Londres plus chaud que le sud de l’Italie en plein été ? découvrez l’aventure rocambolesque des héros de ce roman fantastique gaslamp : Cuits à point de Elodie Serrano
Éditions ActuSF (Bad Wolf)
Nb de pages. 243.
Série : /
***
Traducteur : /.
Illustration : Dogan Oztel
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Nb de pages. 243.
Série : /
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Traducteur : /.
Illustration : Dogan Oztel
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Catégorie : Fantastique
Partenariat : ActuSF
Gauthier Guillet et Anna Cargali parcourent la France pour résoudre des mystères qui relèvent plus souvent d’arnaques que de véritables phénomènes surnaturels. Mais leur nouvelle affaire est d’un tout autre calibre : pourquoi la ville de Londres subit-elle une véritable canicule alors qu’on est en plein hiver et que le reste de l’Angleterre ploie sous la neige ? Se pourrait-il que cette fois des forces inexpliquées soient vraiment en jeu ? |
Sortie : 21 Février 2020 ISBN : 9 782 376 862 376
Je remercie les éditions ActuSF pour ce partenariat.
Biographie
Elodie Serrano est une auteure lyonnaise qui a déjà publié plusieurs nouvelles et un roman, Les Baleines Célestes. Elle nous propose avec Cuits à point un récit dynamique et pétillant au cœur d’une ville de Londres coincée dans ses habitudes en plein XIXe siècle...
L’histoire
- Un couple d’enquêteurs se retrouve à Londres pour découvrir l’origine de la chaleur intense et suffocante des rues de la ville...
- Interview de l’auteure sur ce livre
Mon avis
Ce livre me faisait de l’œil depuis quelque temps, et j’ai donc accepté avec joie la proposition des éditions ActuSF de le lire à l’occasion de sa sortie.
Après, le roman joue sur du Gaslamp (ou Gaslight), donc basé sur un décor (de type) victorien avec peu ou pas de « machines et rouages ». Dans cette sous-catégorie fantastique (et pas fantasy), on retrouve souvent une intrigue policière. On la rapproche du Steampunk, mais comme précisé, les cuivres y sont moins présents et l’intrigue orientée vers une enquête plutôt que vers les machines et leur utilisation.
Du coup, un ancrage à Londres... c’est assez probant, surtout que l’histoire se déroule à cette époque. Les descriptions aident à se projeter, tant dans la vêture que dans les us et coutumes. Sans fausse note, Elodie Serrano a su utiliser les artifices récurrents et les marier à son roman. Du « tea Time » à Big Ben, le lecteur peut aisément s’imaginer dans Londres.
Le couple de héros du livre, bien que d’autres personnages soient aussi très importants, pratique le drôle de métier de démystificateur.
La définition (Larousse) dit que cela consiste « à détromper quelqu’un alors qu’il est l’objet d’une mystification. » Ou « Enlever à quelque chose son caractère mystérieux qui lui donnait un certain pouvoir, une certaine force. »
Ainsi donc, Anna Cargali et Gauthier Guillet ont choisi de parcourir les routes pour démontrer à ceux qui veulent bien les employer qu’il n’y a pas de fantôme dans leur baraque ni de monstre sous leur lit. Pour eux, le mystique, les petits peuples imaginaires, le sont, justement, imaginaire et n’existent donc pas. Tout s’explique par des artifices.
La grande majorité des démystificateurs actuels (ou debunkers) sont considérés comme des sceptiques scientifiques. Ils analysent les phénomènes et tentent de prouver qu’ils sont infondés.
C’est exactement ce que fait Gauthier Guillet dans le roman, cherchant toujours à comprendre et écarter toutes les (fallacieuses) explications farfelues.
Le ton employé dans le livre invite le lecteur à une récréation agréable. Les pages se tournent vite, les héros enchaînent les déboires et leurs dialogues mènent des sourires aux lèvres. La narration à la troisième personne m’a bien sûr enchanté.
Je regrette un agacement très fréquent. Ce mot aurait pu être celui du livre, car l’auteur, par un tic d’écriture, l’a utilisé un très grand nombre de fois. J’ai longuement hésité à aborder ce sujet dans cette chronique, mais comme c’est un petit rien qui m’a agacé, sans entacher réellement la qualité du reste, j’ai opté pour la franchise. Surtout que cela peut être rapidement « corrigé » pour une éventuelle réimpression.
