Éditeur : Le livre de poche – Nb de pages : 68
Série : /
Catégorie : Classique – Fantastique – Humour – Jeunesse
Oscar Wilde, Oscar Fingal O’Flahertie Wills Wilde, est un écrivain irlandais, né à Dublin en 1854 et est décédé à Paris en 1900.
Adepte du mouvement « esthète » prônant la recherche du « beau », il choque la société mondaine par ses extravagances, son cynisme ainsi que sa relation passionnée avec Lord Alfred Douglas, à l’heure ou l’homosexualité est punie par la loi. Ses pièces de théâtre sont souvent interdites de représentation. C’est son roman, « Le Portrait de Dorian Gray », qui lui assure le succès.
Il sera aussi Rédacteur en chef du magazine The Woman » s World où il prend fait et cause pour le féminisme.
Une famille américaine achète un château hanté. Bruits de chaînes et taches de sang terrorisent la région depuis des siècles...
Mais que peut un pauvre fantôme contre le bon sens d’un homme d’affaires, les détachants super-actifs de sa femme et la malice des enfants, toujours prêts à lui jouer des tours ?
Plusieurs adaptations ont été faites, au fil des années, au théâtre, en téléfilm, même des opéras, et aussi une BD, par Jean-Luc Cornette (2003 – Delcour)
Le livre d’Oscar Wilde est tombé dans le domaine public, vous pouvez le lire gratuitement (par exemple ici)
J’ai lu ce livre, lors de ma jeunesse et, à l’occasion du challenge ABC Imaginaire, j’ai voulu le relire, cet auteur étant un de mes favoris.
Un fantôme dépité par le manque de réaction des nouveaux propriétaires du manoir qu’il hante depuis trois siècles...
Lorsque j’ai lu ce texte, la première fois je n’ai vu que l’humour de certaines scènes.
Cette relecture m’offre une autre vision, car si l’humour est toujours là, avec des petits passages très amusants, c’est aussi une étude politique et sociale que nous a offert l’auteur.
Car, Wilde oppose là deux cultures, les Anglais avec leurs us et coutumes, leurs manoirs hantés, et toutes les traditions mises à mal par les Américains modernes, avec moult produits à l’efficacité incontestable, même sur de vielles taches de sang.
Ironique, il croque ses personnages jusqu’à la caricature et exagère à ou, rance pour faire ressortir les traits primordiaux. C’est une nouvelle, et cet artifice lui permet de traiter le sujet rapidement.
La fin, moins drôle, est très humaine.
Cette relecture m’offre une autre vision, car si l’humour est toujours là, avec des petits passages très amusants, c’est aussi une étude politique et sociale que nous a offert l’auteur.
Car, Wilde oppose là deux cultures, les Anglais avec leurs us et coutumes, leurs manoirs hantés, et toutes les traditions mises à mal par les Américains modernes, avec moult produits à l’efficacité incontestable, même sur de vielles taches de sang.
Ironique, il croque ses personnages jusqu’à la caricature et exagère à ou, rance pour faire ressortir les traits primordiaux. C’est une nouvelle, et cet artifice lui permet de traiter le sujet rapidement.
La fin, moins drôle, est très humaine.
Les jumeaux ont ma préférence, petits impertinents frondeurs qui sèment des coques de noix dans les couloirs pour que ce pauvre Sir Simons glisse... et soit attrapé alors qu’il désirait ardemment les effrayer.
L’ensemble se déroule dans un manoir anglais typique et lui aussi caricaturé... l’histoire file que quelques nuits, une saison.
Les mots pour : Humour, étude de société
Les mots contre : /
Notation :
Style (sur 5) 4 | Intrigue (/4) 3 | Personnages principaux (/3) 2 | |||
Style 2 | Crédibilité 1 | Personnages secondaires (/1) 1 | |||
Narration 1 | Action 0,5 | ||||
Description 1 | Violence/tendresse 1 | Temps et espace (/2) 1,5 | |||
Sensation générale (/3) 2 | Rythme général (/2) 1,5 | Total (/20) 15 |
Jolie nouvelle avec deux niveaux de lecture, soit en se contentant de l’humour des scènes du fantôme, soit en regardant plus en profondeur...
2 commentaires :
J'ai lu ce livre étant très jeune, c'est d'ailleurs un de livres qui m'a fait aimé la lecture. Maintenant que tu en parles, je n'ai certainement pas ciblé toute la profondeur du livre, du fait de cette jeunesse. Je le lirai certainement de nouveau afin de pouvoir mieux en profiter ! Merci pour cette chronique :)
Il faut vraiment que je me remette à lire des classiques. J'avais adoré le portrait de Dorian Gray !
Enregistrer un commentaire