Derrière chaque légende, il y a une part de vérité... découvrez celle de la Princesse au visage de nuit, un thriller fantastique de David Bry
Éditions HSN
Nb de pages : 280.
Série : /
***
Traducteur : /.
Illustration : François-Xavier Pavion
***
Vingt ans après avoir quitté son village natal, vingt ans après avoir essayé de trouver – en vain – la princesse au visage de nuit pour qu’elle le sauve de ses parents, Hugo revient sur les traces de son enfance. Un étrange accident de voiture, l’orage qui gronde sans cesse, des noms d’enfants dans le vent, une mystérieuse présence dans les bois et les lucioles qui volettent, toujours. Comme avant, au temps de la princesse au visage de nuit. Devenu adulte, Hugo ira-t-il jusqu’à la trouver ? Il se souvient, maintenant. La tristesse de Sophie, la détresse de Pierre, les jeux dans les champs, près de la rivière, leurs rires le soir alors que la nuit tombait et menaçait de les engloutir. Il se rappelle les promesses d’enfant, le serment dans la clairière, la course dans les bois, les lucioles autour d’eux, la grotte immense et l’ombre plus grande encore ; la magie qui devait les protéger puisque rien d’autre, rien d’autre ne le pouvait.
|
#isbn9782918541721
Biographie
L’histoire
- Trois enfants ont disparu le soir de la Saint-Jean, en 1999. Si Hugo est réapparu, amnésique, Sophie et Pierre n’ont jamais été retrouvés. Vingt ans après, Hugo revient dans ce village pour enterrer ses parents. Il découvre qu’ils ont été assassinés et qu’il est le principal suspect…
- Un extrait
- Télécharger les premiers chapitres gratuitement (site HSN)
Mon avis
Ce livre a été lu dans le cadre d’une LC avec les jurés du Plib 2021.
Première partie
Rapidement Hugo revient au village et l’intrigue monte en puissance. Les doutes, aussi, avec des questionnements sur l’identité du coupable de l’assassinat de ses parents. Avec cette amnésie et sa tendance à la boisson, notre héros peut très bien être le coupable [Révélation : avoir coupé les freins et invoqué la princesse !]
J’aime beaucoup Anne, la gendarme, qui souffre en silence de la perte de sa sœur aînée. Cette enquête la plonge dans son passé et fait ressurgir le deuil dans sa vie et celle de sa mère. Encore une fois, l’alcool coule. C’est un thème récurent.
Je me pose des questions sur le petit Pierre qui a disparu avec Sophie, le soir de la Saint-Jean, ses parents ayant fui la région, on ne sait pas grand-chose sur lui.
Et, bien sûr, sur la légendaire princesse, sur ces marques que l’on voit partout… Le livre m’en rappelle un autre, « Je suis ta nuit » de Loïc le borgne, qui narre aussi une légende noire et sombre, avec des gamins. Toutefois, les deux livres sont traités vraiment différemment.
Le style vif et incisif de l’auteur et les chapitres très courts donnent un rythme de lecture rapide. Le décompte avant la nuit du solstice apporte lui aussi une touche énigmatique. Plus on avance, plus l’ambiance se noircit…
Deuxième partie
Dans cette deuxième partie du livre, j’ai beaucoup aimé les questionnements de Anne et Hugo. Anne me paraît bien touchée par la perte de sa sœur et commence à comprendre les raisons de sa fuite dans la forêt.
Les amis parisiens de Hugo lui apportent un énorme soutien moral, sans le juger, sans chercher à s’investir. De véritables amis et c’est vraiment agréable.
Comme je n’aime pas les trucs gores et effrayants, le dosage fantastique me convient. C’est suffisant pour m’intriguer sans me faire flipper. Si vous êtes adepte du fantastique Lovecraftien avec gros monstres barbares et hémoglobine tapissent les pages, effectivement, je pense que l’apport fantastique peut sembler léger. Perso, j’aime ces petites touches régulières, de fines allusions, qui, mises bout à bout, donnent une ambiance.
L’enquête piétine [Révélation : Hugo est un suspect parfait… Mais Isaure et son frère le sont tout autant, sans oublier Lisenne ! Et Trière…]
J’ai beaucoup aimé le chapitre 32, avec Rose et son mari. Je ne voyais pas trop où l’auteur voulait nous mener avec cet homme, mais cela clôt une ligne d’intrigue.
Enfin, le style est toujours aussi percutant. Cela se lit vite, c’est prenant. Une bonne lecture.
Troisième partie
Quelle fin !
Le style, l’ambiance, l’évolution, les révélations, j’ai tout trouvé vraiment bien mené. L’approche de la Saint-Jean fait ressurgir la légende… Tout tourne au tour de cette date.
Et l’auteur a su trouver un apport fantastique incroyable. L’idée est géniale.
Dans la LC, quelques personnes ont émis un bémol et trouvé qu’il manquait une ou deux pages d’explication. Personnellement, je n’en ai pas besoin.
[Révélations : Je m’attendais à une princesse « Inexistante », une légende, donc je ne suis absolument pas déçue. Les enfants se sont perdus dans les méandres de leur tristesse. Ils espéraient une fin à leurs calvaires, ils l’ont eu. Définitivement, mais elle les sauve d’une vie malmenée, de violences incomprises dans leur jeune âge. La récurrence sur des siècles m’avait mené vers cette solution. Pas de monstre, autre que les gens du village, Trière en premier.
Le dédoublement fantomatique d’Hugo, piégé, c’est juste génial comme idée. Son double fantomatique sabote la voiture, pas Hugo adulte et parisien. Et il le fait au moment de l’accident, pas en 1999. C’est l’enfant qui amène la patte de belette, la voiture… Trace les traits de la princesse sur les maisons et la voiture…
Bref, un fantôme, mais Hugo est vivant, il a juste perdu une partie de son âme, d’où l’amnésie. Quand il retrouve son double, il retrouve la mémoire.]
Le vote des 25 ? Le vote des 5 ?
Au final
Les mots contre : abus d’alcool
0 commentaires :
Enregistrer un commentaire