Du vent ! On en retrouve dans tous les chapitres du roman de Xavier Hanotte, du plus sage au plus coquasse...
Éditeur : Belfond
Nb de pages : 419
Série : /
Traducteur : /.
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Catégorie : Histoire - contemporain
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Nb de pages : 419
Série : /
Traducteur : /.
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Catégorie : Histoire - contemporain
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Partenariat : Belfond
Challenge : /.
Dans une ville portuaire, le lieutenant Bénédicte Gardier vient prendre ses nouvelles fonctions au sein d'un important dépôt stratégique. Tandis qu'elle gagne son hôtel, comment se douterait-elle des ennuis qui l'attendent ?
Dans le port sicilien de Lilybée, le triumvir Lépide débarque avec ses légions. Il vient prêter main-forte à son collègue Octave, dont l'ambition démesurée commence à l'inquiéter. Pourquoi ne prendrait-il pas enfin la part de pouvoir qui lui revient ? Entre ces deux débuts d'histoires, quel lien ? Leur auteur ! Le romancier Jérôme Walque s'est lancé dans une double entreprise de narration. Seulement voilà... La littérature serait-elle davantage que du vent ? Quand les récits se mettent à déborder sur la réalité et que de mystérieux personnages, éditeurs ou policiers, s'en mêlent, Jérôme commence à douter. |
Biographie
Xavier Hanotte est né en 1960 en Belgique.
Philologue et germaniste, il a traduit quelques-uns des plus grands romanciers flamands et néerlandais contemporains. Mais il est aussi auteur, et son recueil de nouvelles L'Architecte du désastre (2005) a été unanimement salué par une critique élogieuse.
Philologue et germaniste, il a traduit quelques-uns des plus grands romanciers flamands et néerlandais contemporains. Mais il est aussi auteur, et son recueil de nouvelles L'Architecte du désastre (2005) a été unanimement salué par une critique élogieuse.
L'histoire
- Trois histoires cohabitent dans ce roman, comme indiqué dans le résumé.
Mon avis
J'ai découvert la jolie plume de Xavier Hanotte en 2011 avec le livre "Des feux fragiles dans la nuit qui vient", et lorsque les éditions Belfond m'ont proposé ce nouveau livre, je n'ai pas pu résister.
Ou plutôt, trois nouvelles pour constituer un roman. Car ce livre se décompose en trois textes presque distincts et l'auteur lui-même donne au début du roman, la possibilité de ne pas lire certaines parties : les chapitres sur Lépide.
Je vais donc avouer, ici que j'ai lu les deux premiers chapitres sur cet homme, puis les deux derniers en diagonale. Car, si la plume reste belle, le sujet n'a pas su m'interpeller. Je ne suis pas très férue de l'histoire romaine et des Triumvirats, du coup, lire des scènes sur ces hommes en permanente quête de pouvoir m'a semblé dépourvu d’intérêt, d'autant que le reste du livre m'amusait.
Avant de poursuivre cet article, je voudrais clarifier la définition de bondage :
Il explique, lui-même, dans le roman, les us de certaines personnes qui s'adonnent au bondage pour leur plaisir. Chacun sa vie, tant que les autres ne souffrent pas.
J'ai beaucoup apprécié l'humour insufflé à toutes les parties sur Bénédicte Gardier. C'était frais, bien écrit, documenté tout en étant décalé. Mon titre évoque le bidonnage, j'avoue que par moment, je n'ai pas été bien loin de me marrer.
Si l'érotisme est à la mode, écrire sur les auteurs et les livres semble aussi inspirer les écrivains actuels. Dernièrement ce sujet était aussi abordé par Laurent Scalese dans le polar "Je l’ai fait pour toi" ou la victime est une romancière.
Ce sont des sujets qui me touchent et où je retrouve certaines pratiques vécues au quotidien. Ici, l'auteur s'amuse à égratigner les maisons d'éditions éphémères, parle des nègres, ces gens qui écrivent pour d'autres... le tout avec une bonne dose d'humour, encore.
Il aborde aussi tout le long travail de recherches, de documentation sur des sujets moins maîtrisés. J'ai trouvé très sympa le passage où son personnage se rend dans une boutique de bricolage pour se documenter sur les cordes.
N'ayant jamais écrit sur le bondage, ce n'est pas ce genre de visites que j'effectue. Mais l'historique actuel de mon moteur de recherche, vous pourriez douter de ma santé mentale ou de mes convictions... Les auteurs, ces seules personnes capables de se documenter sur les mille façons de trucider une personne, sans avoir réellement envie de procéder aux tests.
Au final, j'ai trouvé ce livre très divertissant, sauf pour les parties sur Lépide. Ces dernières sont particulièrement bien écrites et rapportent la création d'un nouveau Triumvirat, après celui de Caesar.
