Que feriez-vous si, d'un coup, vous vous retrouviez face à un homme invisible ? C'est l'une des situation, parfois burlesques, abordée par H G Wells dans ce classique de la science-fiction : l'homme invisible.
Éditeur : Le livre de poche
Nb de pages : 253
Série : /
Traducteur : Achille Laurent.
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Catégorie : SF — classique
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Nb de pages : 253
Série : /
Traducteur : Achille Laurent.
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Catégorie : SF — classique
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Partenariat : /
Challenge : ABC imaginaire.
C'est un drôle de client qui s'est installé à l'auberge de Mme Hall ! Vêtu d'un grand chapeau, de lunettes noires et recouvert de bandages tout autour de la tête, l'inconnu s'est enfermé dans sa chambre avec des dizaines de petites bouteilles remplies de poudre et de liquides divers.
Que prépare-t-il ? Une chose est sûre, les villageois sont loin d'être rassurés ! |
Biographie
Herbert George Wells ( H. G. Wells) est né en 1866 au Royaume-Uni et mort en 1946 à Londres.
Écrivain britannique de science-fiction, il a également écrit de nombreux romans de satire sociale, d'œuvres de prospective, de réflexions politiques et sociales ainsi que d'ouvrages de vulgarisation touchant aussi bien à la biologie, à l'histoire qu'aux questions sociales.
Il est considéré comme le père de la science-fiction contemporaine.
Écrivain britannique de science-fiction, il a également écrit de nombreux romans de satire sociale, d'œuvres de prospective, de réflexions politiques et sociales ainsi que d'ouvrages de vulgarisation touchant aussi bien à la biologie, à l'histoire qu'aux questions sociales.
Il est considéré comme le père de la science-fiction contemporaine.
L'histoire
- La fuite en avant d'un homme devenu invisible suite à une expérience volontaire.
Adaptations
Des films, des séries, des personnages invisibles dans d'autres médias, ce thème ont été repris par plusieurs auteurs aussi.
Mon avis
J'ai lu ce livre lors de mon adolescence et j'en gardais un vague souvenir, bien plus effrayant que ce que j'ai découvert en le relisant. À l'époque, je pense être passée à côté de l'humour un brin ironique de l'auteur.
L’homme invisible, tout le monde connaît. C'est l'un des personnages les plus connus dans les univers SFFF, avec ce que beaucoup considèrent comme une chance, un atout. Mais H G Wells prouve, dans ces pages, que cette invisibilité peut devenir une gêne, si elle n'est pas anticipée — le cas de son héros — et même se retourner contre celui qui l'utilise.
Le froid (ici le personnage est nu, son « don » ne se transmet pas aux vêtements), les pas sur la neige ou dans un sol meuble, l'odeur, tous ces détails sont repris par l'auteur et il en démonte les failles au travers d'une course poursuite.
J'ai juste été étonnée que personne ne pense à jeter de la cendre ou une poudre quelconque sur cet homme lors de sa fuite, puisqu'il explique lui même que les amas de neige sur son corps peuvent le dévoiler en soulignant sa silhouette.
Ce livre est présenté comme un recueil de récits et témoignages des personnes qui ont croisé Griffin, l'homme devenu invisible. Le but est de rechercher la vérité sur cette troublante affaire. On est donc dans la peau d'un témoin, d'un lecteur de journaux qui, peu à peu, découvre toute l'histoire.
Chaque récit est donc en lui même un chapitre, plus ou moins court, plus ou moins concis, avec à choque fois des scènes burlesques où l’auteur s'amuse des témoins et de leur comportement. L'étude des mœurs et de la société transpire derrière ces pamphlets et j'ai souri en relisant certains passages qui ne m'avaient pas marqué il y a une bonne trentaine d'années.
Depuis la tenancière de maison d’hôte avec ses manies saugrenues et ses œillères jusqu'au jour où l'argent fait défaut jusqu'au pauvre bougre ramassé sur un banc, mais qui s’avérera un redoutable voleur, ces portraits m'ont mené au bout d'une intrigue parfois violente et souvent amusante.
H G Wells fait preuve d'une grande érudition et explique son artefact par des apports scientifiques probants. Ainsi les découvertes du siècle des Lumières sont mises en exergue, les avancées techniques aussi. Ce savoir est remanié et le talent de conteur le transforme pour créer du possible, du probable. C'est l'art de l'écriture qui de rien donne un roman, qui en se basant dur des faits les extrapole et invente une histoire. Ici, elle se veut fantasque, avec un héros invisible, mais elle s'appuie et c'est sa force, sur de solides bases scientifiques.
