Les Héritiers de Fabien Clavel


Faux-semblants mais vrais sentiments... découvrez les personnages de cette aventure fantasy steampunk : Les héritiers de Fabien Clavel


Éditions ActuSF

Nb de pages : 740.

Série : / 

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Traducteur : /.
Illustration :

***
Catégorie : Fantasy
Partenariat :  ActuSF
Challenge :.


Paris, 1899.
Les fées sont parmi nous. 
Cachées. 
On les appelle des Faux-Semblants. 


En pleine Belle Époque, Raphaël Acanthe, jeune séducteur, découvre à la faveur d’un duel qu’il est l’un de ces Faux-Semblants : un sylve.  De Paris au Sahara en passant par Budapest, cette découverte l’emmène dans un engrenage infernal, entre les diverses factions de fées et les complots contre la Monarchie féérique. Entraîné malgré lui dans cette intrigue tentaculaire, Raphaël en compagnie d’un groupe hétéroclite de Faux-Semblants, dont Béla, un pitoyable mais si attachant vampyr, et Una, une dangereuse fleur de métal, va mettre à jour une terrifiante machination qui pourrait dévoiler au monde l’existence des fées. 


978-2-37686-346-5
Parution : 16 avril 2021

Livre reçu en partenariat avec les éditions ActuSF, que je remercie pour cette découverte.



Biographie

Auteur d’une cinquantaine de romans et lauréat d’une vingtaine de prix littéraires, Fabien Clavel aime à arpenter tous les genres de l’Imaginaire avec un égal plaisir. Cette fois, son roman mêle la fantasy au steampunk pour emmener le lecteur dans une aventure trépidante où le suspense se teinte de magie.

Depuis 2007, Fabien Clavel s’est imposé comme un auteur jeunesse passionnant, d’abord en science-fiction puis, plus récemment, en renouant pour son diptyque – La dernière Odyssée et Les Gorgonautes – avec sa passion pour l’histoire grecque, sa culture et ses légendes. La collection « Royaumes perdus » était à l’évidence idéale pour accueillir une inspiration aussi respectueuse de son jeune lecteur qu’originale.
 
(source ActuSF)

Autour du livre

Les Héritiers* : est un jeu de rôle qui met en scène des fées à la Belle Époque. Les fées vivent parmi les hommes mais elles ont développé des capacités leur permettant de demeurer indiscernables parmi les humains : ce sont des Faux-Semblants. Cependant, au tournant de 1900, certains de ces Faux-Semblants sont poursuivis par des cauchemars de fin du monde et se réveillent, haletant, avec cette phrase qui résonne encore en eux : « En 1914, tout s’achève, je suis un Héritier.  ».
 
* Jeu imaginé par Isabelle Périer et Éric Paris au milieu des années 1990.

Mon avis

Le temps est un vampire. Il grignote votre vie, jour après jour, et vous laisse un sentiment cruel, celui d’avoir perdu d’avance… Ce n’est pas une citation du livre, mais un constat  ! 
 
Ce « gros » bouquin, je l’ai terminé – après quelques courbatures des poignets : un pavé a tenir au bout des bras c’est lourd ! – depuis quelques jours (semaines !!! Oui, bon, ma conscience, lâche moi !) mais ce temps qui file et les nombreuses heures passées à gérer les Aventuriales en plus de mon taf alimentaire (avec le peu de respect du ministère de la Santé envers ce métier… oups, pas de politique) ne m’ont pas laissé de temps (encore lui) libre pour vous écrire quelques mots
 

Fantasy,… et les femmes ? 

Je n’avais encore rien lu de Fabien Clavel. Or, il sera un de nos invités lors des prochaines Aventuriales. Aussi lorsque les éditions ActuSF m’ont proposé de découvrir ce roman, j’ai accepté avec joie (après avoir tout de même vérifié que ce n’était pas de la SF…). 
 
Le livre reçu fait presque 5,5 cm de tranche, pour 740 pages d’aventure. Un pavé. Mais rassurez-vous, il se lit très vite. Enfin, sauf si vous avez, comme moi, des problèmes aux mains et donc, de la difficulté à tenir l’objet longuement. Vive les e-books (oui, j’ai acheté le livre pour le terminer plus rapidement). 
 
Dans les premières pages, j’ai eu la sensation d’être dans de la « vieille » fantasy. Les personnages féminins étaient soit des vendeuses de charme dans un bordel, soit des amantes. Mais, après une bonne centaine de pages, des dames ont pris part à l’intrigue. Notamment Uma. Je dois toutefois conserver un bémol sur ce point, car, encore une fois, le livre échoue au test Bechdel (présenté dans l’article sur Les Royaumes ennemis de Sylvie Kaufhold). C’est dommage, en 2021, de retomber sur ces clivages en SFFF.  

  Fantaisiste.

 
Ce roman nous entraîne dans un monde féérique. Les fées ne sont ici pas de jolies petites bestioles ailées semant de la poudre sur leur passage, mais des êtres magiques, qui se masquent pour vivre dans la société de l’année 1899. 
 
Si la majorité de ces êtres gravitent dans les textes de la SFFF – vampire, ent (sylve), troll… – certains sont moins fréquents, comme les fées de métal ou les lapins-garou… Fabien Clavel a alloué à ses (nombreux) personnages des dons spécifiques, utilisés au fil des pages. 
 
Ainsi, Nathaniel est un sylve qui se nourrit des sous-bois, aime les arbres (et les femmes). Bêla un vampire atypique (et très drôle) avec un chapeau melon… 

Et même Merlin ? On retrouve ce vieux magicien en Avalon où il tente de sauver… la situation. 
 
Si on rencontre beaucoup de personnages au fil des pages, on reste toutefois sur le duo sus-cité.  
 

Steampunk ?

 
Voyage en voiture (j’adore Ferdinand), fleur de métal, quelques descriptions ça et là donne une tonalité steampunk. Ici, pas de grosses machines, de cuivres rutilants, mais bel et bien une ambiance, une époque (la belle époque – 1871 - 1914) avec des costumes et des mœurs, comme un duel. Encore une fois, le roman joue sur du Gaslamp (ou Gaslight), donc basé sur un décor (de type) victorien avec peu ou pas de « machines et rouages ».

Si je regrette souvent que la mode classe les romans dans la catégorie Steampunk (alors qu’ils n’en font clairement pas tous partie), je serai plus coulante avec celui-ci. L’ensemble et l’époque sont cohérents et bien décrits. Le roman est déjà dense, et ajouter de longues descriptions juste pour le rendre conforme à un style littéraire n’aurait rien apporté. 


 Et l’aventure ? 


Rocambolesque, vive, intrigante. J’ajouterai qu’elle n’est pas manichéenne (chouette) et qu’elle se lit super bien, malgré les nombreuses digressions sur les personnages. 

L’humour insufflé tout au long du texte permet de supporter quelques scènes un peu plus dures et cruelles, car l’auteur filtre par cette narration guillerette une réalité parfois macabre. 

Sous couvert de fantasy, des sujets graves sont abordés, comme l’acceptation des différences, le racisme, le regard des autres, les masques portés en société… 

 
 

Au final

Les mots pour : humour, narration, aventure, Béla, Ferdinand

Les mots contre : personnages féminins au début du livre et quelques réflexions bien machistes


En bref : un bon roman de fantasy axé sur la belle époque (avec quelques touches steampunk) et des personnages que l’on aime détester.

 

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