Et si Tara vous entraînait dans un univers magique où de sombres sorciers cherchent à anéantir les peuples en vie ? C'est ce que nous propose de découvrir D de Vaujany dans cette série fantasy : Tryskellia.
Éditeur : Beaurepaire
Nb de pages : 327 + 358
Série : Tryskellia
Catégorie : Fantasy
Traducteur : /
Nb de pages : 327 + 358
Série : Tryskellia
Catégorie : Fantasy
Traducteur : /
Pourquoi ces livres ?
J’ai rencontré l’auteur, devenu un ami depuis,
j’ai apprécié les extraits du Manuscrit premier,
à une époque où il n’était qu’un rêve,
où même la Complainte n’existait pas.
Les années ont passé et plusieurs d’entre nous,
auteurs en quête, ont vu leur œuvre éditée.
Ces roman entre dans l’ABC imaginaire 2014
et dans l’ABC 2015
j’ai apprécié les extraits du Manuscrit premier,
à une époque où il n’était qu’un rêve,
où même la Complainte n’existait pas.
Les années ont passé et plusieurs d’entre nous,
auteurs en quête, ont vu leur œuvre éditée.
Ces roman entre dans l’ABC imaginaire 2014
et dans l’ABC 2015
(manuscrit premier)
Sur la lande des Hautes Citadelles, la reine Lyianne célèbre les dix ans de ses filles Iréade et Harmonéï, entourée des illustres peuples de l’ancienne Alliance. Dix ans de paix aussi, depuis le sacrifice du prestigieux cercle des douze sorciers, depuis la chute du traître Volgardh.
Pourtant, a cœur des terres du Brûle-d’Âmes, une ombre œuvre pour prendre le pouvoir sur le monde, le faire basculer dans les ténèbres. L’attaque est sournoise, dirigée contre les jeunes héritières du royaume.
Grands-Elfes, Halghorns, Elfelynes, Humains et autres peuples s’unissent alors contre ces nouvelles ennemies, Edénaïr et Raya, Sirènes jadis bannies, sorcières aux pouvoirs de magie noire retrouvés.
Le Sanctuaire de l’île d’Ardance n’est désormais plus leur terre d’exil, mais leur imprenable forteresse...
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Originaire de la région lyonnaise, fasciné par les civilisations anciennes aux noms à jamais oubliés, D. de Vaujany attache beaucoup d’importance à la créativité, à l’humour, aux émotions qui peuvent surgir et surprendre dans les pages d’un livre. Son inspiration s’est forgée à travers des lectures très éloignées des grands romans, telles que les contes, les légendes arthuriennes et les mythologies de tous pays, mais également en observant la nature qui a juste quelques milliards d’années d’avance sur l’humanité.
Cette série comportera à terme quatre livres :
Manuscrit premier : Le crépuscule des sirènes [lu]
Manuscrit deuxième : Le berceau de la Pierre-Mémoire [lu]
Manuscrit troisième : Azarielle et la fille sans nom – non paru
Manuscrit quatrième : L’armée des trois mondes (le testament de Tara) – non paru
Le site de la série
Manuscrit premier : Le crépuscule des sirènes [lu]
Manuscrit deuxième : Le berceau de la Pierre-Mémoire [lu]
Manuscrit troisième : Azarielle et la fille sans nom – non paru
Manuscrit quatrième : L’armée des trois mondes (le testament de Tara) – non paru
Le site de la série
Tryskellia, terre en perdition, où de nombreux peuples tentent l’harmonie, après des guerres affreuses et tueuses. Les noirs desseins, que l’on croyait engloutis dans un désert de brume, se relèvent et viennent, au jour de leur dix ans, assaillir deux princesses. La quête qui s’en suit ralliera à nouveau les peuplades éparses... Mais pourquoi tout cela nous est-il raconté aujourd’hui, par cette drôle de petite femme ?
Manuscrit premier : Le crépuscule des sirènes – 2014
Ce livre est un petit joyau de fantasy, où se mêlent nombre de peuples tant aimés ! J’ai parcouru les pages en souriant. C’est mignon, c’est très bien écrit, c’est enchanteur avec quelques pointes de cette magie qui nous pousse vers ce genre de lecture.
Pourtant, ce n’était pas gagné. Car ce roman est construit sur le principe des tiroirs. Je m’explique.
Avant d’arriver sur Tryskellia et de découvrir les aventures de tous ces êtres, de nombreuses pages ont été tournées, et d’autres aventures vécues. Car, la rencontre avec la narratrice, Tara, est racontée par un journaliste... et parce que Tara va, à son tour nous conter l’histoire au travers un autre personnage. C’est, je pense, le seul défaut de ce roman. Ces tiroirs m’ont un peu dérangé. Alors, certes, j’en conçois l’importance, d’autant que ce roman est le premier d’une quadrilogie et que les mondes sont liés entre eux, que les devenirs des uns influent sur ceux des autres. Mais, voilà, je ne pouvais présenter ce livre sans évoquer ce point, et tout le temps passé hors de Tryskellia, en suivant les pas d’une des héroïnes : Alexandra.
Pourtant, ces premiers mots, ces premières aventures nous entraînent dans un univers riche et documenté. Les sciences sont mises en exergue. De grands chercheurs évoqués. Une vraie perle. Un vrai bon roman Steampunck, sauf que ce n’est là qu’une mise en bouche, et pas l’histoire intégrale, ce que je regrette.
Car, par la suite, l’histoire s’emberlificote un peu. On voit bien où l’auteur veut nous emmener, surtout son héroïne, mais je n’ai pas réussi me laisser guider et je n’ai réellement succombé au charme que lorsque les mots narraient Tryskellia.