Pourtant, ce texte, même s'il reste très agréable à lire, m'a paru un peu fané, un peu désuet. Ensuite par un style un peu dépassé et des mots certes beaux, mais donnant un air vieillot au texte. Cela reste très convaincant et cela se lit très vite.
D'autant que l'auteur précise régulièrement où et quand se situent les textes rapportés, puisque certains se croisent, comme le feraient des témoignages.
Invisibilité.
Le froid (ici le personnage est nu, son « don » ne se transmet pas aux vêtements), les pas sur la neige ou dans un sol meuble, l'odeur, tous ces détails sont repris par l'auteur et il en démonte les failles au travers d'une course poursuite.
J'ai juste été étonnée que personne ne pense à jeter de la cendre ou une poudre quelconque sur cet homme lors de sa fuite, puisqu'il explique lui même que les amas de neige sur son corps peuvent le dévoiler en soulignant sa silhouette.
Carnet et journaux.
Ce livre est présenté comme un recueil de récits et témoignages des personnes qui ont croisé Griffin, l'homme devenu invisible. Le but est de rechercher la vérité sur cette troublante affaire. On est donc dans la peau d'un témoin, d'un lecteur de journaux qui, peu à peu, découvre toute l'histoire.
Chaque récit est donc en lui même un chapitre, plus ou moins court, plus ou moins concis, avec à choque fois des scènes burlesques où l’auteur s'amuse des témoins et de leur comportement. L'étude des mœurs et de la société transpire derrière ces pamphlets et j'ai souri en relisant certains passages qui ne m'avaient pas marqué il y a une bonne trentaine d'années.
Depuis la tenancière de maison d’hôte avec ses manies saugrenues et ses œillères jusqu'au jour où l'argent fait défaut jusqu'au pauvre bougre ramassé sur un banc, mais qui s’avérera un redoutable voleur, ces portraits m'ont mené au bout d'une intrigue parfois violente et souvent amusante.
Steampunck avant l'heure.
H G Wells fait preuve d'une grande érudition et explique son artefact par des apports scientifiques probants. Ainsi les découvertes du siècle des Lumières sont mises en exergue, les avancées techniques aussi. Ce savoir est remanié et le talent de conteur le transforme pour créer du possible, du probable. C'est l'art de l'écriture qui de rien donne un roman, qui en se basant dur des faits les extrapole et invente une histoire. Ici, elle se veut fantasque, avec un héros invisible, mais elle s'appuie et c'est sa force, sur de solides bases scientifiques.
Style un peu fané.
Pourtant, ce texte, même s'il reste très agréable à lire, m'a paru un peu fané, un peu désuet. Ensuite par un style un peu dépassé et des mots certes beaux, mais donnant un air vieillot au texte. Cela reste très convaincant et cela se lit très vite.
D'autant que l'auteur précise régulièrement où et quand se situent les textes rapportés, puisque certains se croisent, comme le feraient des témoignages.
Au final
Les mots pour : Invention, idée, humour
Les mots contre : un peu désuet
Les mots contre : un peu désuet
Style : 3.5/5 |
Intrigue : 3/4
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Personnages : 3/4
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Écriture : 1.5 | Crédibilité : 1.5 |
P principal(aux) : 2/3
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Narration :1 | Action : 1 |
P secondaires : 1/1
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Description :1 | Violence/Tendresse : 0.5 |
Temps et espaces : 2/2
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Sensation générale : 2/3
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Rythme général : 2/2
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Total : 15.5/20
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En bref : une relecture agréable de ce roman de H G Wells qui m'a paru étonnamment plus drôle que dans mes souvenirs. Bien qu'un peu désuet, le style reste sympathique.
2 commentaires :
Ah ce grand classique : ) je trouve que le chroniquer est une bonne idée dans la mesure où cette histoire est tellement connue que peu de gens prennent finalement la peine de se tourner vers le récit original.
C'est un livre intéressant, mais très loin de l'image que s'en font les personnes autour de moi :) Et puis, la relecture m'a offert tout un pan de l'histoire que je n'avais pas mesuré, avec l'étude de société...
Merci pour ta visite, bises
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