Les sirènes, c'est joli, normalement... découvrez celles de Raphaël Bardas dans ce one shot fantasy : Les chevaliers du Tintamarre.
Éditions Mnémos (Fantasy)
Nb de pages : 264.
Série : /
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Traducteur : /.
Illustration :
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Nb de pages : 264.
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Traducteur : /.
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Catégorie : Fantasy
Partenariat : Mnémos
Challenge : ABC 2020 - PIF 2020
Silas, Morue et Rossignol rêvent d’aventures et de grands faits d’armes tout en vidant chope de bière sur chope de bière à la taverne du Grand Tintamarre, qu’ils peuvent à peine se payer. Lorsque la fantasque et très inégalitaire cité de Morguepierre, entassée sur les pentes d’un volcan, devient le théâtre d’enlèvements de jeunes orphelines et voit des Marie -Morgane s’échouer sur ses plages, les trois compères se retrouvent adoubés par un vieux baron défroqué et chargés de mener l’enquête. Les voilà lancés sur les traces d’un étrange spadassinge, d’un nain bossu et d’un terrible gargueulard, bien décidés à leur mettre des bâtons dans les roues… et des pains dans la tronche. |
Sortie : Février 2020 | ISBN : 978-2-35408-769-2
Biographie
Né en 1976, Raphaël Bardas a grandi près d’un moulin à vent. Passionné par les sports de combat et les jeux de rôle, il étudie le théâtre et la littérature puis devient professeur documentaliste tout en dirigeant son propre club de savate.
Son premier roman, Les Chevaliers du Tintamarre, met en scène les (més) aventures hautes en couleur d’un trio de doux rêveurs cabochards, fanfarons et querelleurs dans une histoire profondément attachante, pleine de panache et de gouaille.
Source : MnémosSon premier roman, Les Chevaliers du Tintamarre, met en scène les (més) aventures hautes en couleur d’un trio de doux rêveurs cabochards, fanfarons et querelleurs dans une histoire profondément attachante, pleine de panache et de gouaille.
L’histoire
- Trois hommes plongent dans la tourmente, lorsque des Marie -Morgane viennent s’échouer sur les plages de leur ville...
Mon avis
J’ai découvert ce livre grâce aux éditions Mnémos qui me l’ont proposé en partenariat. Je les remercie pour cette opportunité, cette lecture rafraîchissante et rigolote en une période qui l’est moins et pour l’objet en lui-même, très beau !
Le plus gros avantage de ce roman, c’est qu’il se lit vite. Bourré de petits jeux de mots, de dialogues amusants, de réflexions et pensées savoureuses, c’est un véritable page turner. Les mésaventures des trois héros, leur caractère bien campé (et bien croqué par l’auteur) et les fausses trappes de l’intrigue globale nous guident à travers les ruelles de Morguepierre ou sur les flots. Entre roman de cape et d’épée, scènes rocambolesques, montgolfière et aile volante, un joli imbroglio se met en place, avec des descriptions succulentes et toujours un bon mot pour alléger l’ambiance.
Ne vous y trompez pas, derrière cet humour se cache une plume efficace, travaillée, avec un texte d’une grande finesse.
Je n’ai pas trouvé de véritable fausse note, juste un petit « ventre mou » au milieu du bouquin, une fois les personnages découverts et les lignes d’intrigues posés. Mais la fin redonne le pep's au bouquin.
Les Marie Morgane sont des fées d’eau bretonnes semblables à des femmes, qui partagent la symbolique des sirènes. Ce sont donc des créatures marines féminines et malfaisantes qui ensorcellent les pêcheurs sur les grèves. (source)
La légende (bretonne) dit que la Marie-Morgane serait la réincarnation de Dahut, la fille du roi Gradlon, après l’engloutissement de la ville d’Ys.
Dans le roman, les corps échoués sont nommés des Marie-Morganes (bien qu’elles n’aient pas grand-chose à voir avec la symbolique de « belle jeune femme »). Une part de l’intrigue cherche à comprendre pourquoi elles sont mortes. Même si l’explication va un peu vite, à mon goût...