Là, l’aventure fantasy démarre et le talent de l’auteur, avec un style travaillé, une richesse grammaticale, des mots recherchés, m’ont entraîné dans une lecture passionnée. Le bestiaire présenté est assez classique, avec quelques ajouts et créations. De même que les termes utilisés, car finalement Didier utilise peu de néologismes, ou s’il le fait, ils se comprennent aisément. Il a, de surcroît, ajouté un lexique en fin de roman.
Bien sûr, je tairais les événements. C’est une belle intrigue, menée avec brio. Des chapitres courts, efficaces. Chacun – racontant une part de l’histoire globale et pouvant se lire en quelques minutes – met en avant un ou l’autre des personnages. Ainsi, l’ensemble des peuples est présenté et mis en avant à un moment ou l’autre avec, toutefois, un petit groupe de héros.
Alors, certes, on peut reprocher un peu de manichéisme et de prévisibilité dans la partie concernant Tryskellia. Après tout, est-ce un défaut ? J’avoue que même si je m’attendais à certaines scènes, la prose de Didier m’a emporté dans l’histoire. Certains trouveront cette écriture fort douce, mais comme j’aime, justement, cette délicatesse, j’ai été comblée. Ne vous trompez pas, comme les autres auteurs de ce genre, l’auteur sacrifie certains de ses héros. Ce qui peut frustrer. Cela ne m’empêche pas de trouver l’ensemble gentil et mignon.
Les tiroirs se referment, à la fin, du premier opus, et laissent le lecteur sur des questions sans réponses...
Ils sont nombreux et donc ébauchés. Pas de réelle construction de l’un d’eux, mais des informations qui mise bout à bout donne un portrait assez complet de chacun. Toutefois, en 290 pages d’histoire il serait difficile d’approfondir chaque personnage. Ce n’est d’ailleurs pas le but de l’auteur qui ne s’attarde pas sur eux, mais en croque l’essence.
Je n’ai pas de préféré dans cette multiplicité, même si j’ai trouvé amusant que l’un d’eux se nomme Léandre, et un autre, plus important, Nathan.
Enfin, les petites boules de poils sont adorables. Chut...
Le temps est l’un des facteurs importants du livre, les éléments s’enchaînent en laissant place au temps lui-même, au passé et parfois au futur. Toutefois, la narration sur Tryskellia est chronologique. C’est dans le reste du roman que le temps joue un rôle primordial. Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais vous raconter ?
Les lieux sont nombreux, que ce soit dans la partie contemporaine ou sur Tryskellia. Décrits avec talent, ils permettent une bonne visualisation des paysages.
Manuscrit deuxième : Le berceau de la Pierre-Mémoire
J’attendais ce livre, l’objet, depuis sa sortie, puisque j’avais apprécié le premier tome. Je le voulais dédicacé et j’ai eu la chance de le prendre en main directement lors d’une sympathique soirée. Merci.
J’ai plongé dans l’histoire avec une étonnante facilité, Didier ayant limité l’effet tiroir qui m’avait un peu bloqué dans le premier tome. Ici, même si les tiroirs sont présents, ils sont plus courts et l’on entre, surtout, directement dans Tryskellia avant de retrouver la petite famille d’Alexandra et Dorian.
Toujours raconté à la troisième personne par un narrateur omniscient, ce roman, volontairement jeunesse, comporte tout de même un vocabulaire assez soutenu ce qui est très plaisant. Je me suis laissée emporter par la lecture, suivant les aventures des nouveaux héros présentés.
J’ai souri lors des interventions de Ezzylnioch, le leprechaun vêtu de rouge (cherchez pas... moi aussi j’ai tiqué) qui entraîne l’enfant dans cette nouvelle intrigue. Nous sommes donc avec Dorian et nous découvrons avec lui les événements qui se sont déroulés sur Tryskellia. Grâce à ces petits commentaires, l’histoire principale du tome avance tout en gardant en tête celle de la série.
Je ne vous dévoilerai pas les événements, les combats, les peuples racontés. Comme dans le premier, ce point reste un bémol : beaucoup de monde gravite autour des héros, et il est parfois difficile de se souvenir de qui est qui.
Toutefois, les scènes sont clairement exposées, l’intrigue tient la route. La méchante est assez effrayante et s’il subsiste un brin de manichéisme, quelques morts de personnages charismatiques sont à déplorer.
En bref, un très bon second tome.
Les mots pour : Style, partie sur Tryskellia, partie Steampunck, bestiaire
Les mots contre : narration à tiroir (amoindri dans le 2e), personnages nombreux
Notation :
Les mots contre : narration à tiroir (amoindri dans le 2e), personnages nombreux
Notation :
Style : 4/5 |
Intrigue : 3.5/4
|
Personnage principal : 1.5/3
|
Écriture : 1.5 | Crédibilité : 1 |
Personnages secondaires : 1/1
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Narration : 1.5 | Action : 1.5 |
Temps et espaces : 1.5/2
|
Description : 1 | Violence/Tendresse : 1 |
Coup de cœur :...
|
Sensation générale : 2/3
|
Rythme général : 2/2
|
Total : 15.5/20
|
Une très belle écriture, un début long avec une intrigue à tiroir dans le premier tome (moins marquant dans le second), des scènes courtes, une avancée chronologique, des personnages sympathiques et de l’action qui sous-tend l’intrigue principale.
Bref, une bonne série fantasy, qui mérite le détour, même si ce n’est pas un coup de cœur.
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