Comme indiqué plus haut, je ne suis pas très portée sur cette période historique ni sur les biographies. Par conséquent, comme ces passages s'ajoutent au livre sans modifier la teneur de l'intrigue principale, j'ai préféré les zapper*.
Trois romans pour le prix d'un.
Ou plutôt, trois nouvelles pour constituer un roman. Car ce livre se décompose en trois textes presque distincts et l'auteur lui-même donne au début du roman, la possibilité de ne pas lire certaines parties : les chapitres sur Lépide.
Je vais donc avouer, ici que j'ai lu les deux premiers chapitres sur cet homme, puis les deux derniers en diagonale. Car, si la plume reste belle, le sujet n'a pas su m'interpeller. Je ne suis pas très férue de l'histoire romaine et des Triumvirats, du coup, lire des scènes sur ces hommes en permanente quête de pouvoir m'a semblé dépourvu d’intérêt, d'autant que le reste du livre m'amusait.
Bondage et bidonnage.
Avant de poursuivre cet article, je voudrais clarifier la définition de bondage :
"Bondage est un mot anglais qui désigne un acte masochiste ainsi qu'une pratique sexuelle. Il consiste à ligoter un partenaire."Je voulais préciser, car ce livre n'a rien de sexuel ! Ce n'est pas le dernier roman érotique à la mode et l'auteur a su utiliser le bondage pour une partie de son roman, sans tomber dans des scènes crues et hyper démonstratives. Au contraire, il a tourné cette pratique en dérision, amenant un touche d'humour saine et rafraîchissante.
Il explique, lui-même, dans le roman, les us de certaines personnes qui s'adonnent au bondage pour leur plaisir. Chacun sa vie, tant que les autres ne souffrent pas.
J'ai beaucoup apprécié l'humour insufflé à toutes les parties sur Bénédicte Gardier. C'était frais, bien écrit, documenté tout en étant décalé. Mon titre évoque le bidonnage, j'avoue que par moment, je n'ai pas été bien loin de me marrer.
Écrire sur les auteurs.
Si l'érotisme est à la mode, écrire sur les auteurs et les livres semble aussi inspirer les écrivains actuels. Dernièrement ce sujet était aussi abordé par Laurent Scalese dans le polar "Je l’ai fait pour toi" ou la victime est une romancière.
Ce sont des sujets qui me touchent et où je retrouve certaines pratiques vécues au quotidien. Ici, l'auteur s'amuse à égratigner les maisons d'éditions éphémères, parle des nègres, ces gens qui écrivent pour d'autres... le tout avec une bonne dose d'humour, encore.
Il aborde aussi tout le long travail de recherches, de documentation sur des sujets moins maîtrisés. J'ai trouvé très sympa le passage où son personnage se rend dans une boutique de bricolage pour se documenter sur les cordes.
N'ayant jamais écrit sur le bondage, ce n'est pas ce genre de visites que j'effectue. Mais l'historique actuel de mon moteur de recherche, vous pourriez douter de ma santé mentale ou de mes convictions... Les auteurs, ces seules personnes capables de se documenter sur les mille façons de trucider une personne, sans avoir réellement envie de procéder aux tests.
Lépide.
Au final, j'ai trouvé ce livre très divertissant, sauf pour les parties sur Lépide. Ces dernières sont particulièrement bien écrites et rapportent la création d'un nouveau Triumvirat, après celui de Caesar.
Comme indiqué plus haut, je ne suis pas très portée sur cette période historique ni sur les biographies. Par conséquent, comme ces passages s'ajoutent au livre sans modifier la teneur de l'intrigue principale, j'ai préféré les zapper*.
Au final
Les mots pour : style, humour, sujet principal
Les mots contre : parties sur Lépide
*Malheureusement, je ne peux pas passer outre pour la notation, puisque cela représente 1/4 du roman. Sans ces chapitres, j'aurais accordé facilement deux points supplémentaires.
Les mots contre : parties sur Lépide
*Malheureusement, je ne peux pas passer outre pour la notation, puisque cela représente 1/4 du roman. Sans ces chapitres, j'aurais accordé facilement deux points supplémentaires.
Style : 4/5 |
Intrigue : 2.5/4
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Personnages : 2.5/4
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Écriture : 2 | Crédibilité : 1 |
P principal(aux) : 2/3
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Narration : 1 | Action : 1 |
P secondaires : 0.5/1
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Description : 1 | Violence/Tendresse : 0.5 |
Temps et espaces : 1.5/2
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Sensation générale : 2/3
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Rythme général : 1.5/2
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Total : 14/20
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En bref : un roman découpé en trois parties et dont l'une n'a pas su me convaincre malgré une plume experte. Des deux autres je retiens beaucoup d'humour et un joli travail narratif.
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