Ce roman, avec des personnages hauts en couleur, n’a pas vocation à être mis entre les mains de jeunes lecteurs. Je précise ce point, car je vois et entends encore trop souvent des réflexions sur la fantasy, considérée comme une littérature pour les ados. Que nenni ! et ce texte en est une preuve évidente : des scènes osées, des descriptions riches et sans filtres.
Sans tomber dans un voyeurisme outrancier, l’auteur a su jongler et rester fidèle à ses héros : grossiers, soiffards, aimant les poitrines alléchantes, ils ne font donc pas les bégueules lorsque les jupes sont relevées.
La suite ?
Tome unique, bien que le monde puisse être grandement exploité, je n’aurais donc pas la chance de lire une suite (oui, c’est un appel...) Du coup, je suivrai l’actualité de cet auteur pour découvrir sa plume dans un autre registre.
Humour et narration
Le plus gros avantage de ce roman, c’est qu’il se lit vite. Bourré de petits jeux de mots, de dialogues amusants, de réflexions et pensées savoureuses, c’est un véritable page turner. Les mésaventures des trois héros, leur caractère bien campé (et bien croqué par l’auteur) et les fausses trappes de l’intrigue globale nous guident à travers les ruelles de Morguepierre ou sur les flots. Entre roman de cape et d’épée, scènes rocambolesques, montgolfière et aile volante, un joli imbroglio se met en place, avec des descriptions succulentes et toujours un bon mot pour alléger l’ambiance.
Ne vous y trompez pas, derrière cet humour se cache une plume efficace, travaillée, avec un texte d’une grande finesse.
Je n’ai pas trouvé de véritable fausse note, juste un petit « ventre mou » au milieu du bouquin, une fois les personnages découverts et les lignes d’intrigues posés. Mais la fin redonne le pep's au bouquin.
Les Marie-Morganes
Je n’ai pas hésité longtemps pour choisir le mot du livre.Les Marie Morgane sont des fées d’eau bretonnes semblables à des femmes, qui partagent la symbolique des sirènes. Ce sont donc des créatures marines féminines et malfaisantes qui ensorcellent les pêcheurs sur les grèves. (source)
La légende (bretonne) dit que la Marie-Morgane serait la réincarnation de Dahut, la fille du roi Gradlon, après l’engloutissement de la ville d’Ys.
Dans le roman, les corps échoués sont nommés des Marie-Morganes (bien qu’elles n’aient pas grand-chose à voir avec la symbolique de « belle jeune femme »). Une part de l’intrigue cherche à comprendre pourquoi elles sont mortes. Même si l’explication va un peu vite, à mon goût...
Fantasy adulte
Ce roman, avec des personnages hauts en couleur, n’a pas vocation à être mis entre les mains de jeunes lecteurs. Je précise ce point, car je vois et entends encore trop souvent des réflexions sur la fantasy, considérée comme une littérature pour les ados. Que nenni ! et ce texte en est une preuve évidente : des scènes osées, des descriptions riches et sans filtres.
Sans tomber dans un voyeurisme outrancier, l’auteur a su jongler et rester fidèle à ses héros : grossiers, soiffards, aimant les poitrines alléchantes, ils ne font donc pas les bégueules lorsque les jupes sont relevées.
La suite ?
Tome unique, bien que le monde puisse être grandement exploité, je n’aurais donc pas la chance de lire une suite (oui, c’est un appel...) Du coup, je suivrai l’actualité de cet auteur pour découvrir sa plume dans un autre registre.
Au final
Les mots pour : plume, humour, aventure rocambolesque, descriptions, charisme.
Les mots contre : ventre mou, explication un peu rapide de l’intrigue
Les mots contre : ventre mou, explication un peu rapide de l’intrigue
En bref : une aventure fraîche (pas les marie-Morgane) et dynamique, narrée avec une très belle plume. De la fantasy adulte, sans tabous, mais avec froufrous.
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