Du roi je serai l'assassin de Jean-Laurent Del Socorro


Les assassins naissent tous quelque part... Voici l'histoire de Sinan, héros du roman Du roi je serai l'assassin de Jean-Laurent Del Docorro



Éditions ActuSF


Nb de pages : 350.

Série : / 

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Traducteur : /.
Illustration :

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Catégorie : Fantasy historique
Partenariat : ActuSF
Challenge : /.

Espagne, Andalousie, XVIe siècle. La Reconquista est terminée. Charles Quint règne sur une Espagne réunifiée et catholique. Sinan est un enfant qui vit avec sa soeur jumelle, Rufaida à Grenade. Musulmans convertis par nécessité à la religion catholique, sa famille les envoi à Montpellier pour échapper à une Inquisition toujours plus féroce. Là-bas ils tomberont dans une France embrasée par les guerres de religion...

 

Mélangeant récit historique et fantasy, Jean-Laurent Del Socorro nous offre une nouvelle fois un grand roman, dans le sillage de Royaume de Vent et de colères avec l'un de ses personnages dans le rôle clef.

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978-2-37686-351-9
Parution : 16 avril 2021

Ce livre m'a été offert par les éditions ActuSF que je remercie.



Biographie

Ingénieur agricole diplômé du conservatoire d’Art dramatique. Jean-Laurent Del Socorro est l’auteur de romans historiques avec une touche de fantasy aux éditions ActuSF : Royaume de vent et de colères (prix Elbakin.net 2015) qui se déroule à Marseille pendant les guerres de Religion, Boudicca (Prix Imaginales des bibliothécaires 2018), biographie romancée d’une reine celte qui lutte contre les romains et Je suis fille de rage (Prix Babelio 2020) roman choral sur la guerre de Sécession américaine.  

Il est également auteur d’une série jeunesse co-écrite avec Nadia Coste, où six adolescents voyagent à travers la Savoie et le temps : Les Chevaliers de la raclette (Les Éditions de la marmotte).


Autour du livre

Extrait

 

Mon avis

Fiche lecture Du roi je serai l'assassin Les mots de nanet
Comment aurais-je pu refuser ce partenariat ? Peu à peu, au fil des lectures, et malgré mon manque d'empathie pour les narrations à la première personne - ou à cause des  livres de cet auteur, qui rendent les autres bien fades - une place particulière s'est créé dans mon cœur littéraire pour les livres de Jean-Laurent Del Socorro.

 
C'est aussi l'occasion de vous présenter une petite fiche* sur laquelle je réfléchis depuis quelque temps. Je vais ainsi présenter rapidement le narrateur et le temps choisi par l'auteur.
 
Voici donc la première : ce livre est narré à la première personne (JE) avec un personnage qui raconte (interne), mais une petite alternance à la fin du roman. L'auteur raconte au fur et à mesure (au présent).
 
*Sa forme n'est pas définitive et son utilisation dépendra de mon humeur et du temps que j'ai pour chaque article. Mais c'est mon blog, je fais un peu comme ça me chante. Cela restera sobre, c'est une évidence. 
 

Historiquement vôtre

 
Bon, certes, avec ces romans, je touche une catégorie que j'ai toujours aimée : les romans historiques. Je ne suis pas férue d'histoire, mais bel et bien de romans amenant des faits historiques, une ambiance, une époque. 
 
Dumas, le premier, a su m'emporter dans des livres où les combats s'axaient autour d’événements et de personnages réels. Héros en cape, munis d'épées. De complots en actes victorieux, avec un brin de romance, quelques digressions savoureuses et des tableaux de société alléchants. 

Dans ce roman, on remonte vers l'inquisition, vers les guerres de religion. Les années 1650. Et des lieux que je connais, ce qui ne gâche rien : Grenade, la belle sudiste et Montpellier ... 

On sent les recherches sur les monuments, les rues, les auberges (clin d'œil involontaire aux Trois rois, comme le précise la postface) les tenues, mais aussi les livres consultés par le héros. J'émettrais un très léger bémol* pour un petit effet catalogue dans ce cas : une liste un peu rébarbative. Alors que le reste s'intègre à l'intrigue (show) ici l'auteur énonce (tell) et cela donne un passage un brin insipide. 
 
* Je suis tatillon, cela concerne à peine quelques lignes, et je n'ai rien d'autre à reprocher...
 
 

Sorciers et Alchimistes

 
JL associe ses intrigues à une autre passion, l'imaginaire. La magie. Alors, ne vous attendez pas à de grandes scènes ! Pas de flashs lumineux, d'objets déplacés par télépathie. Mais une puissance alchimique liée à une pierre : l'artbon.

Je ne dévoile pas grand-chose, si vous avez déjà lu le Royaume de vent et de colères ou surtout la guerre des trois rois.
  
Bien que traditionnellement, la pierre des alchimistes soit destinée à créer de l'or (pierre philosophale, tout ça) Jean-Laurent lui dessine une autre fonction, une valeur plus mystérieuse et tout aussi recherchée. Puissante, rare, elle tue autant qu'elle soigne, selon qui la porte, qui l'emporte. 
 
Même si cette magie reste peu démonstratrice, elle est un fil rouge dans le roman. Le héros et sa sœur (je vous laisse la découvrir) en parlent régulièrement, effectuent des recherches, et finalement vouent une partie de leur vie à sa quête.  
 
 

 Et l'amour

Jean-Laurent aborde des relations amoureuses dans ce livre et une relation fraternelle. Si j'ai tiqué, par moment, dans l’ambiguïté des relations entre frère et sœur, j'ai beaucoup apprécié les romances. L'homosexualité n'est pas née au XXe siècle. L'aborder dans ce livre lui donne une ancienneté et peut-être fera relativiser ses détracteurs. 
 
 


Au final

 
Les mots pour : Histoire, alchimie, romance

Les mots contre : /


En bref : un roman riche et très agréable, alliant histoire, religion et aventure alchimique. Un vrai bon moment de lecture.

 

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