est amusant de constater que les chiens se prénomment aussi Rover. Ce petit jeu sur les prénoms redondant, est amusant, et à chaque fois l'auteur se joue de la paternité du nom. Sur la lune le chien devient Lunechien, sous l'eau : merchien alors que Rover reste finalement Roverandom... même lorsqu'il retrouve son petit maître. Ce ne sont pas les seuls jeux sur les mots présents dans l'ouvrage. Les noms des mages, les répétitions dans l'histoire, les doublets et des synonymes dans les descriptions. On sent que Tolkien a joué sur les mots, pour amuser son fils.
L'histoire enfin, est loufoque, rocambolesque, et le petit chiot vit des aventures qui le dépasse. Tout cela est porteur de moralité (comme dans beaucoup d'écrits de l'auteur) avec l'accent mis sur la politesse...
Sans oublier que tout le conte présenté n'était pas destiné à être publié, mais juste raconté à un enfant malheureux. C'est une chance de pouvoir le lire, d'entrer ainsi dans l’imaginaire de cet homme, de constater que déjà il prépare le futur, les textes que nous aimons tant.
Trois mots pour : magie, aventure, simplicité.
Aucun mot contre
Au final
1 commentaires :
Hello, j'en sors tout juste et je n'ai pas accroché, je crois que cet univers était trop farfelu pour moi^^
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