Ce livre se veut un tome unique, mais les personnages sont attachants et je me laisserai tenter, si l’auteure venait à leur concocter une autre aventure.
Londres.
Vous le savez, j’aime que les auteurs français écrivent et situent leurs aventures en France. Encore une fois, même si les premiers chapitres se déroulent dans notre beau pays, la grande majorité de l’intrigue se déroule à Londres. Bon, la touche « So British » (et l’humour que l’on attend autour de cet état) et les différentes nationalités des protagonistes tendent à me faire oublier ce point.Après, le roman joue sur du Gaslamp (ou Gaslight), donc basé sur un décor (de type) victorien avec peu ou pas de « machines et rouages ». Dans cette sous-catégorie fantastique (et pas fantasy), on retrouve souvent une intrigue policière. On la rapproche du Steampunk, mais comme précisé, les cuivres y sont moins présents et l’intrigue orientée vers une enquête plutôt que vers les machines et leur utilisation.
Du coup, un ancrage à Londres... c’est assez probant, surtout que l’histoire se déroule à cette époque. Les descriptions aident à se projeter, tant dans la vêture que dans les us et coutumes. Sans fausse note, Elodie Serrano a su utiliser les artifices récurrents et les marier à son roman. Du « tea Time » à Big Ben, le lecteur peut aisément s’imaginer dans Londres.
Démystificateur, le mot du livre.
Le couple de héros du livre, bien que d’autres personnages soient aussi très importants, pratique le drôle de métier de démystificateur.
La définition (Larousse) dit que cela consiste « à détromper quelqu’un alors qu’il est l’objet d’une mystification. » Ou « Enlever à quelque chose son caractère mystérieux qui lui donnait un certain pouvoir, une certaine force. »
Ainsi donc, Anna Cargali et Gauthier Guillet ont choisi de parcourir les routes pour démontrer à ceux qui veulent bien les employer qu’il n’y a pas de fantôme dans leur baraque ni de monstre sous leur lit. Pour eux, le mystique, les petits peuples imaginaires, le sont, justement, imaginaire et n’existent donc pas. Tout s’explique par des artifices.
La grande majorité des démystificateurs actuels (ou debunkers) sont considérés comme des sceptiques scientifiques. Ils analysent les phénomènes et tentent de prouver qu’ils sont infondés.
C’est exactement ce que fait Gauthier Guillet dans le roman, cherchant toujours à comprendre et écarter toutes les (fallacieuses) explications farfelues.
Humour et narration
Le ton employé dans le livre invite le lecteur à une récréation agréable. Les pages se tournent vite, les héros enchaînent les déboires et leurs dialogues mènent des sourires aux lèvres. La narration à la troisième personne m’a bien sûr enchanté.
Je regrette un agacement très fréquent. Ce mot aurait pu être celui du livre, car l’auteur, par un tic d’écriture, l’a utilisé un très grand nombre de fois. J’ai longuement hésité à aborder ce sujet dans cette chronique, mais comme c’est un petit rien qui m’a agacé, sans entacher réellement la qualité du reste, j’ai opté pour la franchise. Surtout que cela peut être rapidement « corrigé » pour une éventuelle réimpression.
La suite ?
Ce livre se veut un tome unique, mais les personnages sont attachants et je me laisserai tenter, si l’auteure venait à leur concocter une autre aventure.
Au final
Les mots pour : style simple, Gaslamp, intrigue, personnages attachants.
Les mots contre : je suis agacée par l’usage agaçant de ce mot... (bref, un mini bémol)
Les mots contre : je suis agacée par l’usage agaçant de ce mot... (bref, un mini bémol)
En bref : un très bon roman fantastique avec une intrigue rondement menée dans les rues et sous sols londoniens. Un couple de héros attachants, des dialogues savoureux. Cela reste léger et frais, bravo.
1 commentaires :
Une lecture amusante pour moi aussi, qui donne même envie de la déguster un cocktail frais à la main ^^
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