Et si pour une fois, le fantôme ne faisait pas peur... Découvrez la vie, enfin, la mort de Henny dans ce roman contemporain de Katarina Bivald : Bienvenue au motel des Pins perdus.
Éditions Denoël
Nb de pages : 576.
Série : /
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Traducteur : Lucas Messmer.
Illustration :
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Nb de pages : 576.
Série : /
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Traducteur : Lucas Messmer.
Illustration :
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Catégorie : Contemporain
Partenariat : Denoël
Challenge : ABC 2019.
On meurt tous un jour… pas forcément dès le premier chapitre ! C’est pourtant ce qui arrive à Henny. Mais elle se refuse à quitter notre monde sans avoir accompli une dernière tâche : retrouver, réconcilier et rendre heureux ses anciens amis.
Drôle, farfelue et émouvante, Henny est l’amie qu’on rêve d’avoir à ses côtés… vivante de préférence ! |
ISBN 9782207143834
Ce livre m’a été offert par les éditions Denoêl, dans le cadre d’un partenariat. Je les en remercie.
Biographie
Katarina Bivald a grandi en travaillant à mi-temps dans une librairie. Aujourd’hui, elle vit près de Stockholm, en Suède, avec sa sœur et autant d’étagères à livres que possible.
Bienvenue au Motel des Pins perdus est son troisième roman, après La Bibliothèque des cœurs cabossés et Le Jour où Anita envoya tout balader.
Bienvenue au Motel des Pins perdus est son troisième roman, après La Bibliothèque des cœurs cabossés et Le Jour où Anita envoya tout balader.
L’histoire
Mon avis
J’ai lu les trois livres de cette autrice et j’avoue que si le premier m’a charmé, les deux autres me semblent un peu moins sympathiques. Ils sont frais, agréables à lire, avec des personnages vivants (ou morts), mais il manque ce petit plus qui avait fait de La Bibliothèque des cœurs cabossés un petit coup de cœur.
Cette tournure de livre axée sur ce que voit le personnage principal peut être intéressante sur quelques pages, pour des souvenirs, mais devient lassante sur plus de 500 !
Néanmoins, pour une fois, le fantôme ne peut pas faire changer les choses. Henny peste donc, puis peu à peu accepte cette fatalité : elle va devoir supporter leurs actes.
Et des actes, dans cette bourgade divisée, il y en a.
Mon regret, comme souvent, concerne la situation géographique choisie par l’autrice : l’Amérique. Cette femme a la chance de vivre dans un pays différent, mal connu, mais préfère placer son intrigue sur une route des USA, dans une bourgade reculée dans l’Oregon. Quel dommage !
Une partie de l’intrigue, avec toute la partie religieuse, se comprend dans ce choix. Et encore, n’y a -t-il pas de conflits de ce type en Suède ? Les différentes lois abordées, par contre, sont typiquement américaines (et pas très enviables).
L’une des personnages entraîne ses amis dans la lutte contre les LGBT, ce qui crée des dissensions dans une ville majoritairement catholique et pratiquante.
Toutefois, ces points et passages n’ont pas suffi à relever, pour ma part, le roman que je classerai comme le moins abouti des trois livres de K Bivald.
Je ne pense pas renouveler l’expérience.
Passif et première personne.
Pour un fantôme, avoir un passé, c’est assez normal. Henny nous raconte le sien, à travers ses proches. Elle les regarde évoluer sans elle. Ils pleurent, changent, partent ou reviennent. Ils vivent. Elle, non !Cette tournure de livre axée sur ce que voit le personnage principal peut être intéressante sur quelques pages, pour des souvenirs, mais devient lassante sur plus de 500 !
Néanmoins, pour une fois, le fantôme ne peut pas faire changer les choses. Henny peste donc, puis peu à peu accepte cette fatalité : elle va devoir supporter leurs actes.
Et des actes, dans cette bourgade divisée, il y en a.
Situation et géographie.
Mon regret, comme souvent, concerne la situation géographique choisie par l’autrice : l’Amérique. Cette femme a la chance de vivre dans un pays différent, mal connu, mais préfère placer son intrigue sur une route des USA, dans une bourgade reculée dans l’Oregon. Quel dommage !
Une partie de l’intrigue, avec toute la partie religieuse, se comprend dans ce choix. Et encore, n’y a -t-il pas de conflits de ce type en Suède ? Les différentes lois abordées, par contre, sont typiquement américaines (et pas très enviables).
L’une des personnages entraîne ses amis dans la lutte contre les LGBT, ce qui crée des dissensions dans une ville majoritairement catholique et pratiquante.
LGBT, mode et charisme.
Vous connaissez, si vous suivez mon blog, mon sentiment contre les homophobes. Du coup, ce roman n’a pu que m’interpeller. L’autrice a su revendiquer la cause des homosexuels sans heurt, sans forcer le trait. Elle ne montre rien, ce n’est pas le propos du roman, mais expose les sentiments des unes et des autres. Car, oui, elle a choisi des femmes, ce qui est assez rare.Toutefois, ces points et passages n’ont pas suffi à relever, pour ma part, le roman que je classerai comme le moins abouti des trois livres de K Bivald.
Un autre livre ?
Je ne pense pas renouveler l’expérience.
Au final
Les mots pour : LGBT,
Les mots contre : lent, passif, long
Les mots contre : lent, passif, long
En bref : un livre qui aurait pu être bien plus croustillant, après une bonne cure d’amaigrissement. De nombreux passages m’ont paru bien inutiles... mais c’est frais et cela se lit tout seul.
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