Le jardin des âmes de Georgia Caldera (série) - #PLIB2020


Un Dieu qui lit dans les pensées et tue ceux qui le dénigre ! voilà le monde dans lequel vit Céphise, l'une des deux protagonistes principaux du premier tome de la série Les brumes de Cendrelune : Le jardin des âmes de Georgia Caldera




Éditions J’ai Lu

Nb de pages : 348.

Série : Les Brumes de Cendrelune (tome 1) 

*** 

Catégorie :  Jeunesse Fantasy
Partenariat :. 
Challenge :.



Dans le royaume de Cendrelune, les dieux épient les pensées des hommes, et leur Exécuteur, l’Ombre, veille à condamner tous ceux qui nourriraient des envies de rébellion.

Or, il semble que certaines failles existent. À l’âge de 17 ans, Céphise ne vit en effet que pour se venger. Depuis qu’on l’a amputée d’une partie d’elle-même et privée de sa famille, elle ne rêve plus que d’une chose : s’affranchir de la tyrannie du tout-puissant Orion, Dieu parmi les dieux. Et contre toute attente, il se pourrait qu’elle ne soit pas seule...

Sortie : 2 Octobre 2019 |  #ISBN9782290165614


Biographie

Georgia Caldera est née en 1982 à Tours.

Romancière française et illustratrice, elle est aussi titulaire d’un master II en art-thérapie.

Son premier roman, le tome 1 de la saga Les Larmes rouges, intitulé Réminiscences, d’abord paru aux éditions du Chat Noir, a reçu le prix Merlin en 2012. 

L’histoire

  •  Céphise, violoniste hors pair, est aussi une remaniée. Son corps torturé a été recréé avec des membres d’acier... 

Mon avis

Le résumé m’a plu, lorsque je l’ai lu et comme je voulais lire autre chose de Georgia Caldera, j’ai placé le livre dans ma Wish list. Je pensais le lire courant 2020. Sauf qu’il a été sélectionné dans les 20 titres du Plib (j’avais voté pour lui) et qu’il me « fallait » donc le lire avant fin février. C’est chose faite !

Dystopie. 

Je lis finalement peu de dystopies, mais c’est sûrement la seule catégorie de la SF que j’apprécie « vraiment ». Peut-être parce qu’elle jongle avec d’autres genres, comme l’aventure ou la romance ? Ce roman n’échappe pas à ces deux critères, bien que la romance soit suggérée. On retrouve un triangle de relation entre Céphise et deux garçons, bien que les sentiments soient naissants ou encore inavoués. Peut-être dans le tome deux ?

Pour la partie Distopique, l’intrigue se déroule dans un monde où les dieux vivent parmi les hommes. Plus grands physiquement, ils détiennent des pouvoirs spécifiques à chacun et Orion, le père, peut lire les pensées des gens. Lorsqu’elles ne sont pas pieuses, il les sanctionne ! Pire que la mort, les infidèles se retrouvent amputés, puis Héphaïstos les affuble de membres en acier.

L’héroïne de ce premier tome, Céphise, a donc un bras de fer qu’elle manie avec virtuosité, lorsqu’il s’agit de jouer de son violon. Ses parents ont été épinglés sur l’arbre des impurs par l’Ombre... Elle rêve de vengeance et s’étonne qu’Orion ou son sbire ne viennent pas la chercher pour la tuer.

Toute la première partie m’a plu, même si j’ai trouvé quelques scènes inutilement gores (moins que dans d’autres écrits de Georgia, on est d’accord.) Après, vous me connaissez, je suis une véritable pétocharde. Dès que trois gouttes de sang coulent, surtout pour rien, je frémis. C’est l’une des raisons pour lesquelles je ne lis pas d’horreur ou de fantastique. Soyons honnêtes, ce livre ne m’a pas dérangé pour ces points, sauf deux scènes.

Deuxième partie et duo. 


La deuxième partie du livre m’a beaucoup moins convaincue. Sorte de huis clos avec de nombreuses pensées des deux personnages, elle m’a rapidement fait soupirer par les longueurs et le manque d’action. Outre la narration (combo présent et première personne), j’ai trouvé des passages poussifs.

Juste pour préciser, le livre est monté en alternance, avec un changement de narrateur régulier. On suit tour à tour Céphise et Verlaine, les deux protagonistes principaux, mais aussi d’autres personnages, avec, de temps en temps, des chapitres à la troisième personne. Ce sont ceux que j’ai préférés ! 

Mon principal problème, c’est que je n’ai absolument rien ressenti pour les personnages ! Blessés, touchés dans leur âme, amoureux ou vengeurs, leur destin n’a pas su m’envoûter. Je n’ai donc pas vibré avec eux, pas été émue par la mort de certains.

Alors pourquoi une chronique ? 


Ce début de chronique vous semble très négatif ? et du coup, vous vous demandez pourquoi j’écris cet article, alors que je ne le fais jamais si je n’ai pas aimé ma lecture !

Pour l’univers et l’idée même du livre. C’est riche et inventif. Georgia a su amener un monde incroyable avec une construction, certes sombre, mais bien construite. L’ambiance, les conflits politiques et religieux, la volonté de certains protagonistes, les petits conflits internes dans le palais les Dieux, les motivations d’Héphaïstos et même certaines de l’Ombre.

Bref, il y a énormément d’éléments dans le roman, en peu de pages et ça, c’est un vrai atout. Conjugué à une plume rythmée, ce livre saura ravir de nombreux lecteurs, faute d’avoir su complètement m’envoûter.

L’autre point fort, bien que moins évident, c’est celui que je vais aborder dans le mot du livre.

Le mot du livre. 


Écologisme !

Définition du Larousse :
Position dominée par le souci de protéger la nature et l’homme lui-même contre les pollutions, altérations et destructions diverses issues de l’activité des sociétés industrielles. 
Derrière ce roman dystopique, se cache une volonté écologique, avec un monde sombre, maculé de cendres et un jardin mirifique, enfermé dans un palais... nous sommes en train de détruire notre planète et si nous n’y prenons pas garde, bientôt, ce monde sera lui aussi couvert des cendres de nos actes.

J’ai donc apprécié la démarche de Georgia Caldera qui « rend les âmes à la terre » et la nourrit...


La suite ? 


Je n’ai pas été totalement convaincue par ce roman, et je ne lirai pas la suite.

Je ne pense pas non plus, à ce jour, voter pour lui pour mes 5 finalistes, puisque 2 romans sont déjà devant lui, sur les sept lus. Mais, je ne l’écarte pas non plus, tout dépendra des autres lectures.


Au final

Les mots pour : Idée, écologisme, Dystopie, fluidité du texte et alternance narrative.

Les mots contre : combo 3p, manque d’attachement aux personnages.

En bref : un roman dystopique lu rapidement, mais qui n’a pas su totalement me convaincre, malgré des atouts évidents. Je regrette le manque d’attachement aux personnages et quelques longueurs. À lire si vous aimez les ambiances sombres.   

 

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